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Lisza, latine est sa racine

Lisza sur la scène de Liège (photos Pol de Groeve)

Lisza sur la scène de Liège (photos Pol de Groeve)

Liège, le Reflektor, 13 octobre 2021,

 

Nous avons déjà eu le plaisir de vous dire tout le bien que nous pensions des deux albums de la jeune chanteuse bruxelloise Lisza, La Vie sauvage (en 2017) et Charango, paru à l’été 2020. Dans le second, l’artiste confirmait les affinités sud-américaines esquissées dans son premier opus, nous offrant un bel ensemble de chansons chaloupées franco-espagnoles, gorgées de rythmes tropicaux pour nous emmener au loin, vers ces Andes porteuses de rêve et d’évasion. Vous comprendrez donc aisément pourquoi nous n’avons pas laissé passer l’occasion d’applaudir la transformation sur scène de cet essai si doux aux oreilles.

La salle est grande et l’assistance malheureusement réduite. Qu’à cela ne tienne, la qualité suppléera la quantité ! Le public liégeois est renommé pour sa chaleur communicative et il tient à faire honneur à sa flatteuse réputation. Et comme Lisza va lui offrir sur un plateau de quoi se trémousser une heure durant…

C’est entourée de trois comparses que la belle fait son apparition. Un percussionniste à quatre mains (on pourrait le croire en tout cas), un hiératique guitariste au sourire rare mais éclatant et, bien entendu, l’homme à tout faire de l’album, le compositeur-réalisateur Vincent Liben, au look à mi-chemin entre Fidel Castro et François Damiens, venu avec son clavier et sa collection de guitares exotiques. Un solide équipage pour mener à bon port le bateau de plaisance.

245571626_1256264771464967_4404529978420905908_nL’embarquement est immédiat, avec les Vacances à la montagne, chanson aussi entraînante que légère, idéale entrée en matière. Le solide et rythmé Tonino issu du premier album prend le relais, avant de céder la place à l’hispanique Canta querida. Trois titres qui posent le décor, définissent l’ambiance, lancent la machine. Le concert va se poursuivre sur cette belle lancée, sans temps mort, avec juste ce qu’il faut de bla-bla entre deux morceaux. Notre rayonnante chanteuse n’hésite pas à se mettre au diapason de son public, en se déhanchant sans compter, portée par ces sonorités tropicales qui feront passer l’espace d’une heure la cité liégeoise pour une succursale du Machu Picchu. L’assistance participe sans se faire prier, appréciant autant les titres plus mélancoliques (Papa soleil, sur son père trop tôt disparu, Orphelin…) que les morceaux plus dansants. Le final éclatant voit s’enchainer le mini-tube de son premier disque, La cavale, avec un irrésistible rap en espagnol (¿Cómo?), donnant illico l’envie d’apprendre la langue de Cervantes tant celle-ci sonne à l’oreille. En guise de rappel, Lisza viendra nous offrir en guitare-solo Le choix, chanson tout en émotion sur l’avortement et la liberté des femmes à disposer de leur corps. Des mots délicats pour achever un concert remuant.

L’été fut pourri et, comme nous tous, vous êtes en manque de lumière ? Délaissez les solariums et courez plutôt applaudir Lisza. Du soleil à portée de mains !

 

Le facebook de Lisza, c’est ici ; ce que NosEnchanteurs a déjà dit d’elle, c’est là.

« Daddy » : Image de prévisualisation YouTube

Une réponse à Lisza, latine est sa racine

  1. ROUCHARD MARC 11 avril 2022 à 17 h 07 min

    BONJOUR

    ou est-il possible d’acheter votre dernier cd ??

    BAV

    Répondre

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