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Le canal de Saez

540795_498976530160693_1379911855_n« Salut à toi réseau des peuples suicidaires / Salut à toi, selfie des abattoirs humanitaires ». Chacun sa voie, chacun son créneau, chacun son canal. Saez creuse le sien, mais il n’est pas dit qu’il soit fait pour relier quoi que ce soit.

Saez est dans le sombre. D’ailleurs tout en ce nouvel album (son onzième) le prouve, du livret qui se la joue roulette russe, photos glauques, titres sans nulles paroles (qu’importe, on les trouve facilement sur le net), au disque en lui-même, qui s’ébroue dans le noir, sans issue, sans nulle échappatoire. On ne sait vraiment – on n’ose l’imaginer – quel peut être le rendu d’un tel opus sur scène : messe noire, transe ou suicide collectif. Fuyez avant que d’y rentrer !

Tout est scansion, tension dans ces onze titres, tant qu’on en sort épuisé. Sans qu’au bout du compte on ait compris grand’chose de sa colère, de son rejet du tout. Sans qu’on sache si la posture ne confine pas au bout du compte à l’imposture. Certains parleront de chanson engagée. Soit, mais contre qui, pour quoi ? saez-humaniteC’est bien de faire une liste de sujets de dénonciations comme moi je fais ma liste de courses, encore faut-il construire parfois. Pourfendre la mondialisation, opposer l’humanisme aux réseaux sociaux (d’une chanson à l’autre, ça semble être le leitmotiv), fustiger la société de consommation où toutes et tous se vendent tels des produits… c’est facile dans un micro, ça flatte l’indignation d’une clientèle possiblement révoltée (ça disparait bien souvent comme l’acné), ça fait succès et ça récolte du blé. Démagogique. Facile d’être le révolutionnaire des gondoles de supermarchés. Facile aussi et douteux de chanter « Arrête de m’regarder comme ça / J’pourrais bien faire un attentat / J’pourrais bien m’faire boum-boum je crois / J’pourrais bien m’faire Hiroshima / J’pourrais bien tout péter comme ça » même si son cœur fait boum.

Tout est convenu ici, rien n’est surprenant, comme une liste automatique de dégoûts ; seule la forme fait illusion. Pas longtemps, car tout est répétitif, prise et maux de tête. D’aucuns lui trouveront intérêt au seul fait qu’il remplit les salles sans grande promotion, comme un phénomène. L’argument est léger. Saez est du canal hystérique de la chanson. Sans issue, sans débouché. Je vous l’ai dit : fuyez !

 

Saez, #humanité, Cinq7/Wagram 2018. Le site de Damien Saez, c’est ici ; ce que NosEnchanteurs a déjà dit de lui, c’est làImage de prévisualisation YouTube

30 Réponses à Le canal de Saez

  1. Yannick Vilto 20 janvier 2019 à 11 h 12 min

    Là, Michel je te trouve vraiment sévère, car je l’ai écouté tout l’album aussi, et même s’il n’est pas excellent (les deux précédents étaient bien meilleur) il y a tout de même de chouettes moments, comme la mort ou ma religieuse… Après j’ai entendu dire que le prochain qui va sortir dans quelques jours sera son dernier. Peut-être le sent il que son inspiration s’use…

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  2. Gallet 20 janvier 2019 à 15 h 34 min

    J’ai ressenti la même impression désagréable à deux concerts de Mélismell, Un peu l’impression d’être l’objet, injustifié, de sa colère et de son courroux -cou-cou ..

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  3. stephane valentin 21 janvier 2019 à 11 h 15 min

    Facile… Facile d’écrire, tout à fait d’accord. Comme ton billet d’humeur, car c’est bien de ton humeur qu’il s’agit. La création, sais tu ce signifie la création… Qu’elle ne te plaise pas, tout à ton honneur, en revanche, ton humeur, ton jugement, comme disais Coluche « tu peux les tailler en pointe ».
    Saez est un artiste, un auteur… Il te fatigue, tu peux le dire, mais ne juge pas d’une œuvre, d’une création, que tu ne comprends pas. Laisse les gens, chacun à son libre arbitre. Et sinon, peut-être as tu fait un petit billet pour les arcadians, amir vianey… Je suis pressé de te lire si c’est le cas.

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  4. Lylalo 21 janvier 2019 à 13 h 06 min

    Que ne faut-il pas lire pour constater une fois de plus, tout ce que Saez lui-même décrit de ce genre d’humain comme vous qui publiez ces  »mots »… Rien d’autre que du jugement de valeur et encore !…… Quel sens à un torchon si ce n’est de faire le ménage… Faites le ménage dans vos oreilles et vos pensées, ca sera la recommandation que je vous donnerais au même titre que votre orgueil qui conduit à poster vos  »mots », emplis d’une croyance de  » je sais tout »… Somme toute…

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  5. Delille 21 janvier 2019 à 13 h 08 min

    Une Critique est une critique …, mais comment pourrir un artiste vous le démontrez parfaitement dans votre opinion qui ne reste que la votre , au travers d’une société désabusée on ne fait que suivre la noirceur de vos propos , vous êtes un artiste des critiques, Damien saez est un artiste chantant le reflet de cette société que vous ne voyez pas. Merci

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  6. Moa 21 janvier 2019 à 13 h 41 min

    Il est vraiment trop naz cet article
    Je pense que tous le monde n’a pas les mêmes facultés de compréhension
    Saez

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  7. julien 21 janvier 2019 à 15 h 03 min

    Toujours difficile de commenter ce type d’article parce que soit on tombe sur un électeur de Macron ou bien encore pire de Fillon et donc il n’aime pas la musique contestataire ou bien il ne connaît rien de l’oeuvre qu’il tente de résumer et là c’est plus inquiétant.

    L’auteur ne connaît très certainement pas Notre-Dame Mélancolie, Matin de Pluies, Si, Châtillon sur Seine, Quai de Seine et autres merveilles et donc il résume son avis à l’écoute vite fait d’Humanité.

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    • Michel Kemper 21 janvier 2019 à 15 h 19 min

      A un moment donné, Julien, on donne son avis sur un disque, pas sur toute ou partie d’une carrière ou d’une discographie. Nous ne sommes pas ignorants du passé de Saez, nous pouvons apprécier – c’est mon cas – d’autres précédents disques. Pas celui-là. Faut-il que, si on n’est ni électeur de Macron ni de Fillon, on soit obligé d’apprécier une telle production ? J’ose à peine vous dire (mes écrits et livres l’attestent assez bien) que je suis tenu pour historien de la chanson et particulièrement de la chanson (« chanson », pas « musique ») contestataire. Est-on vraiment là dans la chanson contestataire ? Comme je le dis, posture ou imposture ?

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      • julien 21 janvier 2019 à 16 h 37 min

        « Est-on vraiment là dans la chanson contestataire ? Comme je le dis, posture ou imposture ? »

        Dans ce cas là, vous remettriez en cause 20 ans de carrière pour le seul artiste à refuser de jouer le jeu des médias alors qu’il remplir des salles de concerts et vends des disques.

        Une chanson comme « La mort » fait tout de même écho à l’actualité et pour le coup c’est de la revendication à gauche.

        Répondre
        • Michel Kemper 21 janvier 2019 à 17 h 54 min

          Ici, à NosEnchanteurs, nous chroniquons essentiellement des artistes qui sont « hors médias » : il suffit de consulter les milliers d’articles disponibles (sur des milliers d’artistes, tout de même) pour s’en rendre compte. Damien Saez n’est donc pour nous pas différent des autres. Et ce n’est pas parce qu’il « vend des disques » que nous devrions le traiter différemment. Que je sache, vendre des disques ou remplir des salles n’est pas obligatoirement synonyme de qualité, ou alors vous m’expliquerez Céline Dion ou Maitre Gyms.
          Je dis par expérience qu’il est facile d’écrire une chanson contestataire. Et que d’être « de gauche » n’est pas un brevet, pas obligatoirement un gage de qualité (encore qu’il faudrait s’entendre sur ce qu’est la qualité…). Je connais pas mal de chanteurs « de gauche » aux textes indigents. Puis-je écrire, sans me faire huer, que je connais aussi quelques chanteurs « de droite » aux textes intelligents ?
          Pour répondre à votre exemple, « La mort » ne me semble pas être une grande chanson, encore moins un chef d’oeuvre littéraire. Elle est simplement intéressante par l’interprétation de Saez, pas par sa construction qui est quand même assez facile.

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  8. Saezien 21 janvier 2019 à 15 h 08 min

    La presse protège bien les personnes qui sont au pouvoir et qui s enrichissent sur notre dos!! Vous avez rien compris sur un artiste qui dit ce que beaucoup de monde pense de cette société! ! Nous allons droit dans le mur…triste France

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  9. Jo 21 janvier 2019 à 15 h 13 min

    Pfff !
    Je n’ai jamais rien lu de toi ô tueur de toi même !
    C’est toi que je vais fuir

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  10. kev12stq 21 janvier 2019 à 15 h 48 min

    Je trouve que le terme fuyez est complètement disproportionné.
    on peut faire la critique d’un album sans pour autant balancer un tel pique en fin d’article.ce point de vue est a l’image de ce qu’est l’humanité qui est donc finalement,au même titre que l’album; un non respect de l’opinion contraire…il faut avoir un peu de bon sens sur la critique et comprendre pourquoi certains vont voir saez, achète ces albums…ce point de vue totalement dirigé sent l’article pour faire le buzz!!mais au détriment d’une critique constructive et c’est bien dommage…
    alors oui,on peut se demander effectivement ou on va dans cet album…mais il ne faut pas avoir fait d’étude de journalisme pour se rendre compte très vite que saez n’essaie pas d’enmener quelqu’un quelque part mais de décrire l’évolution de notre société…certains diront que c’est ringard et d’autres trouveront que c’est sublime de vérité…pourquoi faudrait-il automatiquement diriger la pensée vers un point ou un but?…effectivement,c’est la nouveauté dans cet album,nous ne sommes pas dirigé vers une pensée finale.on peut donc en sortir épuisé comme c’est annoncé dans l’article et ne pas comprendre pourquoi!!finalement c’edt peut être ça être un artiste…faire ressentir des choses inexplicables…

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  11. Catherine Laugier 21 janvier 2019 à 17 h 13 min

    Je lis des préjugés face à l’auteur de l’article, montrant que les auteurs de ces points de vue le connaissent sans doute moins bien que lui-même ne connaît Saez, sur lequel sont déjà parus des articles positifs…
    Michel Kemper a donné son point de vue personnel sur cet album. Je dois dire que j’ai eu également du mal à l’écouter. Voilà mes impressions subjectives, liées à un moment d’écoute et à un chapitre d’une œuvre.

    L’album renoue avec le J’accuse de 2010, mais tourne à l’obsession déclinée à l’infini d’une civilisation décadente et de la vacuité vénale des réseaux sociaux, sur des litanies ponctuées de temps en temps de violon ou de chœurs. Pour rester objectifs, certains parlent d’arrangements complexes. Dont acte, trop pour moi sans doute. Seuls quelques airs rock, tels J’envoie échappent à l’absence de mélodie. Ou Burka, en espérant que le message révolutionnaire : « Moi j’dis les moches en burka et puis les bonnes en bikini » soit à prendre au deuxième degré. Mais tout est terriblement répétitif. On a compris, et souvent, on est d’accord sur le fond du message.
    La langue est volontairement crue et la dénonciation vise les femmes, même si on peut considérer ça comme une image de la puterie en général, se cachant parfois sous la métaphore religieuse. Le message de l’attentat n’est pas loin de celui qu’on a reproché à Orelsan dans Saint-Valentin. La conclusion plus douce à l’oreille, Ma religieuse, peut s’entendre comme un clin d’œil à Ma Môme de Ferrat. C’est une ode à la liberté, celle qu’aucune censure politique ou religieuse ne baillonnera.
    C’est un procédé que Saez avait utilisé dans Le Manifeste avec Mon terroriste, faisant penser à Mon légionnaire, mais dénonçant en fait le terrorisme sans bombes ni lames de nos pseudos élites.

    « Elle a les yeux qui chialent mais le cul qui dit oui » étant la phrase la plus poétique de l’album, relativement à une description plus prosaïque : « Elle aimait se faire monter dans les chiottes ou dans les greniers », ceux qui appréciaient Saez pour sa poésie mélancolique, sa révolte et sa sensibilité déchirée, celle du Manifeste ou d’albums antérieurs, seront déçus.
    Ceux qui aiment la chanson [fusion de mots qui ont du sens et des sens, et de musique construite, générant émotion et sensations, NDLR] aussi.
    Les nihilistes prêts à se mettre une balle dans la tête (on espère pas dans celle des autres) aimeront sans doute.

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  12. Marie Combras 21 janvier 2019 à 18 h 13 min

    Je viens de fureter sur une page facebook sur Saez. Mais c’est quoi ce mec : un nouveau gourou ? Tout serait de la merde sauf lui ? Il faut que ses fans se prosternent et lui obéissent en tout point ? Pour reprendre le terme de kemper : oui, fuyez-le ! d’urgence !!!

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    • Joss 21 janvier 2019 à 18 h 27 min

      Ce qui m’étonne c’est qu’officiellement sa page Facebook a été supprimée. Je ne pense pas que vous ayez vu sa page facebook à lui si ? Sans doute une page gérée par des fans et qui forcément soutiennent leur artiste.
      Pour le côté nouveau par contre n’oubliez pas que ça fait quand même 20 ans qu’il est là . Et pourtant je n’ai pas souvenir d’alertes particulières comme quoi il serait un potentiel gourou.

      Ne vous inquiétez donc pas, ses fans se portent donc très bien j’en suis certain.

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  13. Joss 21 janvier 2019 à 18 h 21 min

    Bonjour Michel,

    La magie de google fait que même si je n’avais jamais entendu parler de vous avant cet article il m’y emmène sans que je ne demande rien.

    Je regrette cependant votre point de vue. Je le regrette car il semble en effet manquer de compréhension. Cela se ressent tellement lorsque vous essayez d’analyser la pochette de l’album. Voyez vous réellement une roulette russe ? Alors si tel est le cas c’est que vous êtes bien loin de comprendre ce qui est chanté dans cet album. A la limite voyez y un « jeu’ comme on peut le voir dans le film « nerve » si vous désirez vous rapprocher de cette image de roulette russe mais je pense que l’envisager sous forme « prise d’otage » / menace serait plus approprié.

    Enfin, je ne veux pas rentrer dans l’éternel débat du contenu de cet album car je pense en effet qu’il y a tellement matière à débattre que si l’on s’y met par commentaires interposés nous n’arriverons de toute façon à rien.

    Cependant je déplore vraiment votre « fuyez avant que d’y rentrer ». Comment pouvez vous conseiller de fuir un concert sans avoir la moindre idée de quoi il va être composé ?
    J’ai eu la chance de vivre plusieurs concerts de cet artiste et alors que peut-être j’aurais pu être perplexe en sortant du premier, je me suis rendu compte de ce qu’il en est.
    Damein SAEZ est un homme de scène. Un homme de scène comme on en voit peut. Il n’est pas un homme de scène pour le visuel contrairement à ce que beaucoup sont lorsqu’on parle de ça, mais pour les coeurs.
    Il est réellement capable de partager ses sentiments, de les communiquer. Essayez donc d’écouter chatillon sur seine, elle ne peut vous laisser indifférent, et cela est encore plus intense sur scène.

    Alors s’il vous plait, si vous voulez parler d’un album, parlez de cet album. Mais ne mélangez pas cela avec ses concerts.
    Surtout quand un album est déjà annoncé entre celui que vous critiquez et les dates de ses tournées.

    Peu d’artiste sont capables comme lui de faire des concerts de plus de 2h. Rares sont ceux à avoir un répertoire si varié qu’ils peuvent prétendre faire leur propre « première partie ».

    Alors si vos lecteurs s’amusent à lire vos commentaires, je ne pourrai leur dire qu’une chose.
    N’hésitez pas à aller voir cet homme en concert. Il restera un des plus grands de la chanson française. Sans aucun doute de la lusique actuelle en tout cas.

    Personnellement j’ai mes places, j’irai, en attendant je me régale avec #humanite et j’ai hâte d’écouter à dieu.

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  14. JulienC 21 janvier 2019 à 18 h 49 min

    Je suis saez depuis son album « jours étranges », il est toujours au top, pas besoin de promo ou de lecher le c.. des présentateurs TV ou radio. Bravo à toi Damien !!

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  15. JM 21 janvier 2019 à 19 h 45 min

    M. Kemper bonjour,
    Et vous que faites vous pour apporter des solutions…rien, absolument rien si ce n’ est donner votre avis personnel sur les créations des autres….la critique est facile…la talent l est beaucoup.
    Vous semblez exceller en critique…pour le talent…ah oui, il n y a pas de fautes d orthographe
    Bien à vous

    Répondre
  16. Seb 21 janvier 2019 à 21 h 52 min

    À voir les réactions, vous avez pris la foudre Michel, et c’est mérité !

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  17. Vibrocop 22 janvier 2019 à 0 h 12 min

    Nul ! La presse comme le net et ses accusateurs non public donné toujours l’impression de vouloir être au dessus des masses. Cet article est tout juste au dessus du niveau une fosse, septique !
    Saez est un grand dans le texte. Faut traverser la rue pour trouver des idiots qui juge le travail d’une vie.

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  18. Hallé 22 janvier 2019 à 7 h 56 min

    Il a pas à dire au fans de Saez de fuire celui-ci. Il aime pas point.
    Non mais.

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  19. Michel Kemper 22 janvier 2019 à 13 h 36 min

    Mis à part les intégristes de tous poils, fou de dieu ou de daesh, supporters du PSG ou de Marseille, il n’y a rien de plus stupide, de plus c… qu’un fan. Etre fan c’est être fanatique. C’est ne plus rien entendre, ne plus rien penser par soi-même, encore moins réfléchir. C’est être con-damné à abdiquer ce qui lui reste d’intelligence au seul service de son idole. Il n’y a pas de fans chez les animaux : l’animal est donc moins bête que l’homme. L’animal ne risque pas d’idolâtrer Saez ou quiconque. L’animal est sérieux, le fan est simplement consternant, désespérant.
    Quoi qu’il en soit, le fan ne peut s’opposer à la libre expression, pas plus qu’à la liberté de la presse. Vous pensez que Saez est un dieu, moi je dis que son dernier album est lamentable, facile, démago. Restons-en là.
    Mais vous, puisque vous êtes sur ce site, restez-y. Et constatez qu’il n’y a pas QUE Saez dans la vie, dans la chanson. Mais des milliers d’autres artistes. L’homme est un animal doué de curiosité, semble-t-il. Alors conduisez-vous en homme, allez découvrir ce que nous ne connaissez pas encore, d’autres sensibilités, d’autres fragrances, d’autres façons de chanter, d’autres façons de faire de la « chanson engagée », qui plus est « de gauche ». Et, avant de porter un jugement sur moi à propos de ce seul article sur Saez, allez-lire mes autres articles. Quitte à faire, lisez aussi mes livres. Ensuite, seulement ensuite, vous pourrez porter sur moi un avis critique, positif ou négatif je m’en fous, mais instruit. Pas avant, sauf à n’être que des moutons qui tous bêlent sans savoir pourquoi.

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    • Joss 23 janvier 2019 à 14 h 23 min

      Je pense avoir mal lu ou mal compris ce que tu essaies de montrer ici.

      Que signifie cette comparaison avec les animaux ? Es-tu vraiment certain de ce que tu avances d’ailleurs ? Car dans ton explication du fan qui suit son idole sans réfléchir j’y vois personnellement l’image du mouton qui suit le chef du troupeau quitte à se jeter dans le ravin si c’est pour suivre le chef.
      N’est-ce pas l’image que tu donnes ?

      Car personnellement j’ai plutôt envie de te retourner le compliment. Te dire que ce texte que tu as écris a justement pour but d’empêcher les gens de réfléchir par eux mêmes. En donnant un avis néfaste, en conseillant de fuir plutôt qu’en encourageant à se faire son propre avis tu es bien le premier à décourager les gens de réfléchir.

      Enfin, si tu penses ça de Saez c’est que comme je le pensais tu n’as pas compris son message qui est justement là pour te faire réfléchir. En effet une écoute furtive ne suffira généralement pas et il faut se plonger dedans pour en sortir d’avantage que la simple apparence.

      Enfin, en tout cas merci de montrer que cet article à défaut d’être bon n’est là que pour faire du clic, pour attirer le lecteur afin qu’il puisse ensuite découvrir le reste. Un belle démonstration de ce qu’est l’information, l’actualité dans notre monde actuel.

      Et sois rassuré, si j’aime beaucoup Saez j’aime également beaucoup d’autres artistes. Malheureusement, peu ont su me convaincre par un répertoire aussi riche que celui de Saez.
      Et dernier petit détail, je ne me permettrai pas de juger ta personne. Ce n’est pas de mon ressort en lisant un article. Par contre oui je me permets de penser que tu te trompes dans cet article et que ta démarche est maladroite.

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  20. julien 22 janvier 2019 à 16 h 03 min

    Michel vous n’avez pas compris.

    Votre article sur Pandore le démontre très bien, parce que neuf, jeune, vous en faîtes un article positif pourtant à l’écoute des chansons on est bien loin d’un titre de « Messina ».
    Vous êtes donc comme beaucoup de chroniqueurs dans la recherche de la nouveauté au détriment de la qualité. « A chaque mots de leurs apôtres », c’est du Saez de « Jours étranges », on est loin très loin de Notre-Dame Mélancolie par exemple. On est loin de « Mon européenne ».

    « Tout y est beau, paroles musique et interprétation, bien en place, passionnant. « Je suis poème, je suis morose / Je suis l’élan qui s’entrepose… »

    Ok…

    D’une manière générale, Frédéric Bodin représente assez bien ce qu’on peut trouver sur votre site, Damien Saez est un écorché vif.
    Voir Grand Corps malade dans le top en dit aussi long. On est un peu ce que France Inter est à la classe ouvrière.
    On pense cliquer sur Acrimed et se retrouve sur Le Nouvel Obs.

    Bien cordialement.

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  21. André Robert 26 janvier 2019 à 10 h 07 min

    Je n’interviens pas dans le débat pour parler de Damien Saez, que je connais peu, mais pour faire deux remarques :
    - Ce n’est pas la première fois ici que les fans d’un artiste sont assimilés à des fanatiques. Si c’est indiscutable étymologiquement, c »est ne pas prendre en compte les glissements de sens dans une langue vivante. (Personne aujourd’hui ne songerait à de la « stupéfaction » en entendant le mot « étonnement » , et pourtant c’était son sens premier-le fait d’être frappé par le « tonnerre »). Alors, bien sûr, on peut rencontrer des fans « fanatiques » (comme des gilets jaunes casseurs ?) mais il y a aussi des fans « bon enfant ».
    -J’attends d’un critique qu’il m’informe et me donne son avis, quel qu’il soit. C’est très souvent le cas ici et je m’en réjouis. En revanche, j’ai du mal avec les injonctions du genre « fuyez » ;
    (Mais peut-être ne s’agissait-il que d’un « glissement de sens » ? ! Ou alors le désir de faire le buzz ? ! Si c’était le cas c’est réussi !)

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  22. Jerome 10 février 2019 à 3 h 49 min

    Cher Michel
    Par un hasard quelconque je viens de tomber sur votre critique.
    Je ne laisse jamais de commentaires mais aujourd’hui je n’ai pas pu me retenir.
    Donc trois petites choses:
    - « quel peut être le rendu d’un tel opus sur scène[...]Fuyez avant que d’y rentrer ! »: je comprends qu’on n’aime pas l’album mais cela n’a rien à voir avec de la critique. Un conseil, allez voir un de ces concerts et refaite une critique après.
    -vous décidez de citer deux chansons dans votre article. Je pense que si vous vouliez montrer que l’album était mauvais vous n’auriez pas du citer « l’attentat » (mais bon, peut-être que vous ne connaissez pas Mano Negra).
    - »remplir des salles n’est pas obligatoirement synonyme de qualité, ou alors vous m’expliquerez Céline Dion »: wtf!!!!!!! Franchement, je n’ai aucune affection pour Celine Dion ni pour ces chansons mais si il y a quelque chose qu’on ne peut pas lui enlever c’est sa qualité (je peux vous expliquer Celine Dion en 7 mots et plein de petits points: 2 oscars, 3 golden globes, 8 grammy,……………).
    En tout cas, merci, vous m’avez fait passer une bonne soirée.

    Répondre
  23. Fabien 10 septembre 2019 à 14 h 48 min

    Bonjour, plus que la critique de l’album et du personnage, qui ma foi, est une énième redite de ce que l’on peut lire depuis toujours par les « bien pensants » sur Saez.
    Ce que je ne comprends pas et ne comprendrai jamais, c’est tout ce foin sur sa musique et ses paroles.
    Saez est un punk, il ne s’en cache pas et le revendique, pourquoi s’étonner à chaque foi sur ses paroles rebelles et sur sa musique.

    Intéressez vous au mouvement punk des années 70 (sex pistols, clash,etc… ), aux groupes français alternatifs des années 80 (Bérus, Cadavres, etc…) et vous retrouverez tout l’univers de Saez.

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    • NosEnchanteurs 10 septembre 2019 à 15 h 30 min

      Le simple usage du terme « les bien pensants » induit tout le reste, comme si Saez était une forteresse intouchable toujours en proie aux attaques extérieures des bien pensants. Saez est un artiste comme un autre, qui s’expose comme tout personnage public au regard public, à la critique publique. Le fait d’être estampillé « rebelle » n’interdit pas autre chose que des poncifs.

      Répondre
  24. Fabien 13 septembre 2019 à 12 h 01 min

    Merci pour votre réponse, je me sens beaucoup plus en phase avec vous. Bien que je ne comprenne pas votre dernière phrase.
    Je n’ai jamais parlé de rebelle ou quoi que se soit mais de mouvement punk et du do it yourself mais bon pas grave, chacun pense comme il veut et je dois être trop vieux.

    Répondre

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