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Les nuits de Michel Kemper

Mes nuits de concert sont plus belles que vos soirées télé : la suite est prévue pour juin 2018 (photo DR)

Mes nuits de concert sont plus belles que vos soirées télé : la suite est prévue pour juin 2018 (photo DR)

Depuis les Cent ans de Chanson Française[1] de Chantal Brunschwig, Louis-Jean Calvet et Jean-Claude Klein, parus il y a maintenant quarante cinq ans, peu d’ouvrages ont tenté un répertoire des chanteurs d’hier et surtout d’aujourd’hui. Le dernier sérieux en date demeure La Chanson pour les Nuls[2], de Bertrand Dicale, malgré ses omissions criantes et douloureuses. Bien entendu, les revues Paroles & Musique et Chorus ont constitué une encyclopédie historique et vivante, presque exhaustive, de la chanson jusqu’en juin 2009. Hélas, depuis la disparition brutale de cette «  bible  », aucun ouvrage ne constitue une source d’information satisfaisante pour un public avisé ou simplement amateur.

COMPLETEMENT A L’OUEST !  Kemper, la ville et le Michel, sont bien complètement à l’Ouest ! La ville géographiquement parlant et le Michel en tant que chroniqueur de chanson, tellement ses écrits diffèrent d’une écriture trop rigide, trop propre, trop lisse. Après « Si Sarkozy m’était chanté », voilà « Mes nuits de concert sont plus belles que vos soirées télés ». Des spectacles auxquels Michel a assisté au fil des ans. Les artistes méconnus ou connus d’un public plus large sont à l’affiche, avec de la diversité et sans aucune hiérarchie. Cela reste fidèle à NosEnchanteurs. Les artistes foisonnent… jamais dans l’adulation ou le coup de flingue, tout est nuancé… le bougre était bien présent dans les salles ou dans les festivals. Je pourrais écrire qu’aucun détail ne lui échappe… il n’en est rien puisqu’il évoque « l’artiste » et le côté matériel sert de support. Il y a de la verve, de la passion, pour tenter de nous faire vivre ces soirées magiques. Chacun de nous pourra retrouver des artistes que nous aimons. Mais j’avoue qu’il est intéressant de découvrir et une chronique réussie incite à cela ! Tout est écrit dans la bonne humeur, c’est parfois lyrique et un tantinet excessif… Mais, n’est-ce pas pour provoquer le débat ? Allons, allons, c’est bien et ça crée de l’ambiance quand le respect demeure de part et d’autre !  Un petit reproche concernant la chronique sur mon ami André Bonhomme : « André Bonhomme est un vieux monsieur, un troubadour qui tranche avec l’âge de ses musiciens » écrit Michel… Certes Michel mais, dans l’âme, notre ami Dédé et non Monsieur Bonhomme est jeune à en faire frémir tout une horde de jeunes vieux traditionnalistes, dans l’esprit. Je suis assez d’accord avec le reste de la chronique. Je n’ai pas tout à fait fini le livre, il occupe mes instants de pause postale. Globalement (comme dirait mon ancien chef), le lis avec plaisir car un livre, mine de rien, c’est plus facile agréable à suivre qu’un site sur internet. Mais, que c’est dur de faire publier un livre sur la chanson, d’oser emprunter des chemins buissonniers. Pour terminer, comme dirait Bernard Joyet dans ses concerts, « la télé on peut l’allumer à 20 heures, mais pour regarder un DVD », quand l’actualité chanson se faire rare en certaines contrées. MARC POMMIER Chronique promise au prochain numéro de La Lettre anonyme (n°36). Grand amateur de chanson et de poésie, par ailleurs homme de lettres car facteur, « Marco » Pommier est chroniqueur et poète. Il publie ses poésies par des recueils.

COMPLETEMENT A L’OUEST !
Kemper, la ville et le Michel, sont bien complètement à l’Ouest ! La ville géographiquement parlant et le Michel en tant que chroniqueur de chanson, tellement ses écrits diffèrent d’une écriture trop rigide, trop propre, trop lisse. Après Si Sarkozy m’était chanté, voilà Mes nuits de concert sont plus belles que vos soirées télé. Des spectacles auxquels Michel a assisté au fil des ans. Les artistes méconnus ou connus d’un public plus large sont à l’affiche, avec de la diversité et sans aucune hiérarchie. Cela reste fidèle à NosEnchanteurs. Les artistes foisonnent… jamais dans l’adulation ou le coup de flingue, tout est nuancé… le bougre était bien présent dans les salles ou dans les festivals. Je pourrais écrire qu’aucun détail ne lui échappe… il n’en est rien puisqu’il évoque « l’artiste » et le côté matériel sert de support. Il y a de la verve, de la passion, pour tenter de nous faire vivre ces soirées magiques. Chacun de nous pourra retrouver des artistes que nous aimons. Mais j’avoue qu’il est intéressant de découvrir et une chronique réussie incite à cela ! Tout est écrit dans la bonne humeur, c’est parfois lyrique et un tantinet excessif… Mais, n’est-ce pas pour provoquer le débat ? Allons, allons, c’est bien et ça crée de l’ambiance quand le respect demeure de part et d’autre !
Un petit reproche concernant la chronique sur mon ami André Bonhomme : « André Bonhomme est un vieux monsieur, un troubadour qui tranche avec l’âge de ses musiciens » écrit Michel… Certes Michel mais, dans l’âme, notre ami Dédé et non Monsieur Bonhomme est jeune à en faire frémir tout une horde de jeunes vieux traditionnalistes, dans l’esprit. Je suis assez d’accord avec le reste de la chronique. Je n’ai pas tout à fait fini le livre, il occupe mes instants de pause postale. Globalement (comme dirait mon ancien chef), le lis avec plaisir car un livre, mine de rien, c’est plus facile agréable à suivre qu’un site sur internet. Mais, que c’est dur de faire publier un livre sur la chanson, d’oser emprunter des chemins buissonniers. Pour terminer, comme dirait Bernard Joyet dans ses concerts, « la télé on peut l’allumer à 20 heures, mais pour regarder un DVD », quand l’actualité chanson se faire rare en certaines contrées.
MARC POMMIER
Chronique extraite du numéro 36 de La Lettre anonyme. Grand amateur de chanson et de poésie, par ailleurs homme de lettres car facteur, « Marco » Pommier est chroniqueur et poète. Il publie ses poésies par des recueils et anime le blog Tout m’étonne : www.tout-m-etonne.com

A l’heure d’internet, NosEnchanteurs est sans aucun doute la référence la plus complète en la matière. Oui, mais l’odeur du papier, la caresse des pages sous les doigts, seul le livre peut les satisfaire. Et puis il y a des tas d’endroits où il demeure plus pratique, plus maniable, plus facile à lire.

C’est sans doute ce qu’a pensé Michel Kemper lorsqu’il a décidé de donner un prolongement matériel à son site préféré.

Kemper est un passionné. Je suis certain que son projet est de faire une encyclopédie toujours actualisée, complète, internationale, cosmique  ! Je sais qu’il veut faire partager sa passion avec un enthousiasme exubérant et ravageur, avec les mots les plus aiguisés pour toucher les zones sensibles afin que ses lecteurs vibrent avec la même intensité que lui. Il est sincère dans ses élans. Il aime tout, ou presque, même simplement un peu, Alors il lui faut faire des choix draconiens dans les priorités et je suis certain qu’il a dû souffrir en repoussant à plus tard tous ceux dont il n’a pas pu nous parler cette fois-ci. Cent-vingt-deux artistes sont cependant chroniqués dans son ouvrage Mes Nuits de Concert sont plus belles que vos Soirées Télé. Des noms connus ou à connaître  : Olivia Ruiz, Alain Sourigues, Lily Luca, Rémo Gary, Bénabar, Flavia Perez, Jean Guidoni, Béa Tristan… Des instantanés pris sur vif, sur la scène, lors d’un festival, et restitués avec tendresse, vigueur, facétie, colère, humour, d’une plume agile (oui, je sais, c’est un cliché éculé  : il utilise un clavier, comme tout le monde, mais il n’en reste pas moins agréable à lire) ; un cahier de photos signées Anne-Marie Panigada, tout autant passionnée de chanson ; une préface de Romain Didier, que vous faut-il de plus ?

MICHEL TRIHOREAU




[1] Editions du Seuil, 1972, nouvelle édition en 1981 ; [2] First Editions, 2006.

Pour commander cet ouvrage, c’est ici. Ou auprès de Michel Kemper, par message privé facebook. Dédidace Michel Kemper le mercredi 13 septembre à L’Erudit à Unieux (Loire), les 15, 16 et 17 au stand EPM du Village du livre à la Fête de l’Humanité à La Courneuve, le 23  à La Rochelle (Charente martime), le 29 au Café du boulevard à Melle – sous réserve – (Deux Sèvres) et le 30 à La Grange bleue à Bessines (Deux Sèvres)

Pour consulter « La lettre anonyme » (de Marc Pommier), c’est ici.

Une réponse à Les nuits de Michel Kemper

  1. Joel Luguern 19 septembre 2017 à 12 h 54 min

    J’avais bien aime la biographie de Lavilliers et le livre sur Sarko et les chansons. Gardez-moi, s’il vous plait, un exemplaire de ce livre.
    Je l’acheterai des mon retour du Viet-nam, ou je travaille jusqu’a la fin octobre.

    Répondre

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