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Guy Demaysoncel vous dessine en ses pensées

guy7Lisa Bresner, romancière, poétesse, sinologue, s’est suicidée à Nantes à 35 ans, en 2007. Camille Claudel, sculptrice, est morte dans un asile du Vaucluse à 78 ans, en 1943. Le douanier Henri Rousseau, mort de la gangrène en 1910, a peint la jungle sans jamais quitter la France. Alexandre Calder, peintre et sculpteur américain, créateur de mobiles et de stabiles avait créé un cirque miniature animé, en 1927. L’écuyer Philippe Astley inventa le cirque moderne en 1768. Clément Ader fut le premier homme à faire décoller un engin motorisé, en 1890. Le Constellation est un avion de ligne à hélices, mis en service en 1943, qui a volé jusqu’en 1990.

Le lien entre ces faits appartient davantage à la poésie qu’à la pensée rationnelle. Ajoutez quelques petits cafés de Lorraine, un dromadaire au bal des dunes, une règle, une gomme, beaucoup d’amour et de tendresse, et vous aurez le nouvel album dessiné par Guy Demaysoncel.

Des souvenirs qui ont marqué nos émotions artistiques ou simplement humaines, comme les images d’un livre d’Histoire auquel on tient et que l’on partage dans l’amitié.
Des chansons hors du temps, parce qu’on peut parler du Sahara sans évoquer Al Qaida et sans étaler de dépliant touristique : « Ce cri de fond de gorge, de dignité blessée / C’est la voix de l’islam qui fait chanter les âmes / La voix du fond des âges qui invite au voyage… »

Des ballades aux mélodies rythmées avec délicatesse mais sans faiblesse, quelques notes d’accordéon pour la touche nostalgique et l’on se sent dériver dans les pensées de l’auteur.

Fasciné par le cirque, à huit ans il construit un chapiteau modèle réduit. Il découvre très tôt le plaisir de lire et d’écrire. Plus tard, il apprend la photographie, la guitare et se lance dans la chanson. Son premier album, Chansons d’outre-cordes, paraît en 1974 ; il en fera un ou deux par décennie. En 1984 il parcourt la France à vélo et publie le récit de ses aventures cyclistes par les chemins de traverse. Quelques années plus tard, il crée son propre cirque, en Mayenne, le Reverdy Circus. La chanson demeure au cœur de ses activités multiples : pour ses cinquante ans, il s’offre même l’Olympia.

Les yeux émerveillés de l’enfance qui conduisent le vagabondage des rêves, associés à une pratique pointilleuse des techniques et à l’expérience quotidienne des différentes activités de sa vie, font de cet artiste un personnage libre et attachant. Quitte à se surprendre lui-même, fin maître de l’équilibre, il n’a pas fini de nous surprendre.

 

Le site de Guy Demaysoncel, c’est ici. Pas de vidéo correspondant à ce nouvel album, quitte à faire nous remontons le temps, en 1992 pour cette chanson de l’album « Chanteur d’écriture », Les mots sont les oiseaux de la parole 
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Une réponse à Guy Demaysoncel vous dessine en ses pensées

  1. Danièle Sala 23 juin 2015 à 10 h 03 min

    Je découvre Guy Demaysoncel , et j’imagine cet album comme un inventaire à la Prévert d’évènements humains qui ont marqué sa vie, hétéroclite et poétique . Un équilibriste dans le grand cirque de la vie . J’ai trouvé cette vidéo extraite d’un spectacle de chansons poétiques au théâtre Clavel en septembre 2008, avec Myriam Clavel .
    http://www.dailymotion.com/video/x799yb_0809-demaysoncel-myriam-clavel_creation

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