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Florent Nouvel « Réponse à Robert Ménard »

florent nouvelTu peux t’appeler Charles-Édouard
Tout en étant smicard
Tu peux t’appeler Mustapha
Et boire un p’tit coup parfois
Tu peux même t’appeler François
Et être de gauche une fois sur trois
Mais y’a un truc qui est sûr, Ménard
C’est qu’c'est un vrai nom d’connard !
 
Florent Nouvel
 
Paroles et Musique de Florent Nouvel. Inédit discographique (6 mai 2015)
 
En réaction à l’affirmation de Robert Ménard, maire extrême-droite de Béziers, qu’il organise des statistiques ethniques d’élèves dans sa commune. Affirmation qu’il a lui-même démenti dès le lendemain et qui fait non seulement l’objet d’une enquête et de vives indignations des forces républicaines de ce pays. « Un tel fichage est interdit par la loi. Ficher des enfants selon leur religion, c’est renvoyer aux heures les plus sombres de notre histoire », a déclaré le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve.

9 Réponses à Florent Nouvel « Réponse à Robert Ménard »

  1. Floréal Duran 7 mai 2015 à 8 h 23 min

    Le texte est spontané comme peut l’être un coup de gueule. Il a du punch. Dommage que musicalement il ne repose que sur trois pauvres accords de guitare. L’intention étant louable et salutaire, Florent Nouvel est pardonné.

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  2. catherine Laugier 7 mai 2015 à 13 h 05 min

    Toujours engagé, plus dans l’émotion, en hommage à Florence Aubenas, son roman éponyme et à toutes les femmes exploitées et oubliées: Sur le Quai de Ouistreham: https://www.youtube.com/watch?v=8orwKrokM9s

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  3. natasha bezriche gastinel 7 mai 2015 à 23 h 48 min

    salut à Vous… Oh là là, voilà que je flippe ! Il sévit encore et , toujours …Je vous avoue que je retourne bravement, vaillamment
    chanter vers Béziers ( à Montblanc salle des ANARTSITES), les 5 et 6 juin prochains… dans cette salle ou l’an dernier en Avril, je n’ai pas pu donner mon spectacle autour de Léo Ferré, puisque j’ai été interdite de séjour, et que l’annulation de mon spectacle a été précédée de commentaires plus que blessants et affligeants… La salle avait été fermée, par les gendarmes, munis d’une injonction du procureur adjoint de la rép. de Béziers ,le soir même où je devais chanter, sous couvert d’arguments-prétextes , mettant en avant la sécurité des spectateurs !(salle qui a ré ouvert à peine quelques jours plus tard)!!??!!…ça se tenait à Roujans…tout près de Béziers;. R.Ménard donnait le ton…Aujourd’hui la salle est partie s’implanter à Montbanc , mais ça reste dans le même secteur!! bon mais je l’annonce : quoiqu’il arrive cette fois, je chanterai même si c’est sur le trottoir !

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    • Eric. C. 8 mai 2015 à 8 h 49 min

      Non madame Bezriche, on ne peut pas vous laisser affirmer tout et n’importe quoi. Ce qui s’est passé l’an dernier aux Anartistes, alors domiciliés à Roujan, n’a rien à voir avec Ménard et ses copains. Roujan est assez éloigné de Béziers, le savez-vous : c’est pas limitrophe. La salle des Anartistes a été fermée quelques jours du simple fait d’un zèle administratif de jeunes gendarmes en raison d’un document administratif qui n’était pas à jour aux Anartistes. C’est tout et ça n’a strictement rien à voir avec vous. Vous avez déjà dit, entre autre sur ce site je crois, que vous avez reçu des menaces mais sans jamais étayer vos accusations, sans en apporter la moindre preuve : vous auriez du mal. Attention de ne pas profiter d’un Ménard à cinquante kilomètres de Roujan pour apparaître comme une victime de l’intolérance : ce n’est pas ainsi, madame, que vous gagnerez en spectateurs : le jeu est bien trop dangereux pour s’y livrer. Ne profitez pas d’une menace réelle pour faire votre promo, car le jour où ce sera vrai, personne ne viendra à votre secours.

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      • natasha bezriche gastinel 9 mai 2015 à 0 h 44 min

        Bonsoir,
        En effet, surfer sur une vague aussi nauséabonde pour faire « promo » serait plus que malvenu, voire indécent. Pour le reste cette « affaire » a été jugée au tribunal à BÉZIERS en septembre dernier. Quant aux propos que j’ai essuyé, nul secours ne peut y remédier.

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        • Eric. C. 9 mai 2015 à 8 h 43 min

          Les anartistes ont bien été convoqués au tribunal, mais pas vous : vous n’êtes rien dans l’affaire si ce n’est le regrettable dégât collatéral du zèle administratif de nos pandores. Mais vous essayez encore de tirer la couverture à vous en laissant croire qu’il y a eu jugement sur votre « affaire ».. Quelle affaire ? En retournant chez les anartistes, ne nous parlez plus de ça : on va tous éclater de rire. Tant que vous n’en fournirez pas les preuves incontestables, vos propos sont de votre seule imagination, de votre mytho. Surfer sur une telle vague nauséabonde pour faire promo est plus que malvenu, voire indécent : vous le dites vous-même. C’est quand même encore ce que vous venez de faire. Regrettable, madame.

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          • natasha bezriche gastinel 10 mai 2015 à 14 h 52 min

            Bonjour,
            Chacun peut croire, ou « éclater de rire », ne pas croire, penser que c’est: histoire de » tirer la couverture à soi »…
            Les gérants de cette petite salle de spectacle vous renseigneront certainement sur ce qui au départ à déclenché le « zèle administratif de nos pandores ». Après ça: Oui c’est exact, il y a eu des dommages collatéraux, suite à ce litige, et sans me placer en victime, j’affirme en avoir fait les frais à différents niveaux (car mes compagnons artistes aussi du coup). Je cherche pas à convaincre, ni à me justifier face ceux qui doutent. Je ne suis pas procédurière, je place mon énergie dans ce qui est important, essentiel , voire vital pour moi. Je ne vais pas au tribunal, ni ne porte plainte à chaque fois, que quelques incertains, se comportent mal verbalement à mon égard.
            Le motif 1er de cette « affaire » et la convocation au tribunal concernait bien, en effet , la fermeture de salle des « anartistes » et rien d’autre.
            Mais pour ma part, ça ne me fait pas rire car je sais les propos blessants qui m’ont aussi été adressés dans le sillage de cette injonction de fermeture de la salle et qu’on puisse en douter ou non, n’y changera pas grand chose et donc si mon vécu ne semble pas crédible , c’est entendable: « Imagination, mytho » ou autres qualificatifs…
            Mon regret est de m’être laissé aller à parler de ce que ça m’avait fait vivre. J’aurai dû faire silence en effet . Je ne suis pas adepte des polémiques alors à chacun de penser et croire ce qu’il souhaite.
            Bonne journée à vous.
            .

  4. Michel TRIHOREAU 8 mai 2015 à 8 h 21 min

    Je ne sais pas si celle-ci survivra au fil des siècles, mais c’est exactement de la chanson de circonstance. Elle aurait pu figurer parmi les 380 autres évoquées dans le livre que j’ai consacré aux chansonniers de tous les temps (voir NosEnchanteurs, http://www.nosenchanteurs.eu/index.php/2015/04/24/article-de-circonstance-pour-livre-en-tous-points-passionnant/).

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  5. NosEnchanteurs 8 mai 2015 à 11 h 47 min

    De la réactivité de la chanson de circonstance… Deux disques parmi les parutions de ces derniers jours, sur lesquels nous reviendrons : le nouveau Cabrel, In extremis, et le nouveau Chelon, La belle endormie.
    Si ce n’est le disque sur Dylan il y a deux ans, Cabrel n’avait pas sorti d’album original depuis sept ans. Il s’en est passé des choses depuis. Et lui de nous sortir, en première place de son opus tout neuf, une chanson sur Nicolas Sarkozy. Non le président de l’UMP, ou celui de « Les Républicains », de Bygmalion ou de Bismuth, non non. Sur le président de la République que Sarko fut. Au moment où Hollande fête ses trois ans à l’Elysée, Cabrel accuse un retard certain.
    Georges Chelon, lui, sort un disque sous-titré Charlie avec sur la pochette – c’est rare – un slogan : « Depuis ce triste mercredi, là-haut tout le monde est Charlie. » Chelon est un peu plus rapide, qui a écrit une chanson sur l’événement tragique du 7 janvier dernier : J’ai peur.
    Quant à Florent Nouvel, c’est le chanteur qui chante presque plus vite que son ombre : c’est aussi ça la chanson et on a tendance à l’oublier, pas qu’un long processus aux coûteuses productions. Comme chante Ferrat, Je ne suis qu’un cri. La chanson en est un.

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