Eurovision, le choc ! Un scoop de NosEnchanteurs…
Ah ! L’Eurovision ! (photos DR)
C’est du lourd, c’est de l’info, c’est du scoop que vous balance aujourd’hui votre site favori !
Vous l’imaginez bien, pour que NosEnchanteurs vous parle de l’Eurovision, qui est tout de même quelque part le symbole absolu de cet abêtissement collectif librement consenti contre lequel nous luttons au quotidien avec nos petits moyens, c’est que l’évènement est de taille, et pour tout dire, aussi inespéré qu’inattendu… Une certaine Fleur Pellerin, ministre de la Culture de son état, ne serait pas pour rien dans ce que nous allons vous annoncer, mais chuuuut, impatients Enlecteur, un peu de suspense ne fait jamais de mal, et cette nouvelle qui vient de tomber est tellement énorme qu’elle mérite bien quelques instants de votre délétère attention…
L’Eurovision, outre ses 195 millions de téléspectateurs, c’est aussi, malheureusement, l’image que l’on s’en fait souvent, ses paillettes, ses playbacks, ses chorégraphies hasardeuses, ses rivalités artistico-géopolitiques et ses navrants commentateurs… Et puis, avouons-le, nos petits cœurs chauvins se désolent que nulle victoire hexagonale (mmm ? non, rien…) ne soit venu éclairer de sa lumineuse aura le ciel assombri de la scène musicale française depuis la victoire de Marie Myriam en 1977 avec L’oiseau et l’enfant. Souvenez-vous…
Au point, peut-être, de faire quelque peu oublier que nous avons nous aussi brillés au firmament des classements de l’Eurovision… Pour mémoire, rappelons brièvement les victoires un peu oubliées d’André Claveau (1958 – Dors mon amour), Jacqueline Boyer (1960 – TomPilibi), Isabelle Aubret (Un premier amour – 1962), ou l’incontournable Frida Boccara (Un jour, un enfant – 1969, année névrotique s’il en est…)
Mais tout cela est bien loin, et entre les flamboyantes prestations du groupe ABBA en 1974 (Waterloo) et celle de l’immarcescible Conchita Wurst l’an passé avec l’immortel Rise like a Phoenix, nos glorieux représentants n’avaient guère eu l’occasion de briller sous les caméras avides de nos voisins européens et assimilés. Réjouissez-vous, sonnez anchois, résonnez mallettes, la série noire est terminée !!!
Allez, on vous le dit : malgré les fausses fuites organisées dans les médias, NosEnchanteurs est aujourd’hui fièrement en mesure de vous révéler que la représentante française à l’Eurovision 2015 ne sera pas, comme annoncé à tort une certaine Lisa Angell (ce nom…) mais bel et bien… NOTRE ANNE SYLVESTRE nationale et bien-aimée !!! Eh oui…
Alors, certes, les fâcheux, et nous en connaissons, seront pléthore à crier à la reconnaissance bien tardive d’un talent et d’une carrière que nous connaissons tous, tout comme ils seront nombreux à arguer que la place de cette grande dame de la chanson française n’est pas sur les tréteaux d’une telle compétition, fussent-ils diaprés des lumières d’un audimat que nombre de miroirs aux alouettes pourraient leur envier. Certes. Mais avouez tout de même que le niveau général des textes et des prestations en général ne pourra qu’en ressortir grandi, et nous souhaitons d’ores et déjà bon courage aux candidats biélorusses ou lettons qui vont se retrouver en lice face à notre sorcière pas comme les autres et à ses chemins de mots… Ce ne sont pas Arabella Kiesbauer, Alice Tumler et Mirja Weichselbraun, les trois présentatrices présentes sur scène à Vienne l e23 mai qui nous diront le contraire. Slovaquia : two points.
Fig. 1 – Tenues pour le moins bien tenues
Des informateurs bien placés que notre légendaire discrétion nous empêchera de citer, mais qui se reconnaitront, ayant eu accès aux tractations secrètes de ces derniers jours, nous sommes en mesure de vous révéler que le titre interprété au Wiener Stadthalle ce soir-là par Anne Sylvestre sera le fameux Des calamars au petit dèj’, un titre très dansant toujours plébiscité en rappel lors de ses concerts. Autre petite indiscrétion, le titre devrait à cette occasion être légèrement remixé par les Daft Punk, et c’est à Jean-Charles de Castelbajac que reviendra le redoutable honneur de créer la tenue de scène de madame Sylvestre, ainsi que les costumes des choristes/danseurs l’accompagnant (cf modèles ci-contre en exclusivité). Lequel boys band, formé exceptionnellement pour l’occasion, serait, si l’on en croit d’insistants bruit de coulisses formés de Nicolas Bacchus, Benoît Dorémus, Bernard Adamus et Michel Kempérus.
Tous nos espoirs revêtiront donc leurs plus beaux atours lors de cette soirée du 23 mai et, une fois n’est pas coutume, nous vous espérerons nombreux devant vos télés pour soutenir ce qui risque de rester à jamais dans la mémoire collective comme un grand moment, non seulement de la chanson française, mais aussi de cette belle culture que le monde entier nous envie et nous enviera ce soir-là.
Et le lendemain sera un autre jour.
De l’info ! ça c’est de l’info !…On ne mesurera jamais assez le courage et l’abnégation des collaborateurs de NosEnchanteurs : « Va chier dans les cassetins aux alouettes », (tel on le disait autrefois dans les Métiers de l’Imprimerie), aurait pu envoyer le maître des lieux paître qui ose aborder un sujet incompatible avec la ligne directrice enchanteresse du quotidien de la chanson. Que nenni, ici, la liberté de thon est de bon ton !… Pêcher le gros, c’est pas évidement… Comme quoi avec ses petits moyens, bit after bit, NosEnchanteurs, peut , toujours très professionnellement, dérider sans rire notre quotidien qui même fait de chanson de qualité, n’est pas toujours souvent riche en Oméga 3 !…
Par là même, on évitera au moins une poussée de mercure !
Et ce n’est pas le last but not least de nos soucis de tous les jours. Car il faut bien manger à sa fin… Ne fussent que les miettes, laissées par les paillettes mirobolantes qui enluminent, vaille que vaille, nos jardins chtoniens ! Nous encourageant perfidement à croire que demain, après l’extinction des feux d’ombres et de lumières, nous seront blanchi, par procuration, d’abêtissements serviles, se prenant d’exister après cette grande messe médiatique, de nos chemins de traverses…
C’est ainsi donc réconfortant et encourageant de voir une Mimisstrelle de la Culture s’atteler, aussi contemporainement à la mise au jour de LA Chanson Française.
Ce n’est pas, bien évidemment, 195 millions de téléspectateurs, habitué au kitsch très folklorique du mariage des genres eurovisionnés, qui pourraient honnir ce retour de la langue française sur le plancher des vaches de la Société du Spectacle Pan Européenne dont l’heureuse vision mercantile des choses fait le bonheur des enchantés du bulbe, qui : (Honni soit qui mal y pense, donc), ne se douteront jamais que cette jarretière que l’on s’arrache dans nos mariages bien de tous les chez nous, soûl l’air de la « Danse des canards » et du plus hardi » A la queue leu leu », nous vous vient de la perfide Albion !… L’anglais est partout ! Et l’Homme est Loup pour l’Homme ! Et il aura toujours tendance à s’exciter d’exister en suivant le chef de meute… Ceci expliquant peut-être cela : Devant l’hégémonie anglophone, aphone et sourde à la diversité chantée ou non des langues, on pourrait se réjouir de ce Contest Tour, qui sans nulle contestation, illustre bien la diversité fleurie qui sourde dans les Campagnes de l’Europe jusqu’aux bastions de nos Banlieues à la Ronde où l’on sait défendre nos patrimoines alentour, fussent ils joyeux surgelés Laponnistes ou gaillardement Briviste…. C’est pourquoi, empli d’une allégeance mansuétude non dissimulée aux enchantements qu’héberge notre cher Kemperus, j’apprécie particulièrement ce scoop hallucinogène : Si, si, j’ai été jusqu’à imaginer Sylvestre Anne, (l’impératrice), paré des oripeaux de la Chanson d’expression française, entonner en daft-vocodant ses rouges « Coquelicots », sublimant par là-même, des couleurs de son aura, tous les graals-grelots chantants, populistes, chauvinistes, certes ; mais néanmoins populaires. Cela, sous les encouragements amphigouriques de notre aruspice Marianne Drômoise, faisant, des gueux, avaler consciencieusement la pilule, à notre bouffon national jamais en berne qui de la couleuvre fera long fleuve médiatique ultra-bright !… Même si je peux critiquer le choix du costumier : En effet, n’oublions pas que des cendres médiatiques, le phénix Prussien Conchita, après avoir mis le feu eurovisionnaire, défila sous le sunlights d’un Gaultiesque fashion week ! …
L’apparat ne se fie des apparences; il en creuse les lits qui nous inondent…
Aujourd’hui la nuit s »éteint. C’est la mise à jour. Pour qu’à l’aube du grand soir, les lendemains qui chantent ne désenchantent pas. Et ce n’est pas Nosenchanteurs qui contredira, de par son hilarante contribution enchanteresse au moral des troupes chansonnières, les propos sans sornettes tirés du quotidien livresque, d’un « Bandit de la Chanson », satiriquement au garde à vous face à tous les traits de raie dans le dos, se poilant de déconnades salutaires à nos muscles zygomatiques !…
Merci à Patrick Engel et à sa contribution à la filière pêche & atomes crochus !.
Et joli mois de mai à tous..
A.D, dit Dd le malfrat.
Ah ah ah !!!!!!!! Quelle bonne nouvelle en effet ! Le retour de notre newsletter et cet article enchanteur de Patrick ! De quoi se mettre en joie pour la journée ! Notre Anne nationale, qui n’avait pas été sélectionnée pour les victoires de la musique, malgré tous nos efforts, va enfin pouvoir briller à l’Eurovision ! Juste un petit regret si je puis me permettre, c’est que Patricus Angelus, une des révélation de ces dernières années, ne fasse pas partie du boys band !
Coucou les enchanteurs, mystificateurs et autres amateurs de… poissons d’avril! La chanson de notre Anne bien-aimée s’intitule en réalité « Des Calamars à l’Harmonica », et la représentante de la France est une illustre inconnue répondant au doux prénom de Lisa. En tous cas bravo, c’était très drôle!
ça sent le poisson (et le poisson dit « ça crin » !) mais cette fable est un délice. Mais, c’est vrai, pourquoi programment-ils si « con » à l’eurovision. La France, pour ne parler que d’elle (mais elle, je connais un peu) a tellement de talents, de vrais talents, que d’envoyer les pires merdes (pas toutes, naguère nous fûmes représentés par Dan ar Bras, et je dois avouer un grand respect pour Nicole Rieu) pour nous représenter, c’est carrément vouloir échouer. Ou mépriser la chanson.
Eh oui… on peut rêver ! Je rêve bien de voir un jour à la télévision une émission de variétés où les chanteurs s’exprimeraient en français…
Mais, pour info, il se trouve que la représentante de la France, cette année, est une chanteuse pas forcément inconnue de tous : Lisa Angell a souvent participé à l’émission de télévision diffusée sur France 3 « Les chansons d’abord » animée par Natasha St-Pier.
Après une carrière de chanteuse de « piano-bar » dans le Sud-Est, elle a « percé » grâce au soutien de Patrick Sébastien, qui lui a écrit de fort beaux textes pour son premier CD « Les Divines ». Les deux CD suivants m’ont un peu laissée sur ma faim… Mais écoutez sur Deezer « Maman le sait », « Les divines », « J’ai besoin de parler » ou « Plus forte », et vous verrez que Patrick Sébastien ne se contente pas du petit bonhomme en mousse. Il sait écrire des choses beaucoup plus profondes !
Et Lisa Angell sait chanter ! « Elle envoie », dit une amie à moi qui l’a longtemps côtoyée dans des animations de soirées où elles intervenaient toutes les deux..
Après, l’Eurovision… c’est une autre logique ! Il ne suffit pas d’avoir une belle voix… C’est aussi beaucoup, maintenant, de la politique !
Donc je ne dirais pas que le choix de Lisa Angell soit « illégitime » ni que ce soit « vouloir échouer »… au moins pour cette année !
Si vous avez la curiosité d’écouter…
[url]http://www.deezer.com/album/1261725[/url]
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=ZZpJbAtX4Ms[/youtube]
Et puis y a nous, les autres, les timides
Sans éclats de strass
Perdues dans la masse
Même tout au fond de la liste
On existe, on existe
Nous, les autres, les timides
Poupées de chiffon
Rangées dans le fond
Ne crois pas que ça nous rend tristes
On existe, on existe
Ah ben bravo… En même temps, me voilà bien entouré, comme souvent ! :p