CMS

Cris, tics et autres postures

1319200-comprendre-les-couleurs-de-la-cible-au-tir-a-l-arcPour avoir eu le bonheur de travailler à Paroles & Musique puis à Chorus, sous la houlette de Fred Hidalgo, où la pluralité des goûts, les différences de sensibilité et de ton ont toujours été respectées, j’apprécie aujourd’hui NosEnchanteurs, pour y trouver cette même liberté.

il est grave de prétendre qu’aucun amateur de chanson n’a besoin de critique, que ceux-ci sont des parasites

Mais les temps ont changé, les réseaux sociaux, au nom de la liberté individuelle, ont ouvert la boite de Pandore, permettant tous les excès, tous les abus, impunément (ou presque). Progrès positif ou négatif, il trop tôt pour en juger. On doit cependant constater que par ces nouveaux outils, la bête se lâche ; les frustrés, les bilieux, les névrotiques, les fanatiques, les primitifs et les malveillants y trouvent un exutoire à leur irrépressible besoin de nuire. Michel Kemper n’a pas échappé à leurs insultes, pour des propos qui du temps de Cavanna et de Desproges eussent passés pour anodins. A travers lui, c’est NosEnchanteurs qui a été visé et au-delà, la liberté même de critiquer.
Bien sûr, de nombreux commentaires ont traduit un accord ou un désaccord avec l’article concerné, c’est la règle du jeu et c’est tant mieux. Mais il est plus grave de prétendre qu’aucun amateur de chanson n’a besoin de critique, que ceux-ci sont des parasites.

pressePhénomène d’époque, peut être ? La haine est-elle à la mode ? C’est à craindre. La calomnie peut-elle se répandre impunément ? Certains le croient. Mais peut-on penser que la chanson puisse en être le point de départ ?
La chanson touche à quelque chose de sacré dans notre système émotionnel. Peut-être est-ce lié à l’air, ce souffle vital, au rythme qui bat en nous, aux sons dont dépend notre communication ? Pourquoi d’aucuns se pâment encore devant les reliques de Claude François que certains compissent en écoutant Leprest, objet du mépris suffisant d’autres encore ?
Cette association de mots et de notes, en apparence insignifiante, aurait-elle un pouvoir magique ?

Il faut croire que oui, puisqu’on associe depuis toujours la chanson au pouvoir. Le pouvoir religieux utilise les cantiques ou les psalmodies pour faire vibrer les fidèles ; le pouvoir politique s’entoure de marches militaires pour asseoir son autorité et envoyer les jeunes gens tuer et se faire tuer ; le pouvoir économique a toujours utilisé la chanson comme moteur de l’action, autant pour faner, piler, hisser, virer que pour sacrifier aux rituels juteux de la vie sociale : noces, banquets et autres bacchanales. Instrumentalisée, lorsqu’elle est liée à la pluralité, voire à la masse la chanson a conduit au pire et au meilleur, menant les foules au gré de l’Histoire. Ne voit-on pas aujourd’hui insidieusement, par le truchement des médias, la chanson devenir de plus en plus anglo-saxonne ? Les complotistes y voient le bras de la CIA ; sans aller jusque là, voyons où sont les intérêts des multinationales du spectacle et de la communication.

chaque individu, s’il n’y prend garde, se laisse prendre par la chanson et entraîner vers les tendances les plus animales qui sommeillent en lui

Chaque individu, s’il n’y prend garde, se laisse prendre par la chanson et entraîner vers les tendances les plus animales qui sommeillent en lui. C’est pourquoi il est nécessaire que l’émotionnel soit contrôlé par le cognitif. Au-delà du ressenti, il doit y avoir compréhension pour que l’intelligence prenne le pas sur l’instinct. C’est ce que souhaitent les défenseurs de l’éducation populaire, les partisans de la liberté, les humanistes, les pédagogues et autres espèces vouées aux gémonies par les marchands de bonheur du show-business qui dictent la tendance. Et qui êtes-vous, disent-ils, pour prétendre éduquer le peuple ? Certes, un peuple sans éducation, avec simplement une foi bien dirigée est beaucoup plus utile aux maîtres du monde… mais je m’éloigne du sujet.

Je reste cependant convaincu que la chanson, qui passe par le cœur et par le plexus doit aussi passer par le cerveau pour éviter la barbarie.

Là intervient le rôle des critiques.

Un seul point de vue, surtout s’il est passionnel, est insuffisant pour appréhender un objet et encore plus une œuvre. On partage souvent son opinion avec ceux qui ont le même point de vue, pour se rassurer, se reconnaître, se fondre dans une foule grande ou petite. Cela ne permet pas de grandir ou de respirer plus large. La critique ouvre des portes, élargit le champ visuel, pousse l’investigation plus loin. On peut être d’accord ou pas, peu importe, il faut voir au-delà de son propre fauteuil pour comprendre. Élargir son opinion c’est prendre moins de risques de se tromper. Ignorer l’opinion de l’adversaire c’est déjà en être victime.

l’absence de critique, c’est le totalitarisme. Il est bon de le rappeler à ceux qui pensent qu’elle n’est pas utile, surtout lorsqu’elle ne va pas dans leur sens

L’absence de critique, c’est le totalitarisme. Il est bon de le rappeler à ceux qui pensent qu’elle n’est pas utile, surtout lorsqu’elle ne va pas dans leur sens.
Ce qui fait la valeur d’une vraie critique, c’est cette liberté de ton, cette absence de calcul au risque de déplaire. Le ménagement malsain qui aseptise le propos, parce que Machin est l’ami d’Untel ou qu’il dort sur le paillasson de Radio-Bidule ou qu’il a sa carte au parti chosiste, cache la réalité et ne rend service ni au public ni à l’artiste. Les journalistes n’ont rien à attendre des chanteurs dont ils parlent. Ils prennent le risque de se faire insulter : Ce sont forcément des cuistres et des prétentieux puisqu’ils ont la chance d’écrire et d’être publié ! Ils se font aussi agresser physiquement en attendant le jour où (cela s’est déjà vu) on les mettra en prison avant peut-être de les pendre haut et court, sous les applaudissements d’une certaine foule vengeresse.
Heureusement pour d’autres, la critique, c’est un regard au temps T, au lieu L, sur une prestation qui se vend au public et s’expose donc à ces regards. Ce regard peut être différent ou semblable à celui de la majorité du public. Peu importe. La différence entre le journaliste et le public, c’est le métier : ce sont des centaines de concerts entendus, de livres lus, d’interviews réalisées, de comparaisons, d’analyses et un regard distancié, ce qui n’empêche pas l’enthousiasme, l’émotion, le rire ou la colère.

(dessin Philippe Geluck)

(dessin Philippe Geluck)

L’artiste était mauvais ce jour là ? Pas de chance ! C’est le risque du métier. On ne meurt pas d’une critique. On peut souffrir d’une succession d’articles négatifs, de sources différentes et alors se poser des questions, mais doit-on se réjouir d’être toujours encensé par les mêmes ? Ne confondons pas critiques et groupies. Les premiers sont nécessaires, les seconds sans doute utiles pour soigner les égos, mais bien négatifs pour permettre à l’artiste de progresser. Un chanteur dont le dossier de presse n’est constitué que d’éloges est aussi suspect qu’un président élu au suffrage universel avec 99,8 % des voix.

21 Réponses à Cris, tics et autres postures

  1. Norbert Gabriel 31 août 2014 à 8 h 56 min

    Le débat n’est pas à la veille de trouver un point d’équilibre. Il n’est jamais agréable d’être critiqué, soit la critique est fondée, et ça touche un point sensible, soit elle est infondée, dans le meilleur des cas on passe outre, au pire on prend un coup de colère, et on oublie…
    Que chacun profite de la libre expression des réseaux pour pousser ses cris de rage, ou de haine, pourquoi pas ? C’est une thérapie comme une autre. A chacun de voir pourquoi il se nourrit de haine. On me dit que je suis le roi des cons ? Merci pour la couronne, j’attends donc l’allégeance du connaisseur expert en la matière, il m’a fait roi, il doit s’y connaître.. (et j’entonne volontiers la chanson de Brassens sur le sujet) Et je le fais Duc de mon nouveau royaume parce qu’il le vaut bien.
    En revanche, je prends beaucoup moins sereinement ce qui relève de la calomnie, et ratisse large dans mon environnement réel ou virtuel. L’article Les divas de la calomnie  a fait le point sur le sujet, pas besoin d’y revenir. Le propre (si on peut dire) de la calomnie, c’est qu’il suffit d’une personne pour répandre un bruit dont l’écho populaire finit par dire il n’y a pas de fumée sans feu. Ce à quoi, une autre expression qui évoque l’enfumage résume bien la situation, il y a bien quelqu’un qui a craqué l’allumette pour faire de la fumée. Pas pour révéler une vérité, mais pour faire de l’enfumage. Si on est gentil on répond, en disant contre-vérité au lieu de mensonge, et malentendu pour calomnie. Mais parfois, on n’a pas envie d’être gentil, on a juste envie d’être précis. Et un mensonge est un mensonge.
    Et quand la critique d’un spectacle aussi dure soit-elle, génère des propos calomniateurs envers tous les artistes qui ont eu un album ou un spectacle chroniqué dans le site, ça peut laisser les auteurs des chroniques indifférents pour ce qui est de leur petite personne, en revanche, ce mépris larvé pour celles et ceux qui sont dans les rubriques m’est insupportable.

    Répondre
  2. Jean-François Schneider 31 août 2014 à 9 h 56 min

    J’adhère à ce point de vue, notamment, à cette phrase qui n’est pas seulement vraie dans le domaine de la chanson !

    « Au-delà du ressenti, il doit y avoir compréhension pour que l’intelligence prenne le pas sur l’instinct. C’est ce que souhaitent les défenseurs de l’éducation populaire, les partisans de la liberté, les humanistes, les pédagogues et autres espèces vouées aux gémonies par les marchands de bonheur du show-business qui dictent la tendance. »
    Il est vrai que la sagacité des professionnels est utile en ce domaine. Mais, ils ne sauraient en avoir le monopole. Or, il semble qu’on dénie aussi au public le droit d’évaluer ce qu’il voit et qu’il entend, ce qui est quand même un comble vu que l’artiste lui doit tout, à ce public… Ca m’est arrivé récemment sur ce même site, un artiste « froissé » m’accusant ainsi de « m’octroyer le rôle de critique artistique ». Les réseaux sociaux libèrent certes des paroles pas toujours très contrôlées ni rationnelles ; mais, ils permettent aussi aux opinions de forcer des barrages qui étaient bien bétonnés quand les « professionnels » en assuraient la surveillance…

    Répondre
    • Michel Kemper 31 août 2014 à 10 h 06 min

      Oui, je suis assez d’accord avec vous, Jean-François : les professionnels ne sauraient en avoir le monopole. C’est pourquoi j’accorde grande importance aux commentaires et qu’il est possible (et même encouragé) d’en faire sur ce site. J’ai parfois l’impression que le billet et les commentaires font un tout, quasi indissociable. Des commentaires qui ne sont pas là pour « critiquer le critique » mais pour apporter sa pierre à la discussion, au débat, que l’on soit favorable ou non à ce qui est dit dans l’article ainsi commenté.

      Répondre
    • Norbert Gabriel 31 août 2014 à 10 h 21 min

      Il faut aussi relativiser le poids et l’influence des pros, il y a quelques exemples au cinéma, où les critiques, autant les flingages unanimes que l’union sacrée pour soutenir un film n’ont eu aucun effet sur le public, « Les ch’tis » dans le premier cas, et « Une chambre en ville » dans le second.
      Pour ce qui est du public, et de son rôle « critique » quand le bouche-à-oreille est bon, c’est perçu comme une bonne critique, et ça doit être vrai… Quand il est moins bon, est-ce le public qui n’a rien compris? ça peut arriver aussi …

      Répondre
  3. Jean-François Schneider 31 août 2014 à 11 h 17 min

    Bien sûr… Le « goût de ch… » est même très répandu ! Question d’éducation, bien sûr. Les enfants sont rarement clairvoyants en la matière et les ouvrir à « autre chose » que les trois couleurs primaires est un (ingrat) investissement à long terme !!

    Mais, pas que : il est difficile, aussi, de comprendre que des personnes également cultivées portent des appréciations radicalement opposées sur une même oeuvre (ce qui justifie l’adage sur « les goûts et les couleurs », mais interroge également sur les critères « techniques » d’appréciation utilisés, consciemment ou non, pas les uns et les autres.) Personnellement, je m’efforce de faire le distinguo et peux très bien reconnaître le talent de quelqu’un … tout en ne tirant aucun plaisir de ses prestations. Le distinguo aussi entre reconnaître le travail technique et déplorer le manque de … appelons ça « le souffle » ou « la tension », qui font les artistes majeurs (Le travail « léché » est très répandu aujourd’hui… mais c’est aux dépens des « tripes » ! Henri Tachan chantait faux, Renaud aussi, souvent, mais c’était d’un autre poids que Benjamin Biollay ou Emilie Loiseau !)

    Répondre
    • Norbert Gabriel 31 août 2014 à 15 h 15 min

      Pour Emily (elle est un peu anglaise), ça peut se discuter, je l’ai vue la première fois en scène aux Francos, seule au piano sur le St Jean d’Acre, elle a emballé le public (qui ne la connaissait pas, et ne l’attendait pas, Foulquier l’avait glissée entre deux, pendant un changement de plateau) par une puissance de chanteuse de blues, qu’on ne retrouve pas dans ses albums, plus « tempérés », ce que je regrette … Elle n’est pas la seule dans ce cas… à faire des albums trop léchés, trop lisses .. pour play-list?

      Répondre
  4. Françoise Harnois 31 août 2014 à 11 h 50 min

    (sur facebook)

    Les critiques n’ont de cesse de m’apporter des informations, d’ouvrir mon horizon, d’enrichir mon écoute de la chanson… Dans la famille CHANSON, nous sommes beaucoup d’acteurs
    (artistes d’abord mais aussi auditeurs, critique, ,lecteurs de critique, animateurs radio, organisateurs de spectacles, instits et encore beaucoup de monde). Une grande famille. La limite à ne jamais franchir -mais cela vaut pour toute relation humaine – c’est l’humiliation. Affection à toute la famille.

    Répondre
  5. Marlène Ingrand 31 août 2014 à 11 h 51 min

    (sur facebook)

    « c’est l’humiliation » … entièrement d’accord avec vous et je suis pour la critique à fond mais avec courtoisie, avec modération ; point besoin de virulence dans les propos, car alors la virulence suit et on se retrouve à dire des énormités. Mais critiquons honnêtement car là c’est constructif totalement et sans équivoque.

    Répondre
    • Norbert Gabriel 31 août 2014 à 12 h 29 min

      Si on relit quelques fusillades dont furent victimes Marianne Oswald, Charles Aznavour, Brel à leurs débuts (ou ce que disait Ionesco de Bécaud: une voix qui vient du gros intestin) les « critiques » d’aujourd’hui sont des petits joueurs, car ce n’étaient pas des analyses critiques artistiques, mais des attaques ad hominem, sur le physique, et en termes qui n’avaient rien de modéré. En 2014, on dirait que ce sont des injures racistes.

      Répondre
  6. japima 31 août 2014 à 17 h 50 min

    Bien sûr mais nous sommes en 2014 alors soyons critiques en respectant l’autre ; ça ne peut qu’apporter du positif. Et ne nous basons pas sur ce qui se faisait à l’époque … c’est passé, c’est presque d’un autre temps ! Qu’on le déplore ou non.

    Répondre
    • Norbert Gabriel 31 août 2014 à 18 h 12 min

      Bien évidemment… C’était pour relativiser ce qui s’est dit sur les « parasites-pisse-copies-haineux etc » récemment, comme si la démarche d’humiliation était la règle de conduite dans ce site. J’ai trouvé ce déferlement assez choquant…

      Répondre
  7. japima 31 août 2014 à 18 h 43 min

    Moi aussi ! Et des deux côtés d’ailleurs !

    Répondre
  8. Fred Hidalgo 31 août 2014 à 19 h 16 min

    Emission-réception, tout un programme !
    Quand on émet, on imagine que l’intention que vous y mettez va être reçue telle quelle… et c’est parfois loin d’être le cas. Qu’il s’agisse d’un article, d’un livre, d’une chanson… et même d’un « commentaire » d’article sur une page de réseau dit social. On cherche simplement à participer à un dialogue constructif (du moins quand on est de bonne foi) et on aboutit étrangement à un dialogue de sourds.
    En outre, dans la chanson – reçue avec autant voire plus d’ »épidermisme » que d’intellectualisme : « question d’équilibre » à trouver, comme dirait Cabrel – se greffent la question des goûts et des couleurs (qui ne se discutent pas, paraît-il) et celle qu’on n’évoque jamais mais qui existe pourtant bel et bien : la question de nos propres contradictions dans nos goûts et couleurs. Rien n’est simple, rien n’est ni tout noir ni tout blanc, mais plutôt « entre gris clair et gris foncé » comme l’a écrit un chanteur que j’estime beaucoup (et qui a été plus que quiconque vilipendé par la critique et honni par un certain public).
    Bref, vaste sujet sur lequel nous avons déjà écrit ou lu quelques centaines d’articles sans jamais épuiser le sujet!
    Bravo en tout cas à Michel Trihoreau pour son excellent travail de réflexion sur le rôle de la critique, sans autre espèce de profit pour lui que le désir de faire avancer le schmilblick! Rien que pour ça, oui, on peut cliquer sur « j’aime » !

    Répondre
  9. Florence Berthet-Taniguchi 31 août 2014 à 23 h 18 min

    Plutôt que critique on pourait employer le terme de  » point de vue » sur une chanson ou « avis avisé » .

    Répondre
  10. Claude Mercutio 31 août 2014 à 23 h 19 min

    Florence a raison ! « Point de vue » me semble plus objectif. Le mot « critique » a quelque chose de restrictif. Théophile Gautier gueula un jour (car il gueulait !) : « On fait de la critique lorsqu’on ne peut pas faire de l’Art! » Dans les années 50, déjà, on démolissait déjà les gens (chanteurs notamment) pour leur physique : taille et nez « arménien » très long de Charles Aznavour (avant rabotage), gueule de « Gargouille de Notre-Dame » de Philippe Clay, et pour Gainsbourg faisant ses débuts timides comme chanteur : « Il est encore plus laid que Philippe Clay » ! J’ai lu les articles, je m’en souviens … Bravo aux intervenants car le débat est de qualité.

    Répondre
  11. Florence Berthet-Taniguchi 31 août 2014 à 23 h 23 min

    La meilleure manière de faire avancer les choses est de dire ce qu’on en pense objectivement et pourquoi on le pense, me semble-t-il. La critique pour la critique est bien trop facile et quand elle s’attaque à la personne et non à ce qu’elle produit, elle est inutile est dangereuse.

    Répondre
  12. POMMIER Marc 31 août 2014 à 23 h 26 min

    Nuançons , nuançons !!! ce qui me donnait parfois l’impression dans Chorus que parfois tout était élogieux, c’était qu’il y avait nombreux journalistes avec diverses influences ! mais, la nuance existait, la critique juste, sincère, positive qui permet d’ y voir clair à l’artiste et parfois de faire mieux !

    Les numéros spéciale table ronde étaient une bonne idée ! peut-être auraient-ils du être aussi établies entre des artistes connus des médias et d’autres beaucoup moins ! le débat aurait été encore plus riche et contradictoire.

    Répondre
  13. POMMIER Marc 31 août 2014 à 23 h 30 min

    Ici « nos enchanteurs », Michel c’est un peu le Michel POLAK de la chanson !!!

    Répondre
  14. Patrick Engel 2 septembre 2014 à 14 h 46 min

    La pipe en moins… Quoi ? Hein ? Non, rien..!

    Répondre
  15. Catherine Laugier 2 septembre 2014 à 21 h 50 min

    Merci à Michel T pour remettre les pendules à l’heure, à Fred de prendre part au débat avec justesse, et à Michel K de nous laisser exprimer nos « points de vue ». La musique et la chanson suscitent des passions, car elles s’adressent autant au corps qu’aux sentiments et à l’esprit et nous touchent au plus profond de nous-mêmes, et nous sommes heureusement différents. Mais la critique respectueuse évidemment est un bon point de départ pour connaître, juger (faire son jugement, pas exécuter !) et aimer…ou pas !

    Répondre
  16. Nico 10 septembre 2014 à 16 h 58 min

    C’est d’autant plus difficile pour un artiste qui a connu beaucoup d’éloges et que pond ensuite un album très moyen.

    Répondre

Répondre à Michel Kemper Annuler la réponse.

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

code

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>

Archives