Le Camérathon de Tranches de scènes

Eric Nadot, l’homme de « Tranches de scènes », vient de se faire voler son outil de travail (photo DR)

Ça tient parfois à peu de choses. Du temps, du talent, l’obstination. Et un peu de matériel.

Pour nous, à NosEnchanteurs, ce sont des ordinateurs et des appareils photo. Des disques reçus les jours ouvrables dans la boite aux lettres, des concerts auxquels on assiste. Une connexion wi-fi et c’est parti.

Lui, ce sont des caméras, sans quoi il est nu.

Ses caméras, on vient de les lui piquer. Il n’a plus rien, plus d’outils de travail.

Eric Nadot, lauréat du prix Jacques-Douai 2013, est un chouette type. Un confrère, un frère. Un militant de la chanson, un passeur, un qui essaye avec beaucoup de temps et au moins autant de talent de contaminer. Son virus c’est la chanson. Lui aussi fait dans le Robin des bois : il choisit les artistes de petite audience pour tenter de les offrir à un plus large public.

C’est lui les fameuses Tranches de Scènes, cette collection de dévédés axés sur un artiste et ses amis. C’est lui le site Qui-chante-ce-soir qui vous dit, où que vous soyez, si ça chante à proximité de chez vous et quand.

Son matos en moins, c’est son activité qui cesse, brutalement, non par arrêt de l’arbitre : par l’acte imbécile d’un voleur.

On fait quoi ?

Si on peut on se porte solidaire : avec trois euros, ou trente ou trois cents, on peut aider à cette utile et nécessaire reconstruction. Même si on les possède déjà, on peut aussi acheter ses dévédés pour les offrir.

Y’en a des qui ont bien mis des millions au Sarkothon, nous on peut bien alimenter le Camérathon de Nadot : c’est bien plus utile.

C’est urgent. Tous renseignements ici.