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Carmen Maria Vega : après Vian, Mistinguett

Mistinguett (photo prélevée sur la toile)

Mistinguett (photo prélevée sur la toile)

Après s’être emparée d’une partie du répertoire de Boris Vian pour une récente tournée, Carmen Maria Vega s’investit d’un autre fameux personnage de l’histoire de la chanson : Mistinguett. Notre lyonnaise vient en effet de décrocher le rôle-titre d’une comédie musicale produite par Albert Cohen, qui a déjà initié les spectacles à succès que sont Les 10 commandements, Le Roi-soleil, Mozart, l’opéra rock et 1789, les amants de la Bastille.

Mistinguett, reine des années folles débutera le 18 septembre de cette année au Casino de Paris pour une durée indéterminée avant de prendre la route de l’Hexagone et des autres pays francophones.

Le choix du Casino de Paris n’est évidemment pas fortuit. Ce Casino, qui fut le premier à oser montrer un numéro de nu dans l’histoire du music-hall, est associé pour toujours à Mistinguett qui investit cette scène en 1893. Dans son livre La chanson de Paris (chez Aumage éditions), notre ami et collègue Jean Lapierre rapporte que Mistinguett y joua notamment dans quatre revues avec Maurice Chevalier. Pour la cinquième, la miss exigea que le nom de son partenaire soit typographié en plus petit qu’elle sur l’affiche : vexé, Maurice Chevalier s’exila à Londres, partit faire de la résistance sans doute. C’est au Casino de Paris qu’elle crée en 1926 la revue « Ça c’est Paris » qui est la sommet de la carrière de celle qui, selon l’écrivaine Colette, était devenue « propriété nationale ».

Carmen Maria Vega

Carmen Maria Vega

Reprendre son personnage, qui plus est sur la scène qui l’a fait reine, c’est chose délicate. Et c’est presque sans surprise que nous apprenons le choix de cette lyonnaise, Carmen Maria Vega, pour incarner cette gigolette devenue l’incontournable vedette qu’on sait. Tant le physique que la gouaille, l’humour et la détermination, cette permanente provocation en elle (réécoutez La menteuse…), tout plaide pour ce choix. On ne sait par contre qui sera celui qui, avec ou sans canotier, sera son Maurice Chevalier, pour reconstituer sur scène « le couple » de ces années-là.

Vingt-cinq chanteurs, comédiens danseurs seront sur scène, sans compter les musiciens, orchestre très cuivré semble-t-il avec une direction musicale qui devrait habilement mêler pop, jazz et électro. Grandes chansons de Mistinguett (Mon homme, Ça c’est Paris, J’en ai marre, C’est vrai…) et standards de l’époque, cette comédie musicale devrait logiquement faire événement à la rentrée.

C’est tout bon, ça, pour l’avenir de Carmen Maria Vega.

Ce que NosEnchanteurs a déjà dit de Carmen Maria Vega, c’est ici. En vidéo, Mistinguett dans « Mon homme », la bande-annonce de cette comédie musicale puis, pour rappel, « La menteuse » de Carmen Maria Vega, en acoustique. Image de prévisualisation YouTube Image de prévisualisation YouTube Image de prévisualisation YouTube

2 Réponses à Carmen Maria Vega : après Vian, Mistinguett

  1. Norbert Gabriel 3 février 2014 à 15 h 09 min

    Ah, Carmen …. Il doit y avoir un sortilège autour de ce prénom…
    Et puis Vega, l’étoile la plus brillante de la constellation de la Lyre, c’est pas un hasard… Tout s’explique , c’était écrit dans les étoiles..

    Répondre
  2. Danièle Sala 3 février 2014 à 19 h 53 min

    Et elle n’a pas que des belles gambettes Carmen ! Elle fera sûrement une authentique Mistinguett. Et j’espère qu’elle aura un Maurice à la hauteur.

    Répondre

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