« Vive la Reprise ! 2013″, une finale en demi-teinte
Lise Martin, lauréate de « Vive la reprise » 2013 (photo Karine Desbonnes)
Paris, Maison de la poésie, lundi 7 0ctobre 2013,
C’est indéniablement un bien bel endroit pour convier la chanson, ce quartier Beaubourg, cette petite impasse où se dressent quelques tables d’un bar à vin, face à une galerie de peinture, cette Maison de la Poésie avec sa salle circulaire et son promenoir… Le Centre de la Chanson a trouvé là un écrin à la mesure de son tremplin et de l’éclairage ainsi mis sur la chanson d’aujourd’hui.
Encore faudrait-il être bien certain que tous les jurys réunis pour la circonstance (au Bijou à Toulouse, A thou Bout ‘ Chant à Lyon, au Forum Léo Ferré d’Ivry) ont eu les mêmes critères d’appréciation. Je n’en suis pas certaine en découvrant ce soir les finalistes puis à l’écoute du résultat. Qu’attendre de ces artistes qui se prêtent au jeu de la reprise ? Une chanson du répertoire, une du parrain de l’édition (cette année Yves Jamait) en y ajoutant celle qui illustrera leur propre création. Pas vraiment facile, vous en conviendrez.
LE PALMARES DE VIVE LA REPRISE 2013
Grand prix : LISE MARTIN
ADAMI : STRANGE ENQUÊTE
SACEM & UNAC : GARANCE (photo ci-dessus)
Prix du public : Lise MARTIN
Prix des Partenaires
Festival Chansons de Parole : GARANCE & Lise MARTIN
Manufacture Chanson : GARANCE
Le Mans Cité Chanson : SORIA
A Thou Bout d’Chant : Résidence et concert Guillaume BARRABAND
Le Bijou : Guillaume BARRABAND
Ecoutez voir (Belgique) : Lise MARTIN
L’Esprit Frappeur (Suisse) : GARANCE
Chants de Gouttière (Chaumont) : Hélène PIRIS & SORIA – 1ère partie : FABULA Edito Musique : GARANCE
Festival Découvrir (Concèze) : GARANCE
Pour en juger ce soir un jury prestigieux ! Ils sont venus, ils sont tous là… même ceux de Suisse et de Belgique. Autour du président Gérard Morel, impressionnant plateau de diffuseurs, patrons de salles, festivals auxquels s’ajoutent l’ADAMI qui, annonce ce soir même un prix à la même hauteur que le GRAND PRIX, à savoir 2000 €, la SACEM et l’UNAC… Autant dire qu’un passage sur la scène de la Maison de la Poésie offre un éclairage sans commune mesure avec tout autre concours ou tremplin d’ici et d’ailleurs, pourrait même s’apparenter à une forme de passage initiatique, et de ce fait, comporter une sacrée prise de risques. Autant y venir avec des armes bien fourbies. A ce titre, disons tout de suite que l’on a fait un bien mauvais cadeau au duo FABULA en le propulsant sur cette scène avant d’y être prêt ! Et dire qu’ils ont osé cette citation de Dorémus : « J’écris faux, je chante de la main gauche »…
Pour que cette soirée reste avant tout une fête, les maîtres de cérémonie, le Président et le parrain, autrement nommés Gégé et Yves, s’en sont donné à cœur joie, laissant le facétieux Wally, présenter les 7 participants. Il est vrai que les changements de plateau ont été de francs moments de rigolade. Et le public n’a pas boudé son plaisir à entendre les gaudrioles, jeux de mots, traits d’esprit en chansons flahs de l’aveyronnais.
Comment rendre compte des 21 chansons entendues ? Regardons d’abord l’ensemble du plateau. Certes la diversité de la chanson d’aujourd’hui est bien là avec ses hésitations entre chanson du passé (celle que l’on tient toujours pour « grande ») et chansons d’aujourd’hui, voire de demain avec ses emprunts aux autres formes d’expression qui peu à peu la gagnent. Chante-t-on en 2013 comme il y a 30 ou même 50 ans ?
Strange Enquête (photos DR)
Sans contester les qualités de chacun, je suis restée perplexe devant Hélène PIRIS, sa voix qui se perd dans les aigus, sa tenue lamée, ses paillettes sur les paupières, devant la jeune GARANCE, fragile (encore trop ?) et gracile dans sa belle chanson Gare du Nord mais qui ne m’a pas semblé apporter vraiment son empreinte aux deux autres chansons, devant Lise MARTIN, droite derrière son micro, presque hiératique, qui m’a semblé surtout tirer parti de ses deux musiciens et des arrangements subtils du violon. Alors j’avoue, je me sentais nettement plus émue par SORIA, authentique et seule à la guitare, par les arabesques de sa voix, ses escapades sur les terres reggae (il se passa vraiment quelque chose avec cette fille là en scène !), par Guillaume BARRABAND que j’ai déjà évoqué ici et cette chanson là qui s’engage corps et âme, par STRANGE ENQUÊTE (me faut-il encore le dire ?) le conteur Jérôme et son contrebassiste homme orchestre qui ont vraiment emporté dans leur univers les textes autres que les leurs. On peut ne pas aimer, mais ils font une indéniable œuvre de création, re-création comme l’a fait en sont temps Hervé Suhubiette avec Nougaro. Voilà peut-être une piste de réflexion pour l’avenir de ce concours ?
Ainsi que l’on pourra en juger, je n’ai donc pas toujours été d’accord avec le jury… et c’est tant mieux. ! Si la Chanson ne dispense pas de certaines exigences elle reste un art, qu’il soit mineur ou majeur, qui fait appel à nos émotions, nos goûts, notre histoire.
et comme dit notre cher Patrick, rendez-vous dans10 ans pour voir qui aura poursuivi la route des 4 chansons, vers le haut de l’affiche…
Comme vous je n’ai pas été totalement convaincue par celle qui a remporté tous les prix, ni la petite seconde, mais je n’ai vu que des extraits sur les plate-formes. L’exercice est bâtard entre une reprise et une chanson personnelle (bien peu pour apprécier un auteur compositeur interprète), et puis je n’aime pas les concours qui éliminent, comme les télé-réalités.Je préférais quand les professionnels sélectionnaient les artistes en allant les écouter chez eux, puis les faisaient connaître (comme les chroniqueurs le font ici),tout comme les marchands d’art qui autrefois prenaient des risques en achetant leurs oeuvres aux artistes …Moi aussi j’apprécie plus la chanson qui s’engage corps et âme…
Communiqué du Centre de la Chanson à 16h:
RESULTATS DE VIVE LA REPRISE 2013
Grand prix : LISE MARTIN
ADAMI : STRANGE ENQUÊTE
SACEM et UNAC : GARANCE
Prix du public : LISE MARTIN
Programmation en 2014
Festival Chansons de Parole (Barjac) : GARANCE – LISE MARTIN
Manufacture Chanson (Paris) : GARANCE
Le Mans Cité Chanson : SORIA
A Thou Bout d’Chant (Lyon) : GYUILLAUME BARRABAND
Le Bijou (Toulouse) : GYUILLAUME BARRABAND
Ecoutez voir (Belgique) : Lise MARTIN
L’Esprit Frappeur (Suisse) : GARANCE
Chants de Gouttière (Chaumont) : Hélène PIRIS & SORIA – 1ère partie : FABULA
EDITO Musique (Paris) : GARANCE
Festival Découvrir (Concèze) : GARANCE
A le lecture du communiqué officiel du Centre de la chanson, chacun aura rectifié l’orthographe du prénom de Guillaume Barraband.
Les lauréats en images:
Merci pour toutes ces découvertes !
Le centre de la chanson a toujours été un truc ringard animé par des gens sans légitimité qui pensèrent peut être qu’en étant au centre du centre de la chanson leur talent allait éclore par enchantement. Alors comme tous les gens sans talent et sans légitimité, ils ont pensé un jour qu’en organisant un prix, la légitimité allaient leur pousser dans le dos comme les ailes d’un ange. Aidé par des groupuscules immenses de prétention, Bijou, Esprit frappeur, le Mans Cité chanson, Manufacture et j’en passe, qui produisent des spectacles sans aucun relief que voulez vous qu’il se passât de mieux ? La chanson d’expression français est moribonde.
Il me semble, cher Don Quichotte, que vos propos auraient plus de poids si vous daigniez les signer de votre véritable nom. Car il est difficile d’ouvrir un débat, sans doute légitime, masqué comme vous l’êtes.
Ceci dit, il est possible que l’anonymat vous soit nécessaire : ce serait bien de nous dire pourquoi. Avez-vous été jeté de ces salles ?
Quant à la chanson moribonde, ce n’est pas ce que dit ma factrice qui, chaque jour, dépose dans ma boite aux lettres des petites merveilles de chanson d’expression française.
Cher Don Pedro
Comme il est agréable de lire des propos argumentés et modérés, quoi qu’un peu anonymes. Dans les exemples que vous citez, salles ou artistes, j’ai découvert par les unes ou les autres, Je rigole, dans leur création à la Manufacture, et Jérémie Bossone dans un autre contexte. Vous semblez considérer qu’ils sont sans relief, merci de m’éclairer sur vos références en ce domaine, ça m’aidera à me dépoussiérer les oreilles.
Last but not leasr, je ne suis lié ni de près ni de loin à aucune salle ou structure de spectacle, quelles qu’elles soient.
A se demander qui est le moribond dans l’histoire ? Légèrement frustré aussi, non ? J’adore aussi le terme « groupuscules », hihi ! Et la chanson d’expression « français », wouarffff !
Merci pour ce premier fou rire de la journée, cher De la Mancha
Michel Kemper, je m’appelle Pierre Mancheau, mais je préfère le nom de Don Pedro de la Mancha.
Bien sûr il arrive que quelques artistes de talent, passent dans une des salles que j’ai citées dans mon message, mais en majorité ces artistes ne valent pas les Brel, les Brassens, les Léo Ferré ou les Leprest. Ce sont souvent des guitaristes poussiéreux, des mélodistes précaires, des écrivains aux lourdeurs caricaturales. Comment voulez-vous qu’on vous entende quand vous découvrez un artiste de talent, alors que votre militantisme vous pousse à soutenir la chanson moribonde. Je ne vous blâme pas, mais vous écrivez trop sur tout le monde. Voilà mon avis !
Je n’ai pas le sentiment de soutenir quelque chose de moribond, mais de faire état de la diversité de la chanson, art bien vivant, ce depuis pas mal de millénaires, même si cet art a pas mal évolué. Il est possible, il me semble assez évident même, que les lecteurs de NosEnchanteurs peuvent ne pas aimer tout ce qu’on leur propose, ici même, sur ce site. Et tant mieux, tant pis. NosEnchanteurs n’est pas le club renfermé et riquiqui de je ne sais quelle caste de la chanson, qui se croit supérieure à une autre, d’un fan-club ridicule de suffisance, bouffi d’orgueil qui se croit assez compétent pour juger de manière péremptoire. Ici (il suffit de nous lire), beaucoup d’avis se cumulent, parfois s’opposent. Mais tous ont envie de montrer l’extrême diversité de la chanson, de laisser leurs préjugés et simplement d’écouter. Puis de partager.
Je reviens « à la charge », Pierre. Quels sont, selon vous, les artistes « de talent » et ceux « poussiéreux » que d’après vous nous soutenons malgré qu’ils soient moribonds ? Et avez-vous vraiment une vision de la chanson, au jour d’aujourd’hui, assez large, assez éclairée (pour être clair : connaissez-vous vraiment la scène chanson actuelle) pour oser prétendre ce que vous dites ? Enfin, sachant le peu de supports presse consacrés à la chanson, pensez vous que le travail de NosEnchanteurs soit encore de trop ?
Monsieur Kemper,
Vous devriez remercier la providence qui me pousse à vous écrire et finalement à animer votre blog qui j’en suis sûr n’a jamais été aussi animé.. Je ne vous mets pas en cause et vous faites votre boulot de passionné avec passion. Mais quand même, si vous défendez un art, alors soyez critique : prenez parti, allez voir les concerts dite j’ai aimé ou je n’ai pas aimé. On vous sent partisan d’une certaine chanson que vous défendez parce qu’il faut la défendre. Le résultat c’est que quand vous défendez quelque chose de grand, ça passe inaperçu. Une revue n’a d’intérêt, dans le cinéma ou la chanson que si on lit un avis critique. Les gens n’ont pas besoin qu’on leur montre toute l’extrême diversité de la chanson. Les gens ont besoin en chanson de ce que furent les cahier du cinéma pour le cinéma. Bref, j’aimais bien le ton de Claude Fèvre que je lisais pour la première fois. Et je lirai votre blog si j’y trouve des critiques positives ou négatives.
Enfin la manufacture, le centre de la chanson sont-ils pour vous des centre de foisonnement ? Il faut y aller mon vieux, il faut dénoncer ces centres d’incompétence. Quels sont les chanteurs qui sont sortis de la manufacture ? Quel est l’école ou le courant représenté par le centre de la chanson ?
Quant à Nichaeff. Que vous dire ? Je ne suis pas frustré, je vous dis ce que je pense mais entre vos wouarf et vos phrases alambiquées on ne sait pas ce que vous pensez ou si vous pensez quelque chose.
Quelle prétention, quelle suffisance, quelle vanité de votre part, Pierre ! On voit que vous ne connaissez pas, mais alors pas du tout, NosEnchanteurs ! Au moins une fois par mois, nous avons un jeune coq (parfois de vieux coqs aussi) qui, comme vous, s’imagine animer ce site, fait trois petits tours, trépigne d’auto-satisfaction puis s’en retourne dans le néant. Pour trouver la répondre à vos questions, pour savourer l’esprit critique de NosEnchanteurs (ce que d’autres que vous nous reprochent assez, soit-dit en passant) veuillez lire, Pierre, l’ensemble des articles de ce site. Prenez le temps, il y en a presque deux mille. Et beaucoup, beaucoup de commentaires qui l’animent et ne vous ont pas attendu. Regardez aussi le compteur en bas de page : vous verrez combien nous passons inaperçus (comme dirait Nitchaeff : « Wouarf, wouarf ! »). Quand nous recevons, chaque jour, des dizaines de messages de lecteurs, d’artistes, de confrères parfois, nous pouvons, sans prétention aucune, affirmer que NosEnchanteurs est loin, très loin, de passer inaperçu. Vous, si !
Norbert Gabriel,
je ne connaissais ni Je Rigole, ni Jérémie Bossone. Ainsi poussé par la curiosité, j’ai été chercher sur Internet et j’ai trouvé un site de Jérémie Bossone avec trois chansons sans aucune date de concert ni passé ni à venir.
Pour Je rigole il y a eu plus de concerts dans le sud d’où ils sont originaires, ils ne chantent plus depuis février 2013, je ne pourrai pas non plus avoir le plaisir de les découvrir.
Quand je parlais de chanson, je parlais de chanson avec des concerts puisque les disques ne se vendent plus. Mais si le but du centre de la chanson et de la manufacture c’est de faire émerger des artistes qui ne font pas de concert, on tourne moins rond qu’un tourne disque.
PM
Vous dites un peu tout et son contraire, mais c’est bien d’avoir eu la curiosité d’aller voir les deux artistes cités, qui ont déjà pas mal tourné, l’un est en studio pour son album à venir, donc peu de scène en ce moment, toutefois Lili Cros et Thierry CHazelle qui font dans les 100 concerts par an, ou Carmen Maria Vega qui en fait dans les 150 ont été souvent présents dans le site. Et si vous le connaissiez un peu, ce site , vous y auriez lu des articles ayant suscité des débats assez vifs quand il est question de critique. Ce que vous lisez ici ne semble pas vous convaincre, personnellement je ne cherche à convaincre personne, j’essaie de faire découvrir ce que j’aime, Louis Ville, qui est de plus un excellent guitariste , ou Nathan Symes « Chapel hill » même s’il chante en anglais, Norig, et Sébastien Giniaux que vous devez connaitre si les guitaristes de talent vous intéressent ou Alela Diane… et pour l’animation du site, votre ego va souffrir, mais il y a eu des débats très animés bien avant votre participation.
La diversité dites vous … Les quatre précités Louis Ville, Carmen Maria Vega, Norig, Chapel Hill, Alela Diane, c’est assez divers non ?
Monsieur Kemper,
Je réponds à votre deuxième post celui de 18h02. Les miens sont en cours de modération. Mon avis sur les chanteurs poussiéreux et les talentueux concerne mes goûts qui ne sont pas nécessairement les vôtres. Ce que j’attendrais d’un blog comme le vôtre, c’est une véritable critique. Qu’on me dise allez voir le spectacle de machin j’ai aimé ou j’ai été voir le spectacle de machin et je me suis ennuyé. Or là à vous lire – mais je ne suis qu’un lecteur occasionnel – tout-le-monde-qui-fait-de-la-chanson-il-est-beau-il-est-gentil. Je vais voir un spectacle vivant par mois environ, pas nécessairement de la chanson. Je glane des avis, quand je vais sur les sites de spectacle je me fie à la critique de théâtre, pas celle des chansons. Car aller voir Garou, Bruel ou Sardou ne me dit pas … Par contre San Severino oui.. mais où trouve-t-on des conseils sur de bons chanteurs émergeants ?
« mais où trouve-t-on des conseils sur de bons chanteurs émergeants ? » Ici, justement et c’est l’intérêt de ce site que vous ne connaissez pas vraiment. Sur Francofans aussi.
Monsieur Kemper,
Je pense que vous n’avez pas compris la phrase « Vous devriez remercier la providence qui me pousse à vous écrire et finalement à animer votre blog qui j’en suis sûr n’a jamais été aussi animé »
Vous surréagissez sur cette phrase dont vous n’avez pas senti la tentative de ton humoristique et développez trois ou quatre paragraphes pour expliquez tout le mal que vous pensez de moi. Alors qu’elle voulait juste dire: vous devriez être content d’avoir quelques réactions. Je crois que nous ne sommes pas sur la même longueur d’onde.
Quant à votre compteur, il est très beau merci.
PM
Je ne pense aucun mal de vous, et pour cause : je ne vous connais pas. Je dis simplement que, sur la plupart des choses, voire la totalité, dont vous accusez NosEnchanteurs, vous êtes dans la totale erreur. Et je sais ce que je dis. Je considère que cette discussion est close : la poursuivre n’apporterait rien de nouveau et pourrait lasser les éventuels lecteurs. Vraiment, Pierre, vous dont l’humour me ne semble pas évident, je vous invite à lire NosEnchanteurs, sur deux ou trois mois. Ensuite, votre avis objectif pourra être intéressant. Merci.
Ça fait bien deux ans que je suis ces diables d’Enchanteurs, découverts par hasard. J’ai parfois pensé qu’il y avait trop d’articles sur ce site, tant qu’on ne peut pas tous les lire. J’aime bien lire les commentaires même si je n’en laisse jamais. Mais c’est fou comme, régulièrement, depuis quelques temps, un nouveau lecteur occasionnel (c’est toujours le même énergumène ou ils sont plusieurs ?) fait le beau sans visiblement connaître le support qu’il attaque, avec une évidente mauvaise foi et sans s’expliquer beaucoup, esquivant vos demandes d’explications, détruisant sans jamais construire. A le lire, il y a le bien et le mal dans la chanson, ce qui est moderne je suppose, opposé à ce qui, d’après lui, est ringard. Quelle tristesse, quel sectarisme dans ces dires ! Moi je n’apprécie pas forcément tous les artistes dont les Enchanteurs parlent. L’important n’est pas là : ce qui me semble important c’est que ce site existe et si ce « chevalier à la triste figure » ne peut s’en rendre compte, qu’il aille surfer ailleurs, où il y a des vrais sites dans l’air du temps : vides !
Bonjour,
Je vous propose une autre lecture, à mon sens plus parlante, de ce « palmarès »
Grand prix : LISE MARTIN (Paris)
ADAMI : STRANGE ENQUÊTE (Toulouse)
SACEM et UNAC : GARANCE (Paris)
Prix du public : LISE MARTIN (Paris)
Programmation en 2014
Festival Chansons de Parole (Barjac) : GARANCE (Paris) – LISE MARTIN (Paris)
Manufacture Chanson (Paris) : GARANCE (Paris)
Le Mans Cité Chanson : SORIA (Paris)
A Thou Bout d’Chant (Lyon) : GYUILLAUME BARRABAND (Toulouse)
Le Bijou (Toulouse) : GYUILLAUME BARRABAND (Toulouse)
Ecoutez voir (Belgique) : Lise MARTIN (Paris)
L’Esprit Frappeur (Suisse) : GARANCE (Paris)
Chants de Gouttière (Chaumont) : Hélène PIRIS (Lyon) & SORIA (Paris) – 1ère partie : FABULA (Lyon)
EDITO Musique (Paris) : GARANCE (Paris)
Festival Découvrir (Concèze) : GARANCE (Paris)
« Excellent » palmarès qui, quand même, jette un doute sur ce concours. Si on compte chaque récompense (prix et/ou programmation), on en arrive à 17. Et 12 (dont les principales) vont aux parisiennes (seul Strange enquête décroche un prix significatif). 3 aux toulousains et 2 piètres lots de consolation aux lyonnais. J’ai tant entendu dire que Lyon et Toulouse étaient de grandes villes de chanson que je suis un peu étonné. Il serait intéressant, les Enchanteurs, que vous nous révéliez les listes nominatives des différents jurys : ça nous aiderait peut-être à comprendre. Car à la lecture de ce billet de monsieur Fèvre, on sent du non-dit, de la gêne. La même qu’on ressent à la lecture du palmarès. Vraiment, le Centre de la chanson est une indécrottable structure parisiano-parisienne qu n’a qu’une relative légitimité : sa tentative de s’ouvrir aux provinces est, à mon sens, entachée d’un doute.
Le Centre de la chanson répondra ou pas à votre commentaire. Juste pour corriger une erreur à qui le modérateur que je suis accorde grande importance : Claude Fèvre est une dame, une grande collaboratrice de ce site. MK
ce sont de très bonnes questions, qui appellent des réponses, pas par envie de polémique déplacée ou malveillante, peut-être qu’il s’agissait de manque de moyens pour agir au niveau national? Et puis les artistes qui sont candidats à Paris sont peut-être des auvergnats ou de lyonnais « montés » à Paris pour essayer de monter en haut de l’affiche?
Quoi qu’il en soit, essayons d’avoir de qui faire avancer le schmilblick dans la bonne direction si possible …
Belle analyse. L’inspecteur Clémard est sans doute proche de la vérité. Le Centre de la Chanson n’en sort pas grandi.
Eh bien, c’est fort dommage que ce Monsieur de la Mancha ne connaisse pas Jérémie Bossone, j’ai eu le plaisir de le voir deux fois l’été dernier !
Euh… j’interviens moi aussi ? Non, je vous rassure, ce sera rapide ! D’abord un merci à mon ami Michel qui me redonne ma féminité.. Ouf !
Mais je sais d’expérience que c’est un risque à courir car alors, je me vois trop souvent appelée « Madame Claude »… et là, franchement je ne peux pas dire que j’aime ça !
Et puis j’ajoute que je ne me sens pas gênée du tout, du tout, de mon compte-rendu. Pourquoi le serais-je ? Je n’appartiens à personne, ne dois rien à personne dans ce milieu de la Chanson. Je me bats seule pour défendre mon festival dans mon petit département de l’Ariège, et ce depuis 10 ans… Bref, je suis une chroniqueuse libre, bénévole et… passionnée !
« Au moins une fois par mois, nous avons un jeune coq (parfois de vieux coqs aussi) qui, comme vous, s’imagine animer ce site, fait trois petits tours, trépigne d’auto-satisfaction puis s’en retourne dans le néant. »
!
Michel, tu ne faisais pas allusion à moi ?
Non, Christophe « de Chants Sons » !
Oui, Paris ne semble pas bien considérer ses partenaires toulousains et lyonnais : témoins ces résultats. Mais pourquoi Lyon a-t-il envoyé de tels candidats ?
Pour éclairer nos lecteurs sur ce Don Pedro Dela-Mancha qui vient de nous faire l’honneur de publier pas mal de ses idioties autistes, voici ce qu’on lit sur sa page facebook : « Tant qu’existeront des revues de chansons du genre noenschanteurs, la chanson se portera mal »
Nos lecteurs apprécieront ; quant à nous, nous ne validerons plus à l’avenir ses commentaires.
avant de me faire houspiller, j’avoue : oui, Sol-Ange c’est un pseudo ! J’ai assisté à la demi-finale à Lyon, dans la salle d’A thou bout d’chant. Je ne suis pas la seule à avoir été étonnée que Pierrick Vivares n’a pas été retenu, malgré sa très bonne prestation. Hélène Piris, elle, était programmée deux jours après dans la même salle pour deux jours. on peut se poser des questions
La question des jurys n’est pas à la veille d’être résolue, des gens indépendants de tous les « acteurs » du monde de la chanson, est-ce possible ? et souhaitable?
C’est comme le cumul des mandats des élus, au nom de l’efficacité (et c’est parfois justifié) certains maintiennent cette approche… Il n’est pas extravagant de trouver des tourneurs, des patrons de salles de spectacle, ce serait plus gênant qu’un juré soit aussi un proche d’un candidat, comme la déplorable affaire Stéphend il y a quelques années dans les Victoires de la musique. Ou alors dans ce cas, il devrait s’abstenir de voter pour son artiste.
Le sujet est intéressant et je pense y revenir sur NosEnchanteurs. Je pense qu’effectivement tout peut nourrir suspicions, à tord ou à raison. Seul le jury totalement indépendant de la ou des structures organisatrices peut, à mon sens, faire un travail sans reproches possibles. Sous-traiter à un jury indépendant, c’est ce que j’ai vécu il y a quelques mois, en tant que juré, à la Médaille d’or de Saignelégier (Jura suisse). Là, il n’y a plus l’ombre d’un doute.
Une fois que j’ai dit ça, précisons que je n’étais ni aux jurys de Toulouse, de Lyon ou d’Ivry, préalables à « Vive la reprise » et qu’il m’est difficile d’aller plus loin sur ce dossier, sauf à lire vos commentaires.
Bonjour,
j’ai également assisté à la demi-finale lyonnaise pour un tremplin que je ne connaissais absolument pas.
Lorsque j’ai eu connaissance des résultats j’ai cru que les finalistes choisis devaient être jeunes et avec un potentiel à travailler et non pas des artistes accomplis car si tel avait été le cas il me semble qu’effectivement des artistes comme Pierrick Vivares ou Théophile Ardy auraient mérité de monter à Paris. Alors je rejoins l’avis de MMe Fèvre , les jurys n’ont peut-être pas eu les mêmes critères d’appréciation.
Il y a deux ans et qq, j’étais membre d’un jury à Lyon, lors d’un concours réservé aux chanteuses. Manifestement (c’était criant de vérité et tous les membres du jury le reconnaissaient) la meilleure formation était un duo, que du reste je connaissais. Le jury ne l’a pas retenu au seul prétexte qu’elles étaient trop vieilles et qu’il fallait privilégier les jeunes. Or elles avaient été acceptées comme concurrentes au moment du dépôt du dossier et avaient même remporté la demi-finale qui leur a permis de concourir en finale. A aucune étape, aucun moment,on a fait objection cause à leur âge. Et rien dans le réglement ne spécifiait cette claus.e A cause de ça elles n’ont pas eu la première place. A cause de ça elles n’ont pas eu non plus la seconde, ni aucune autre. On a fait un affront à ces dames (le groupe Voé) et c’est regrettable. Regrettable pour un jury de ne pas respecter les règles et d’en inventer d’autres juste pour exclure.
Bonjour,
. Quant à moi je continuerai à lui dire : « Fais ce que tu aimes mon fils et fait le de tout ton coeur, alors la vie va te sourire! et plutôt que de penser « j’ai de la chance, pense j’aide la chance ! »
Je souhaite réagir aux différents commentaires lus ci-dessus. Ma première réaction est faite de questions et de tristesse : Pourquoi faut-il, que parce que nous avons des sensibilités, en arriver à des mots aussi durs et que nos réponses deviennent vindicatives ? Quelle que soit le lieu d’expression, nous avons tout à gagner à être dans le respect de l’autre. L’homme de la Mancha avait un idéal et au nom de cet idéal en arrivait à commettre l’erreur de se battre contre des moulins à vent, persuadé d’être du côté du juste.
Sans être un parangon de vertu, j’espère avoir ce respect et ne pas porter de jugement sur l’avis des un ou des autres. Chaque opinion est respectable tant qu’elle respecte l’autre… J’aime le mot Utopie, parce que étymologiquement, il fait référence à un monde où il fait bon vivre, et nous avons tordu le cou à ce mot jusqu’à lui donner un autre sens, l’utopie aujourd’hui fait référence à ce qui n’existe pas, un monde bisounours, de « Chaudoudoux » ou de « Froidquipique »! Un peu manichéen non? Il est fait référence plus haut à la vraie chanson française :Brel, Brassens, Léo Ferré, Leprest… La chanson française serait morte ??? Non elle est en deuil de tous ces grands de la chanson mais qui, avant d’être reconnu comme tels, ont, eux aussi, fait leurs premières armes avec des chansons qui ne sont pas restées dans les annales. Heureusement il y a une chanson française bien vivante, Bertin qu’on oublie trop souvent, Rémo Garry, Michèle Bernard… Souchon, dans un autre genre, et puis plus récemment Jamait, San Sévérino, etc. Bref il y en a des dizaines et pour tous les goûts même si mes goûts ne sont pas les tiens qui ne sont pas les siens… Bien sûr il est possible de critiquer le centre de la chanson, nous pouvons critiquer Nosenchanteurs… bref il est possible de critiquer tous ceux qui entreprennent quelque chose ! Mais là aussi, nous oublions que le sens de critique était aussi de mesurer le pour et le contre, les plus et les moins… Et, pour avoir un « point de vue critique », il me semble qu’il faut aussi avoir entrepris, porté un projet. Celà permet souvent de comprendre qu’avec la meilleure des bonnes volontés on ne fait pas l’unanimité. J’ai plutôt envie de dire merci à ceux qui, par leur action, font bouger les « lignes », créent des espaces d’expression qu’elle soit écrite, chantée, jouée… peu importe ! pardonnez le pléonasme l’expression doit s’exprimer!! Quant au commentaire de Sol Ange, forcément il me touche puisque c’est de Pierrick dont il est question. Bien sûr Pierrick était déçu, mais vous avez été si nombreux à Lyon et à Paris, à lui témoigner votre enthousiasme pour sa musique que ça valait bien des récompenses ! Il en ressors grandi et heureux. Il n’a pas participé à la finale ?! mais a été un « invité coup de coeur ». Le choix du jury fait partie des règles du jeu… Les critères sont forcément subjectifs mais ils le sont pour tous les candidats (ou du moins je l’espère…). La reconnaissance du musicien est celle du public, et, de ce côté là, il faut reconnaitre que, pour Pierrick, ça se passe plutôt pas mal!… Alors puisque le public et les critiques sont plutôt favorables à Pierrick, continuez à lui témoigner votre sympathie, votre enthousiasme. Soyez critiques (au bon sens du terme) voilà tout ce dont un artiste a besoin pour progresser. (en plus du travail
J’aime ce genre de commentaire,
argumenté, respectueux…
…bref,
tout le contraire de ce que je suis capable d’écrire !
Je suis un peu épidermique,
mais jamais de mauvaise foi,
excessif parfois !
Mais quand on aime…
…
De là, à se croire le perdreau de l’âne né,
qui éructe et qui rote sur sa manche.
Il ne devrait pas se prendre pour
l’Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche,
le génial Hildago,
nous l’avons déjà,
il s’appelle Fred !
Mais là, je m’emporte
!
Chez « nous », à Chants-Sons
les jurys,
promis juré,
de notre tremplin,
« Les Beaux Débuts »,
dont le parrain est Gilbert Laffaille,
sont indépendants,
que se soient les pros
ou le public.
Pour le public,
nous avons eu, des fois, quelques surprises !
Mais c’était ce qu’ils voulaient voir en
Chant’Appart,
alors…!
Je vais revenir une dernière fois sur…
!
…comment il s’appelle ?…
J’ai cru que c’était un vieux croûton
pire que ceux de Barjac
Et bien non,
il semblerait,
s’il ne ment pas sur son âge,
qu’il n’ait que 48 ans !
Moi, j’en aie que 52,
et je peux apprécier tout autant
Strange Enquête
que Aristide Bruant,
le spectre est large !
Dites-moi les plus « vieux »,
il c’est passé quoi en 1965 ?
Bonjour,
Je vais essayer de ne pas trop alambiquer et de penser un peu
Pour info, on a du annuler les co plateaux prévus cette fin de semaine à l’esprit frappeur, faute de public… Cela a semblé faire très plaisir à Monsieur de la Mancha qui a commenté sur facebook par un « eh eh! » suivi d’un petit bonhomme souriant… Je vous laisse juge.
Concernant le concours Vive la Reprise, dont je suis depuis plusieurs années l’un des membres du jury, représentant l’Esprit Frappeur ( j’en profite pour les remercier de la confiance), je n’ai pour ma part, pas ressenti de parisiano-parisianisme.
Lors du vote concernant le Grand Prix attribué par le Centre de la chanson, chacun donne ses points sans qu’il y aie discussion préalable et le prix du Centre de la Chanson revient à celui ou celle qui a le plus grand nombre de points.
Ensuite, chaque structure décide en toute indépendance à quel artiste elle attribue les autres prix ou programmation. On en discute, mais au bout du compte, c’est bien à la structure qu’appartient le choix final.
Pour ma part, je n’ai jamais subi de tentative d’influence et je donne le prix de l’esprit frappeur à l’artiste que j’ai le plus aimé.
En aucun cas, je ne m’occupe de savoir de quelle région ils viennent.
c’est dommage qu’il n’ait pas discussion préalable et que la décision ne soit qu’arithmétique si on en croit Monsieur Nitchaeff : c’est de la discussion, du débat que peut naître la juste décision. Si les jurés sont réunis autour de la table, c’est bien pour discuter, non ?
Plus un jury comporte de membres et moins il est possible de discuter, d’autant plus qu’il faut aller vite pour ne pas faire patienter trop longtemps le public dans la salle qui attend les résultats. Si on est vingt-cinq et que chacun prend cinq ou dix minutes pour défendre ses favoris, puis intervient encore dans le débat, on y passe la nuit…
Mais…
J’ai revu avec plaisir il y a quelques jours sur Arte le film de Sidney Lumet « 12 hommes en colère » : sans discussion, au premier vote, le sort de l’accusé est tout autre…
Je crois comme vous qu’un jury doit débattre avant de sortir sa calculette. Je ne le dis pas forcément par rapport à celui-ci mais au vu de mes expériences de juré ici et là.
Ceci dit, j’ai pleine confiance à Alain Nitchaeff, le patron de l’Esprit Frappeur de Lutry, quand il me dit, concernant les trois lauréates issues de la sélection parisienne, que « c’était incontestablement pour moi les trois meilleures ».
Michel Kemper a tout à fait raison… Il y a 3 ou 4 ans, je ne sais plus exactement, l’un des responsables du Centre de la chanson avait voulu agir autrement, c’est-à-dire, en procédant non pas de manière arithmétique, mais en débattant. Nous avons passé tout le temps qui nous était imparti à faire un premier tour de table, puis un second. Au bout d’une heure environ, le directeur du Centre est venu nous dire qu’il nous restait cinq minutes et nous avions à ce moment-là, si je me souviens bien, attribué un seul prix… Au bout du compte, chacune des structures a donc donné son prix sans même avoir eu le temps d’en discuter.
De toute façon, l’aspect arithmétique ne fait que refléter l’avis général. Ce n’est pas un calcul froid. Moi, si je donne 5 points à une candidate, c’est forcément parce que j’ai beaucoup aimé.
On le voit d’ailleurs dans les résultats arithmétiques : il y a toujours un ou deux artistes qui se détachent très très nettement !
Est-ce que je dis une connerie si je demande « à quoi sert les tremplins-concours? »…
est passé par là…
à chercher les « meilleurs »? est-ce que Leprest(au hasard
C’est une idée de programmateurs?à la recherche du talent caché ? à qui trouvera la perle des perles?
… la compétition en art me fait bizarre. je prends les tremplins comme ça mais peut être suis-je trop sensible au jugement…
Est-ce une connerie, Liz, de simplement se poser des questions ? Il y a des concours (assez peu je pense) qui peuvent aider à la reconnaissance, à une visibilité. Mais c’est relatif. ça fait plaisir de recevoir des récompenses, un trophée, une médaille : autant celui qui la donne que celui qui la reçoit, d’ailleurs. Notre monde fonctionne ainsi. A ses tous débuts, Lavilliers a gagné des prix, haut la main je crois : ça lui a pas empêché de vivre un grand anonymat et la misère durant la décennie suivante.
Toujours sur le thème des prix et concours, on lira avec attention ce nouvel article publié sur NosEnchanteurs, sur cette édifiante recherche du Meilleur Espoir de la Chanson québécoise 2014. C’est ici et c’est pas triste : http://www.nosenchanteurs.eu/index.php/2013/10/15/jai-ben-gagne-lconcours-mais-ca-ma-coute-cher/
L’important c’est de parler des artistes qu’on apprécie, qui nous « enchantent », il y en a tant, non ? Plutôt que de faire des critiques ou des commentaires destructeurs… Après, chacun prend ou laisse, selon sa sensibilité. La chanson, la musique, l’art en général ne sont-ils pas là pour nous émouvoir, nous faire découvrir l’autre, se reconnaître, se connaître ?
Tout ce qui concerne et questionne la chanson nous intéresse. Car la chanson ce n’est pas que des disques et des concerts. Les critiques peuvent aider à améliorer les métiers de la chanson, à les moraliser même, et tant pis si le propos est parfois acide (en l’occurrence, l’article de notre journaliste Claude Fèvre n’a rien de destructeur, bien au contraire). Du reste, nous ne sommes pas nombreux, ni en kiosques ni sur la toile, à faire ce travail-là. Ce qui n’enlève rien aux émotions que dispense la chanson…
VIVE LA REPRISE 2014. 20e édition
Vive la reprise ! 2014 est ouvert à tous les chanteurs francophones, âgés d’au moins 18 ans, professionnels ou non, à l’exception d’artistes produits par une major. Trois personnes maximum sur scène, chanteur(s) et musicien(s) compris.
Envoyer au Centre de la chanson avant le mardi 30 septembre à 18h (date limite de réception) la fiche d’inscription et un CD sur lequel figurent les 4 chansons:
1/Une chanson de Michèle Bernard
2/Une chanson issue du patrimoine de la chanson
3/Une chanson de création
4/Une chanson de votre choix
La participation est réservée aux adhérents, il vous suffit de le devenir en complétant votre bulletin d’adhésion et en vous acquittant de la somme de 10€.
SÉLECTIONS ET JURYS
1/Présélection en vue des auditions publiques sur écoute des documents audio.
2/Auditions publiques :
Forum Léo Ferré (Ivry-sur-seine, Ile-de-France) : Lundi 27 octobre à 18h30
Au Bijou (Toulouse, Sud Ouest) : Vendredi 17 octobre
La Salle des Rancy (Lyon, Sud Est) : Jeudi 16 octobre
Le Mans Cité Chanson (Le Mans, Nord Ouest) : jeudi 9 octobre
Le Nouveau Relax – Chants de Gouttière (Chaumont, Nord Est) : jeudi 16 octobre
En cas de sélection, votre participation se fera dans votre région de domiciliation.
3/Finale : Lundi 3 novembre à 19h à la Maison de la Poésie
7 finalistes seront présentés.
LES PRIX
Grand prix Vive la reprise, remis par le Centre de la Chanson (2000€)
Prix d’interprétation, remis par l’ADAMI (2000€)
Prix de la meilleure chanson originale, remis par l’UNAC (500€)
Coup de cœur des professionnels
Coup de cœur du public
Le jury des professionnels attribuera des programmations aux lauréats.