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Des nanas et des disques…

Beaucoup de nanas venues ou à venir dans les bacs à disques. On a parlé ici du nouveau Yoanna, sorti finalement sous un autre visuel que celui que nous vous avions présenté, élégant digipack 3 volets, en noir et blanc, aux superbes photos de Vincent C@ctus Vanhecke. Un peu brisée est sans conteste l’événement de ce début d’année ! La preuve : il n’est pas nominé aux Victoires ! Son myspace c’est ici ; et ce que NosEnchanteurs en dit, c’est là.

Nous sommes dans l’attente du deuxième album de la lyonnaise Carmen Maria Vega, à sortir le 2 avril, forcément une petite bombe dans le marasme ambiant. Largement de quoi nourrir des clips déjantés qui peuvent nous faire patienter. Son site c’est ici. Et un billet de Nos Enchanteurs que voici là.

Tout juste dans les bacs, Claire Lise avec La chambre rouge. Ex de l’écurie Tacet, Claire Lise s’en affranchit par ce quatrième album en passant le Rubicon de la chanson, tournant le dos à son passé en électrisant son art façon pop-rock, musclant son chant à l’avenant, le formatant d’intelligente façon pour de possibles play-lists. Le disque est agréable, très agréable même, mais cette fois-ci s’expose dans un univers où il y a déjà du (beau) monde, entre Clarika et Cherhal (Liz ou Jeanne, c’est comme vous voulez). Comparaisons valent raisons et on doit souligner la jolie qualité d’écriture de Claire Lise, qu’elle met sur cet album au service de portraits de femmes. Reste que la porte est étroite, il faudra voir en scène… Son myspace.

Jeanne, comme Jeanne Cherhal. Jeanne comme Jeanne Garraud. De fait, Jeanne Plante se situe un peu entre les deux. Pop délicate faite d’histoires inquiétantes et burlesques relevées qui de cordes, qui de cuivres, cet album, La veuve araignée (à sortir le 30 mars), son second après Les mots cachés paru en 2009, est très agréable à l’oreille, dynamique, tout à fait consommable, là encore avec de beaux textes bien construits, amoureux, parfois carrément osés (ce Fais quelque chose est un cri venu de l’intérieur…) même s’il manque encore le je-ne-sais-quoi qui pourrait nous le rendre tout à fait indispensable. Le site de Jeanne Plante c’est là.

Manon, elle, nous vient de Saint-Nazaire. Le contraste est grand entre le dessin de la pochette de ce six titres et ce qu’on entend sur disque, si ce n’est la présence d’une guitare et d’un violon qui ne sont pas étrangers au charme qui nimbe toutes les plages de cet album, ce Faux semblants. Bien que nouvelle venue, la voix ne nous est pas vraiment inconnue, qui reprend tant à Karimouche (pour la voix qui parfois traîne et prend des accents) et qu’à Buridane (pour la douceur de cette voix et la fluidité d’un chant scandé). Son myspace c’est là.

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4 Réponses à Des nanas et des disques…

  1. Norbert Gabriel 26 février 2012 à 11 h 47 min

    Carmen Maria Vega, c’est une de mes 2 ou 3 révélations 2011, vue en scène aux Muzik’Elles, puis à la Cigale en fin d’année, c’est une des filles de scène les plus accomplies, de la chanson pêchue tant dans le fond que la forme, elle maîtrise la scène avec une maestria époustouflante, elle est entourée d’une bande de très bons musiciens , totalement dans le spectacle, et son album à venir est excellent.
    Et de plus, il y a un entretien passionnant dans le livre d’interviews « Dis pourquoi tu chantes » de Véronique Olivares et Michel Reynaud (Editions Tirésias fin 2011)

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  2. FESTIV'ART 26 février 2012 à 13 h 44 min

    Entretien passionnant dans l’ouvrage de Véronique Olivares et Michel Reynaud? Pardonnez-moi de vous avouer que cette fois-ci (j’avais été singulièrement agacée par la précédente édition) j’ai carrément remisé le gros bouquin … Oui, il est gros, très gros …quasi impossible à transporter dans ses bagages, réservé à son salon… Ce n’est évidemment qu’un détail mais pour moi il a son importance. Un livre se doit de devenir un compagnon, doit pouvoir se glisser facilement dans un sac, voire dans sa poche …Et pour finir son format l’empêchera de se glisser tranquillement dans un rayonnage de bibliothèque.
    Mais ce n’est pas là l’objet de mon agacement…et de mon abandon temporaire. C’est l’interview lui-même qui me dérange dans son contenu, sa forme souvent où il paraît de bon ton de glisser quelques vulgarités ici ou là … voire de laisser quelques grosses coquilles (hum, pour faire plus spontané, naturel !? Allez savoir) A noter que l’interviewé est interloqué, parfois, il reste un long moment à ne rien comprendre à la question. On l’embarque dans les méandres de son inconscient (!!), inévitablement dans ses relations avec son père ou sa mère, on le bouscule, le choque au besoin …Chanter, ce serait sans doute le moyen de guérir de ses blessures …?? Ouah ! Quelle découverte ! Un artiste aurait-il donc besoin de son art pour accéder à lui-même …
    J’en profite pour faire un coup de chapeau à l’inénarrable Manu Galure qui me paraît avoir superbement bien résisté aux dérives de cet interview, refusant d’entrer dans l’intime, s’efforçant de rester à distance. Du coup il nous livre quelques belles paroles sur ce qu’est la scène !
    Conclusion : l’ouvrage recèle effectivement quelques beaux passages mais il faut les dénicher et surtout résister à tout le reste !! Tant de verbiage, tant de suffisance … Bref, je me promets d’en achever la lecture mais je vais y revenir à dose homéopathique. D’accord, le prochain interview que je lirai sera celui de Carmen Maria Vega.

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  3. Norbert Gabriel 26 février 2012 à 15 h 13 min

    Festivart, en fait c’est un livre à consulter avec un lutrin bien planté, en bon bois massif, ou bien avec le lecteur installé dans un fauteuil club bien rembourré, je reconnais que dans le métro, c’est pas le plus commode.
    Toutefois, ce livre comme celui qui l’a précédé, Eux et la chanson, est un objet totalement atypique dans la production éditoriale contemporaine.
    Et il y a des moments de vérité étonnants. C’est comme le chercheur d’or, on ne trouve pas forcément une pépite de 3 kgs au premier coup de pioche, mais il y a de quoi creuser… Bon je reprends mon piochon, et j’y retourne …
    Et puis vous en connaissez beaucoup de livres qu’on met un an à lire pour en tirer la substantifique moëlle ? (je rigole… quoi que ..)

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  4. FESTIV'ART 26 février 2012 à 16 h 59 min

    Merci,ami, pour cette réponse pleine d’humour …j’aime ce ton…et plume alerte, en plus ! De quoi m’attacher encore davantage à ce blog de M.K .

    Il n’empêche qu’il m’arrive très rarement d’abandonner une lecture …et là !…
    J’arrête ! M’en vais ! Claude Fèvre (Festiv’Art)

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