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Oh pétard qu’il fait beau avec L’Art à Tatouille

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Les yeux cachés derrière ses lunettes noires, Roland Ramade dans une précédente formation (photo d’archives DR)

Festen’Oc à Saurat (Ariège), vendredi 12 août,

L’été s’est fait tellement désirer qu’il peut arriver que le gout de la fête, de la danse, l’envie de reprendre en chœur des chansons vous prennent brutalement au corps et au cœur un soir de grosse chaleur… et voilà que l’on vous y prend, rédacteur de NosEnchanteurs, avide de beaux textes, glaneur de talents en éclosion,  à écrire une chronique pour l’Art à Tatouille. Oui, la chanson offre cette liberté là. Elle accompagne nos heures festives et nous le savons de toujours. Alors, dans le Sud, du côté de Dax, Bayonne, Béziers, Toulouse et partout, jusque dans les plus petits villages comme Saurat, village de montagne d’à peine sept cent âmes, on célèbre ce pays d’Oc à coups de  bal folk, bal trad (il semblerait qu’aujourd’hui il faille dire bal « naturel »… qu’es aquo ?) et c’est dans cet espace festif, dans l’esprit de la féria  que s’inscrit ce groupe de six musiciens (vielle à roue, harmonica, accordéon, batterie, tuba).  

Il est passé minuit quand ils prennent place, le bal bat son plein depuis plusieurs heures et l’on peut craindre que les corps ne s’essoufflent. Mais non ! Juste le temps pour le technicien de régler le son, pour le spectateur légèrement surpris de guetter ce que l’on va bien pouvoir danser là-dessus et l’on voit déjà des danseurs repartir à l’assaut quand retentit le deuxième morceau  La Pétanque. Que voulez-vous, il existe des mots auxquels on ne résiste pas !  On mélange allègrement des déhanchements reggae aux danses traditionnelles, seul (e) ou à deux, mais le plus souvent en groupe. Les générations se confondent… suffit juste d’avoir envie de partager autour de musiques qui marient la tradition au reggae, voire à l’électro : « un espéranto musical pour un pays fantasmé entre Jamaïque et Occitanie ». Roland Ramade, le chanteur à la silhouette emblématique, appuyé sur sa canne, yeux cachés derrière ses lunettes noires usait de cette formule du temps de son groupe Regg’lyss et du fameux Mets de l’huile, un de ces tubes insensés auxquels nul n’a échappé en 93-94 !  Il a roulé sa bosse ce garçon, connu des milliers de spectateurs, accédé à la nomination aux Victoires de la musique, la première place au top 50 et j’en passe, avant de rejoindre ce groupe-ci dix ans plus tard ! C’est quand résonnent les chansons en langue occitane, particulièrement Le Renard de Sarrançon, que la place se remplit ! Et c’est parti pour la scottish ! Oh pétard qu’il fait chaud (à moins qu’il ne s’agisse plutôt de pétan, putain en occitan, ce qui n’a rien d’une insulte !).

Allez cette fois-ci c’est l’été  et ce week-end en France, partout ça va danser ! Et chanter ! Sûr !

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3 Réponses à Oh pétard qu’il fait beau avec L’Art à Tatouille

  1. Ramade 16 juillet 2013 à 11 h 19 min

    Petit rectificatif :
    La photo du dessus est une photo du groupe de Rythm and Blues appelé « Les Révérends » dans lequel je joue « toujours ».
    Après, merci pour toutes ces gentillesses, vos enchantements nous tatouillent le coeur !

    Roland

    Répondre
    • Ramade 9 janvier 2015 à 13 h 28 min

      Je vois que vous avez corrigé et mis l’Art à Tatouille !

      C’est en chantant qu’on devient enchanteur !

      Répondre
  2. lascombe christian 26 juin 2015 à 16 h 02 min

    Bonjour,

    oh p….. que c’est bon de t’entendre chanter Mauguio, même si il y fait chaud. Continue,c’est bon et c’est beau

    Merci Roland

    Répondre

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