Maxime Le Forestier « Là où »
Là où la peau est plus tendre,Juste à côté
De ces grains d’or et d’ambre,
Là où mes doigts
Glissent sur la soie
Vers cet émoi
Que je pressens
Dans un tremblement.
Juste à côté
Des étoiles lointaines
Maxime Le Forestier
Paroles Jean-Pierre Kernoa, Musique Maxime Le Forestier. Extrait de l’album sans nom dit « Le steak », 1973
Après le premier album vinyle de Maxime Le Forestier, qui comportait déjà quatre textes de Kernoa parmi les plus marquants, Éducation sentimentale, La Rouille, Mourir pour une nuit et Fontenay-Aux-Roses, le deuxième vinyle de Maxime affiche encore quatre titres de cet auteur : Février de cette année là, qui évoque la naissance de Bruno Le Forestier, dit Maxime, Parlez-moi de saison « Les plus beaux souvenirs sont ceux que l’on s’invente », Mauve « Et le mauve sur ta paupière / Brille d’une étrange lumière / Où courent des ombres éphémères / Dans une dominante bleue / Où le mauve fait ce qu’il peut / La page blanche devient bleue / Et le mauve meurt peu à peu », et ce chef-d’œuvre méconnu de sensibilité sensuelle, Là-Où. Des textes d’une poésie peu ordinaire.
Jean-Pierre Lemaire, dit Kernoa (19 juillet 1938 – 27 mars 2018), rencontré dans les années 60 du temps du duo Catherine et Maxime Le Forestier, a lui-même publié trois disques de 1975 à 1978, et écrit encore quelques chansons pour Maxime dans les années 1980, ainsi que pour Gréco, Catherine Le Forestier, Caradec ou Duteil, et pour Daniel Guichard le succès Faut pas pleurer comme ça, avant de se consacrer entièrement à la poésie.
La chanson est enregistrée en 1974 au Top à Maxime le Forestier de Maritie et Gilbert Carpentier, avec Patrice Caratini à la contrebasse et Alain Le Douarin, décédé en 2010, guitariste pour Yvan Dautin et Maxime Le Forestier, et compositeur de certaines des chansons de Maxime. Avec le violon subtil de Patrice Fontanarosa.
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