CMS

Tom Poisson « Élisabeth Martin_2024 »

POISSON Tom 2025 Jean-Michel Edition De Luxe 500x500Quand vous lirez cette lettre, je serai mort,
Je viens d’avoir trente ans et plus vraiment toutes mes dents
J’ai tenté d’être heureux, j’ai parfois pensé l’être (…)
De toute façon, mon corps pesait trop lourd pour mes pieds
J’ pense à Elisabeth Martin,
A son sourire en coin, dans la cour de l’école,
Qui a fait exploser un matin
Mon cœur de p’tit garçon qui aimait pas l’école
J’ pense à Elisabeth Martin,
A son goût à la menthe, dans la cour de l’école,
Au baiser donné un matin
Au p’tit garçon que j’étais, dans la cour de l’école (…)

Tom Poisson

Paroles et Musique Tom Poisson. Extrait de l’album « Jean-Michel Édition De Luxe » 2025

Tom poisson est de retour à mi-janvier avec cet album que nous avions tant aimé, peut-être le plus personnel, à la fois intime et ancré dans son époque, mélancolique et plein d’espoir et magnifiquement produit, avec trois titres en bonus. Vingt ans après Jean-Michel Couegnas, alias Tom Poisson, reprend cette chanson de son album « Tom Poisson fait des chansons » (2004), une chanson qui tourne sur fond d’accordéon, restée à son répertoire, plébiscitée par son public, et qu’une écoute rapide pourrait prendre seulement pour une évocation nostalgique d’amours enfantines. Comme l’avait fait Trenet avec son « Y’a d’la joie », c’est une chanson tout à fait tragique, qu’il reprend dans une version plus lente, où il nous fait confidence. Les souvenirs heureux, l’espoir « Je repense à mes débuts, à celle qui m’a fait croire / Pendant un court instant que la vie coulerait amoureusement » se chantent comme un rêve sur des notes électro battantes et délicates comme celles d’une mandoline, se fondant en une nappe évoquant les yeux lourds qui se ferment, le son confus qui vient aux oreilles de celui qui s’endort pour toujours, une réalisation inspirée de Paul Roman. « Mais dans la vie, n’est-ce pas, faut aimer coûte que coûte / Dans la vie faut aimer, même si ça fait mal et que ça coûte ».

La deuxième chanson nous avait été offerte également en primeur lors de la présentation de l’album, Le rose au genou : « Tout autour, c’est joli, si tu sais encore / Voir où c’est beau encore », qui incite à retrouver une innocence, une capacité à s’émerveiller, à « garder la lumière au creux des paupières, faire tourner la roue »… Toute douce dans les arrangements et les chœurs.

Le troisième bonus est une version acoustique intimiste, en guitare voix, de cette chanson poignante, Locomotive, dédiée au souvenir de sa maman disparue, où les cordes s’éteignent doucement, remplaçant les cordes du piano…

C’est  Denis Piednoir qui a co-réalisé l’album avec Jean-Michel, ses chœurs et ceux d’Alice Chiaverini, également au piano, et de Marine André, et la batterie d’Emiliano Turi, que nous avions déjà rencontré en batteur virtuel, filmé sur la scénographie d’« Heureux comme un cerf-volant » à Avignon en 2016. Avec aussi Alex Léauthaud, que l’on a vu aux côtés de Tom Poisson dans Les Fouteurs de joie, aux arrangements des cordes, Fabio Milone aux violons, et  le Well Quartet sur Je cours. 

En concerts à Montmartre, Lyon, Nantes ce printemps, à suivre sur son site

 

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

code

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>

Archives