Michel Delpech « Les aveux »
Il est fatigué, son beau cheval blanc
Ses rêves bleus sont un peu gris
Son épée d’or est en fer blanc
Je n’ai plus la force de tricher un jour de plus avec toi
Ou je te perdrai ou tu m’aimeras
Mais ce soir je ferme les yeux et ce soir je t’ouvre les yeux
Michel Delpech
Paroles Michel Delpech, Musique Guy Skornik. Extrait du 45 tours éponyme, 1973
Une chanson que j’ai toujours en tête, inspirée d’évènements de la vie même de Michel Delpech, qui nous quittait prématurément le 2 janvier 2016. Il n’aura donc pas atteint ces 73 ans qu’il imaginait en 1975, avec cette Quand j’étais chanteur, de son cinquième album qui comprenait aussi Tu me fais planer, un slow qui me faisait aussi planer…
Comme le disait Michel Kemper en 2010, « Unique et sincère à la fois, Delpech est, dans la noirceur et la poésie de ses textes, un condensé de nos histoires (…) Delpech est un baladin de l’urbanité, ersatz de héros, un « prince charmant fatigué / Dont l’épée d’or est en fer blanc. » Une chanson qui n’a pas, à ma connaissance, été reprise en album studio, mais seulement en compilation comme Le Disque d’or volume 2, en 1974, ou en concert.
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