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Emily Loizeau « La souterraine »

Loizeau Emily 2024 La souterraine 500x500Dans la voie souterraine
Elle allait danser chaque soir Hélène
Dans la voie souterraine
Son homme la traitait comme une reine
Et dans le noir
On croyait la voir
Sereine
Au-dessus de l’arène
Juste au-dessus de leur vie souterraine
C’est le feu dans la plaine
Toutes les bêtes se bousculent, se déchaînent
Et dans la ville déserte
Pas une sirène
Il semble que rien ne nous arrête
Il semble que rien ne puisse troubler la fête
Il semble que rien ne nous arrête
Tant que tourne la boule à facettes

Emily Loizeau

Paroles et Musique Emily Loizeau. Extrait de l’album éponyme 2024

Vidéo réalisée par Romain Winkler.

Douze titres dans cet album toujours réalisé par John Parish, dont cinq en anglais, avec cette pause musicale, Zuhra, écrite pour le documentaire La vie devant elle de sa sœur Manon Loizeau sur une jeune afghane exilée ; qui a donné le titre (Whe were not) Strong enough. Zuhra désigne la fleur, la blancheur lumineuse, et aussi la planète Vénus. La splendeur du ciel.

Il faut donc s’attendre à une quête de lumière dans un environnement qui reste assez sombre. Si Emily cite dans ses textes la chanson française traditionnelle, « les sabots d’Hélène » dans notre chanson du jour, ou « À la claire fontaine (je ne sus que boire la vie d’une traite éperdue) » dans Éclaire-moi, c’est bien à notre époque qu’elle situe ses chansons.
Ses ballades sont rock ou folk, lentes, mélodiques, languides, sensuelles, mélancoliques, et la voix toujours aussi caressante. Un abandon qui espère : « J’ai couché nos peines / J’ai couché nos larmes / Aux pieds de la frontière / J’ai posé les armes /  Donnons-nous un jour de plus / Pour trouver la route de Vénus »Un monde où se mêlent émotions intimes et souci pour notre terre en péril, où Emily se bat contre des émotions négatives, cherchant toujours cette lumière. Cet Enfant qui parlait au nom du soleil, et compte les hirondelles qui ne sont plus que trois. 

L’eau y est toujours présente, que ce soit celle qui monte « dans tes yeux », larmes qui irrigue[nt] les champs, mains qui recueillent la pluie, « Ici commence la mer / Le paradis sur terre / Nous avons la vie pour le faire ». Et on veut bien la croire quand elle nous dit que nous le serons, un jour, assez forts, Strong enough, pas tous corrompus, Not everybody get corrupted, avec un arc-en-ciel au cœur, The rainbow in your heart (hommage à un proche décédé)Aussi bien l’album, plutôt que La souterraine, aurait tout aussi bien pu s’appeler La route de Vénus… Il faut y croire…

La tournée de concerts de cet album d’Emily Loizeau débute le 5 novembre.  

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