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Monokini « T’es ringard »

MONOKINI 2024 T'es ringard 500x500T’es ringard…
Et quand tu viens me chercher à la sortie du lycée
Quand tu te mets à danser le twist et le yéyé
Quand tu m’appelles ma pépette et que tu me frottes la tête
Et que tu chantes à tue-tête
T’es ringard…
Quand tu siffles après Maman et même quand tu te brosses les dents
Quand tu dis « j’aime Joe Dassin » et que tu regardes Télématin
Quand tu cours avec ton chien, que tu lui dis « c’est bien Tintin »
Quand tu dis LOL à Gérard
T’es ringard…

Monokini

Paroles et Musique Benjamin Vairon et Guillaume Zeller. Extrait de l’album court « Shoubidou love », 2024 à paraître 

Premier extrait de cet album à paraître le 28 juin 2024
SI LA VIDEO N’APPARAÎT PAS CLIQUER ICI

Monokini, né de la rencontre il y a dix ans de Benjamin Vairon et Guillaume Zeller qui mènent en solo leurs carrières de musiciens, revisite les hits des années 60, du pur rock première époque mâtiné de twist et de yéyé. Pendant le confinement ils produisent un premier EP, Merci bisous, avec les titres Quand c’est non c’est non ou Les aventures de monokini dans le jardin, avec instruments d’époque, boîte à rythme cheap, et les vidéos qui vont avec et semblent sorties d’une vieille caméra super 8 qui aurait filmé des souvenirs de famille ou des scénographies imaginées par des frangin.es ou cousins et saisies par un papa ou une maman fière de sa progéniture. Cachant parfois des sujets graves ou intimes sous les musiques dansantes. Le nom même de Monokini, accessoire de plage libéré et passé de mode, peut être emblématique d’une période joyeuse, insouciante et aspirant à l’émancipation des vieilles convenances. 

Avec Shoubidou love, le duo s’attaque à un rock plus psychédélique et se lâche encore plus.
Pour ce premier extrait ils abordent un thème qui rappellera à ceux de cette époque le Papa t’es plus dans l’coup  de Sheila, avec un rythme plus proche d’Eddie soit bon des Chaussettes noires, le groupe qui vit démarrer Eddie Mitchell, et les chœurs en wap doowap. La vidéo tournée à Samoëns (images Christelle Florence) fait penser aux bronzés (au ski !) et au ridicule de leurs attitudes de dragueurs invétérés et d’auteurs de blagues lourdingues, les bagnoles jumelles reines de l’époque ajoutant au décalé dans notre quête actuelle anti carbone. Avec la honte des enfants devant leurs boomers de pères (les deux comparses n’ayant pas vraiment l’âge de l’être, mais sans doute ont-ils eux-mêmes déjà ressenti ce décalage par rapport à leurs parents, on est toujours le ringard de quelqu’un).

Pourtant la chanson distille avant tout de l’énergie et de la bonne humeur, et c’est peut-être l’autodérision qui nous sauvera de la morosité. 

En tournée de concerts, prochain dimanche 12 mai au Festival des Bistrots dans le bien nommé village d’Eclusier-Vaux (80). À suivre sur  facebook ou instagram

 

 

 

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