François Eberlé, « Philistins » 2024
(…) Pacifistes, anarchistes, tandis que
Vous déclamiez vos flammes
En pensant aux petits
Que vos rêves d’utopie
Défendent
Vous pensiez, ils seront
Un peu hippies, chevelus
Trouvères
Mais pour noyer l’avenir
Un jour vous voyez venir
Sur terre
Rejetons, cocardiers, miliciens
De la folie guerrière
Vous pensiez, ils seront
Un peu hippies, chevelus
Trouvères
Mais pour noyer l’avenir
Un jour vous voyez venir
Sur terre
Rejetons, fanatiques, miliciens
De la folie meurtrière
François Eberlé
D’après le poème de Jean Richepin, Musique Georges Brassens, strophe supplémentaire François Eberlé.
Enregistré à la S@ine Ville de Sains-Richaumont le 30 mars lors de son Concert François Eberlé ose Brassens, au piano, avec Félicien Moisseron (contrebasse), Marie Eberlé (violoncelle), Aloïs Brouck (guitare). Dans ce concert participait aussi un groupe d’élèves de l’école Schweitzer de Guise.
François Eberlé chante régulièrement le répertoire de Brassens. Ici en complétant le poème de Jean Richepin il témoigne de son inquiétude pour l’avenir. Si à l’époque de Richepin puis de Brassens on espérait un avenir de paix où les arts et la poésie prendraient le dessus avec « Des enfants non voulus / Qui deviennent chevelus / Poètes », c’est cette génération de rêveurs utopistes pacifistes et anarchistes qui voient leurs espoirs de Make love, not war se muer en grandes incertitudes avec le retour des idées réactionnaires, conservatrices, traditionalistes, identitaires et va-t-en guerre.
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