Cali « Je sais que toi aussi »

J’aime la pluie qui tombe
Le ciel qui gronde
Et courir nu, tout nu
Je sais que toi aussi
J’aime sourire à la lune
Ton goût de Pamplelune
Les arbres seuls, tout nus
Je sais que toi aussi
Boire avec mes amis
Ne plus penser à rien
À rien qui fait du mal
Et lire dans ta main
La vie devant demain 

Cali

Paroles et Musique Bruno Caliciuri (Cali). Extrait de l’album « Ces jours qu’on a presque oubliés, volume 1″ 2022

Le dernier album de Cali, enregistré dans son studio de Rivesaltes en une prise par chanson, est une œuvre intime, pleine de souvenirs vécus sans nostalgie parce que toujours vivants, « la vie devant demain », ou avec une tendre mélancolie « où courent-elles quand elles n’ont rien laissé que des plumes éparpillées », réclamant le droit de pleurer, même s’il répète comme un mantra « je vais bien ». Comme une longue, émouvante confidence au coin du feu. Qui parle de rencontres, et  beaucoup de disparu(e)s. D’un avion de papier, déchiré.

Une incitation à aimer la vie (Lâche-pas) « Tu es comme la rivière et la mer tout au bout » sur les accents du violon de Steve Wickham (Les Waterboys), dans des ambiances musicales variées, le country tourbillonnant de Pobrecita, mais surtout une simple guitare « T’es où Lili » ou sur ce Je serais là, suivie d’un violon tendre. Avec parfois aussi cajon, bongo, piano ou cuivres, et de petites cordes pincées (Ces jours qu’on a presque oubliés).

Et puis cet aveu : Je voulais dire du bien d’Alain Souchon. Même si tout le monde aime bien Alain Souchon. « C’est pas rien, non non, Alain Souchon a dit qu’il aimait mes chansons ». Eh bien nous aussi ! Et on attend avec impatience le deuxième volume ! Doux, tendre, réconfortant, mais n’oubliez pas, que ce soit à Barjac sur une scène de château, ou la folie de la grande scène des Solidarités à Namur, c’est en concert qu’il faut le voir. Pour apprécier son incroyable générosité. Et vivre avec lui 1000 cœurs.