Jean-Marc Sauvagnargues. Celui qui chante…. Berger
« Il est heureux, malheureux comme nous
Il cherche ce qu’il voudrait comme nous
Mais quelque chose l’emporte au-dessus de tout
Celui qui chante »
Depuis plus de 20 ans nous connaissons bien Jean-Marc Sauvagnargues en tant que batteur et manager du groupe Les Fatals Picards, dans un genre de chanson punk, rock, teinté d’humour et d’engagement. Mais Jean Marc est un artiste comme on les aime, qui ne s’enferme pas là où il est attendu et qui ne cache pas sa passion pour la chanson française dans toute sa diversité. Une chanson qui traverse le temps, les genres, les modes, les chapelles. Du moment qu’elle provoque de l’émotion Jean Marc est dans son élément.
Du rire à l’amour finalement il n’y a qu’un pas qu’il avait franchi avec un premier album nostalgique et d’une grande tendresse « Novembre 67 », puis un second, « Saudade » par lequel il nous livrait sa passion pour la bossa nova avec ses chansons inspirées et/ou adaptées de chefs-d’œuvre brésiliens.
Quand on aime les chansons d’amour, la nostalgie et la mélancolie on ne peut passer à coté de l’œuvre de Michel Berger. Les chansons de Berger l’ont toujours accompagné et cette envie de lui rendre hommage n’attendait que de se concrétiser. Au moment où tout s’est arrêté dans sa vie professionnelle comme beaucoup d’artistes, en 2020, pendant le confinement, Jean Marc s’est plongé corps et âme dans ce projet en travaillant sans relâche le piano, pour faire naître ce troisième album solo « Ton piano danse toujours ».
Michel Berger et Jean-Marc Sauvagnargues sont nés le même jour, à 20 ans d’écart, on peut y voir un signe, mais ce qui les rapproche le plus c’est leur simplicité, leur grande sensibilité. Finalement à la première écoute de l’album ces reprises sonnent comme une évidence. La voix suave de Jean Marc au service des mots et de mélodies singulières de Berger fonctionne parfaitement. L’artiste apporte sa propre sensibilité aux chansons sans jamais trahir l’esprit de Berger.
Certains seront toujours hermétiques à la simple idée de la reprise mais sans aucun doute, les amateurs de l’œuvre de Berger seront agréablement surpris par la qualité de ces chansons revisitées, aux sonorités actuelles, mais totalement respectueuses de l’œuvre. Espérons aussi que ce beau projet tout en finesse fera découvrir Michel Berger aux plus jeunes.
C’est un album qu’il faut écouter en tendant bien l’oreille, en mélomane, pour en apprécier toutes les subtilités sonores et se laisser bercer par ce « groove » omniprésent. Jean-Marc a fait appel au fidèle Guillaume Stelly pour la réalisation de l’album, au talentueux pianiste Vincent Bidal. Cette équipe de trois passionnés perfectionnistes ne pouvait nous décevoir.
Pour les titres de l’album on imagine que le choix fut cornélien. On aurait adoré y voir Seras tu là, Diego et tant d’autres. Un volume 2 s’impose.
La liste des titres :
Mon piano danse
Quelques mots d’amour
Cézanne peint
Celui qui chante
La déclaration d’amour
La minute de silence
Mademoiselle Chang
Message personnel
La groupie du pianiste
Lumière du jour
En attendant, Jean-Marc Sauvagnargues nous présentera cet album sur scène le 28 janvier 2023 au Zèbre de Belleville. Il s’est lancé le défi d’un concert complet en piano-voix avec un récit qui nous fera revivre l’œuvre, la vie, en chansons et anecdotes, de Michel Berger.
Jean-Marc Sauvagnargues, Ton piano danse toujours, Les trois 8, 2022. La page facebook de Jean-Marc Sauvagnargues, c’est ici ; ce que NosEnchanteurs a déjà dit de lui, c’est là. Le site des Fatals Picards c’est ici. Ce que nous avons déjà dit des Fatals Picards, c’est là. L’album-photo de Sauvagnargues par Vincent Capraro, c’est ici.
Commentaires récents