Graeme Allwright « La ballade de la désescalade »
(…) Et dans les bistrots du vieux ParisOn en fait autant avec esprit
Dans les yeux où le rouge et le jaune se mêlent
On commente les toutes dernières nouvelles
De la désescalade
Contre la fanfaronnade
De l’absurdité
La désescalade
Pourquoi est-ce qu’on tarde
Qu’est-ce qu’on attend pour commencer
Graeme Allwright
Paroles et Musique Graeme Allwright. Extrait de l’album « Jeanne d’Arc » 1972
C’est le 16 février 2020 que Graeme Allwright nous quittait. Pour lui rendre hommage cette chanson, enregistrée en 1974, sans doute dans l’émission de l’ORTF Bienvenue chez Guy Béart, avec l’aide chorale de Nana Mouskouri et secondairement de Serge Lama. Le guitariste au fond semble être Maxime Le Forestier.
L’album d’où la chanson est tirée est un plaidoyer pour l’amour et la non-violence, on y trouve aussi deux adaptations de Léonard Cohen, Jeanne d’Arc (pas une Jeanne bouteuse d’étrangers, mais une sur le bûcher, lasse de la guerre « J’ai vu ses cris vu sa douleur / J’ai vu la gloire dans ses pleurs / Je ne sais comment peuvent s’allier /Tant de lumière tant de cruauté »), et Les sœurs de la miséricorde, (Sisters of Mercy).
La face B est entièrement constituée par une étrange incantation longue de vingt-deux minutes, sur fond de musique progressive, caractéristique de l’époque, quasi mystique, Le monde se prépare à un grand changement.
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