Ton Géant « Chemin du Malaquis »
Au chemin du malaquis, j’ai voulu
Profiter d’un malentendu
Vos vieilles rengaines gainent mon temps perdu
Vos vieilles rengaines gainent mon temps perdu
Un jour je trouverai l’éloquence dans l’un de vos échos
Je choperai la nonchalance à Delavega Diego
Dans vos cendriers les mégots legos, continueront la fête
Ce sera chouette
À la fin d’ une strophe, ma mine a crissé « Alain ! » pour que tu reviens.
Chris m’a dit que plagier
C’était vraiment pas bien.
Ton géant
Paroles et Musique Bertrand Devendeville. Monotitre 2021.
Vidéo réalisée avec une caméra à 360 ° par le collectif Bokeh – avec la fille de l’artiste, Jeannette Devendeville – en extérieur et au Cirque d’Amiens avec des amis complices. Une réalisation festive très « petite planète » où l’on peut s’évader…
Entre slam et chanson Bertrand rend hommage à deux géants du rock avec un talent d’écriture certain : « Quand l’art des pères rencontre les artifices / Faudrait qu’ça pète / Qu’on en profite à jamais ».
Mesures de distanciation anti pandémie obligent, Bertrand a réalisé ses remix lui-même sur son ordi avec sa guitare, avec en plusieurs fois superposition de violons, violoncelle et guitares, et ça sonne plutôt bien, même si bien mal acquis ne profite jamais !
Deux autres clips sont prévus au printemps.
Nouveau clip de Bertand Devendeville alias Ton géant, avec l’inquiétante « Chronomaître », « La faucheuse des montres à gousset… »
Il joue avec les mots comme le Temps avec nos précieuses minutes…
« Mes amis chronomaîtres
Imaginent peut-être
Que c’est à contrecœur
Que je suis minu-tueur
Ils se trompent assurément
J’ai plaisir à tuer le temps.
À mes heures creuses, c’est un comble
De secondes, je remplis les tombes
Je décime les minutes
Ces vilaines petites putes
À chaque fois tarifées
Parking, téléphone, vérifiez !
Je suis payé à l’heure
C’est ainsi que je fais mon beurre
Et si le pain vient à manquer
C’est que le temps est décompté
Quel que soit le cadran
Je cadavre, trop facile
J’occis les enfants
Des petites et des grandes aiguilles
Je suis la faucheuse
Des montres à gousset
Le bourreau des trotteuses
Et des quartz LCD
Assassin du temps, qui ne reviendra pas
J’emporte avec moi les rires de l’enfance
Reste une minute à tuer, je le fais de ce pas
Quand elle partira, cette minute de silence…
Cela fera du bruit. »
https://www.youtube.com/watch?v=jKSSra0qDmU