CMS

Yves Montand « Les feuilles mortes »

Montand 1952 ChanteOh je voudrais tant que tu te souviennes 
Des jours heureux où nous étions amis
En ce temps là, la vie était plus belle
Et le soleil plus brûlant qu’aujourd’hui
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle
Tu vois je n’ai pas oublié
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle
Les souvenirs et les regrets aussi
 
Yves Montand ( 13 octobre 1921 – 8 novembre 1991)

Paroles Jacques Prévert, Musique Joseph Kosma. Extraite de l’album « Yves Montand chante » (1952)

Document INA Chaillot  RTF  05 juin 1963 (Mise à jour vidéo 12 décembre 2023)

Histoire d’une chanson mythique…

Qui pourrait croire que cette chanson devenue un standard international a peiné à s’imposer ?

Chantée en français (Cora Vaucaire, Juliette Gréco, Edith Piaf, Mouloudji, Dalida, Françoise Hardy, Eddy Mitchell, Joan Baez et bien d’autres) comme en anglais sous le titre Autumn Leaves par Edith Piaf, Frank Sinatra, Nat King Cole, Bob Dylan… , elle a été interprétée en jazz, rock, électro, mélodie classique ou lyrique et tout le monde est capable d’en fredonner quelques phrases …

Écrite par Jacques Prévert et composée par Joseph Kosma qui a repris quelques lignes mélodiques du Poème d’Octobre du compositeur Jules Massenet, écouter à 6:43 ou 7:41, elle est l’une des deux chansons du film de Marcel Carné Les portes de la nuit (1946). Le film n’eut pas de succès critique à sa sortie, même si le jeu de Montand dont c’était le deuxième film, ait eu quelques encouragements. Il la chantait en duo avec sa partenaire Nathalie Nattier, doublée par la chanteuse Irène Joachim. L’autre chanson, Les enfants qui s’aiment, chantée par Fabien Loris, qui jouait un chanteur de rue, a également été reprise ensuite avec succès par Yves Montand.

Yves Montand enregistra Les feuilles mortes en studio dès 1949, quelque temps semble-t-il après Cora Vaucaire, et mit quatre ans à l’imposer avant le succès que l’on sait.
La chanson a été reprise au cinéma par Yves Montand dans le film franco-italien
Paris est toujours Paris de Luciano Emmer où il interprète un chanteur.
Elle l’a accompagné tout au long de sa carrière, par exemple ici à l’Olympia en 1981 ou 82.

Serge Gainsbourg l’évoque dans La chanson de Prévert.

Relire notre article sur la pièce musicale Ivo livi ou le destin d’Yves Montand

 

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

code

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>

Archives