Jeanne Cherhal « Racines d’or »
Rosée dorée, même l’hiver
Juste à côté du château de ma mère
Et des batraciens goguenards
Viennent nourrir nos plus beaux cauchemars
On voudrait en partir, on s’ennuie un peu, faut bien dire
On est là, on attend, plantés sur nos cannes de huit ans
Cheveux et bras offerts aux quatre vents
Les cailloux, les trésors et les jambes tatouées de boue
Oh, racines d’or, je me souviens de tout
Combien d’années encore me ferez-vous tenir debout ?
Jeanne Cherhal
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