Fantine et Allain Leprest « Une valse pour rien »

Tu valseras pour rien mon vieux,
La belle que tu serres dans tes yeux
Ce n’est pas de l’amour
C’est une envie d’amour,
Tu valses avec une ombre
Pas d’amour, pas de guitariste
Ta solitude est seule en piste
Et le bal terminé
Le jour fera tomber
Les belles que tu tombes

Fantine et Allain Leprest

Paroles Allain Leprest, Musique Luis  Silvestre Ramos. Extrait de l’album « (Re)donne moi de mes nouvelles » (2005).

Fantine prête sa voix à son père, en difficulté sur Bilou, lançant Une valse pour rien a cappella, avec quelques variations sur la deuxième strophe, avant qu’Allain ne reprenne la parole et soit rejoint par le piano, finale en duo : « Tu valseras pour rien mon vieux / La belle que tu serres dans tes yeux / Ce n’est pas de l’amour / C’est une envie d’amour / Tu valses avec une ombre. »

Le 15 août 2011″ le plus inconnu des chanteurs connus »- dit-il lui-même – malade, mettait fin à ses jours.

Reconnu par les plus grands, Jean Ferrat, Claude Nougaro, Juliette Gréco, Henri Tachan, révélation du Printemps de Bourges, prix chanson de l’Académie Charles-Cros, prix de la poésie de la Sacem,  collaborant avec Pierre Barouh, Richard Galliano (album Voce a mano, 1992), Philippe Torreton, sa poésie du quotidien fait percuter les mots et jaillir les images et les émotions, sur les musiques de Romain Didier, Kent, Jacques Higelin, Gilbert Laffaille, Yves Duteil, Ferrat, Pierre Paul Danzin… Il est aussi dessinateur…

Il écrit pour Francesca Solleville ou Juliette Gréco sur la musique de Ferrat, chante de 2007 à 2009 avec des chanteurs célèbres de plusieurs générations (« Chez Leprest », avec Michel Fugain, Olivia Ruiz, Jacques Higelin, Daniel Lavoie, Nilda Fernandez, Enzo Enzo, Loïc Lantoine, Agnès Bihl, Jean Guidoni, JeHan, Yves Jamait, Romain Didier…), a chanté à l’Olympia en 1995, au Bataclan en 2008, au Casino de Paris en 2010, est sans doute le chanteur auquel la jeune génération fait le plus référence, reprenant son répertoire, et reste pourtant faute de médiatisation méconnu du grand public…

Pourvu qu’elle sache qui est Leprest, dit Gauvain Sers…

Ecouter l’émission hommage d’Hélène Hazera dans Chanson Boum sur France Inter en 2015. Accompagné au piano par Jean-Louis Beydon pendant dix ans, il l’a été aussi par Nathalie Miravette ou Léo Nissim.