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Claude Nougaro « L’enfant phare »

Nougaro L'enfant phare 1997
En fan en fanfare
Où est-il l’enfant ?
Où est-il ?
L’enfant qui chante
Les fameux lendemains
L’enfant qui enfante
Un nouveau genre humain
Où est-il ?
L’enfant qui tue
L’enfant qui tue le vieil homme
Et qui reconstitue
Le paradis, la pomme
Où est-il ?

Claude Nougaro ( 9 septembre 1929 – 4 mars 2004 )

Paroles Claude Nougaro, Musique Eddy Louiss (1941-2015), extrait de l’album « L’enfant phare » (1997)

Voici quinze ans Claude Nougaro nous quittait. Le journal La Dépêche par la plume de son journaliste Philippe Emery lui rendait hommage en évoquant le village de Paziols, où il vécut ses dernières années avec sa femme Hélène. Vous trouverez dans l’article une très complète discographie.
C’est encore Philippe Emery, en trio avec Martine Cabanne et  le regretté Bernard Lescure, qui co-écrivait l’article de sa nécrologie .

Claude Nougaro  enregistra à Paziols l’album L’enfant phare qui donna lieu à un mémorable concert au bord de la Garonne en 1998 à Toulouse au Port de la Viguerie, dont on a la chance de disposer de nombreuses vidéos.
 
Cet album toujours très jazz, voit les sommets de  l’écriture nougaresque tout en jeux de sonorités et de trouvailles poétiques. Il fut récompensé en 1999 du Grand-Prix de l’Académie Charles-Cros. C’est l’avant-dernier album de Claude, le dernier étant Embarquement immédiat en 2000, si l’on exclut l’album posthume La note bleue paru en 2004. Suivez les liens pour en découvrir les vidéos.
Tout ce que nous avons déjà écrit sur ou à propos de Claude Nougaro c’est ici

On y trouve  de nombreuses pépites, telle Comme une hirondelle ou les si douces chansons d’amour Bras dessus Bras dessous,  et Les pas : « Qui des deux a marché vers l’autre / J’ai longtemps cru que c’était toi / Mais la descente est une côte / Selon le côté que l’on voit ».

Toujours les préoccupations de Nougaro, La planète bleue, les héros de l’utopie
Don Quichotte et Sancho : « La poésie c’est mon dada et l’utopie mon topo », le temps « J’entends le tic-tac suprême / D’un Temps qui enfin nous aime / Au lieu de nous supprimer ».

Sans oublier l’humour :  « J’ai perdu le Montblanc dans la neige / En slalomant du haut d’un pic / Et maintenant, sacrilège ! / Je t’écris à la pointe bic » . A noter la reprise extraordinaire d’Avec les anges,  de la comédie musicale Irma la douce qui fit le succès de Colette Renard.

A consulter le site de l’Association Claude Nougaro.

 

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