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Des Astres : pas tant que ça, loin s’en faut !

8418-des-astres-maxime-de-blasi-pochette-album-rendez-vous-en-airs-inconnusAu vu du pseudonyme de cet artiste, au moment de chroniquer son album, on cherche vite dans le Larousse les antonymes. Qui, même excessifs, valent bien mieux : donc, la rousse me suggère aubaine, bénédiction, bonheur, fortune et réussite. Réussite, c’est sûr. Bonheur aussi à l’écoute de ce CD de onze titres, plus un autre en « edit club » et un treizième en « unplugged » comme on dit dans le métier, alors que c’est si facile de dire respectivement « version boîte/danse » et « acoustique ».

Un pseudo bizarre, prédicateur d’un désastre qui n’a pas lieu, en tout cas pas par ce disque. Et une pochette qui certes n’est pas des plus réussie. Ah… Vous auriez toutefois tort de rebrousser chemin. Dans une œuvre, y’a toujours un cœur qui bat et qui chante. Convenons qu’ici il bat bien, il chante bien.

Des Astres c’est en fait Maxime De Blasi, entre autre blogueur qui, chaque lundi, publie une poésie. Lui a-t-on suggéré cette bonne idée, toujours est-il qu’il les a mis un beau jour en musique grâce à la complicité de Marc Bizzini, musicien et compositeur (à son tableau de chasse, des comme Pauline Paris, Blue Dahlia, de la musique brésilienne, du klezmer aussi avec le groupe Klez’mane). Paroles et Musique, ça fait des chansons (et non de la pop comme on le disent les pisse-copies qui se croient branchés). Des chansons qui s’offrent aux oreilles d’autrui. D’où ce disque, qui n’est autre que le troisième (faut dire qu’ il y a beaucoup de lundis dans l’année).

Toutes sur le sens de la vie, l’amour et l’espace (là, faut bien mériter son nom), paroles soutenues par une sonorité pop-rock, aux accents parfois funky et reggae. « Je reviens, je suis ton satellite / Ta comète qui quitte tes orbites ». C’est enjoué, frais, sans prétention et c’est sans doute pour cela que ça peut attirer notre attention. De quoi nous donner envie d’écouter ce disque et d’aller, de temps à autre, un lundi, sur son blog, de découvrir en exclusivité le contenu de ses prochains disques.

 

Des Astres, Rendez-vous… en airs inconnus !, autoproduit 2018. Le blog « Le lundi c’est poésie ! » c’est ici

Le manège de la vie (Kamishibaï) Image de prévisualisation YouTube

Une réponse à Des Astres : pas tant que ça, loin s’en faut !

  1. maxime de blasi 24 janvier 2021 à 13 h 22 min

    Merci pour la chronique car c’est fait-maison. S’agissant de mon nom d’artiste, je l’ai choisi pour laisser sa liberté de juger à l’auditeur : un désastre ou bien un des astres, suivant son ressenti !

    Répondre

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