Claude Campagne « Intro » (au spectacle sur Allain Leprest)
Hé, redis-le moi un peu pour voir,
Qu’autour de nous y a rien qui s’passe
Entre deux nuages enlacés de noir
J’t’ai vu planer là, par hasard
Oh toi, toi tu avais le regard des grands soirs
Moi, moi ça pianotait dans ma mémoire
Tu sais Allain, la terre est bien trop basse
Pour que dans ton square d’Ivry j’me ramasse
Alors voilà, t’es dans nos tripes et dans nos têtes
Et tous les deux, ben nous on s’est dit
Si cette nuit on l’emmenait faire la fête
Juste le temps d’un p’tit gorgeot
Et de trinquer à ses chansons
A la santé des pauvres gens,
Des vrais, des purs, des survivants
De tous ceux-là qu’tu aimais tant
Juste le temps d’une soirée d’bonne franquette
Sans filet, sans pirouette,
Juste pour te donner de tes nouvelles
Depuis qu’tu t’es fait la belle
Oh, oh j’crois qu’j’ai paumé ton numéro
Alors, ben , alors j’t’ai écrit ces quelques mots
Hé, frère d’âme, t’es toujours là, hein
Manqu’rait plus que ça, tiens,
Allez, allez bonsoir M’sieurs Dames, à la bonne vôtre
Ce soir, Leprest est des nôtres
Claude Campagne
Paroles Claude Campagne, Musique Anatole Zéphir. C’est avec ce texte que Claude Campagne lance son spectacle de 25 chansons « Leprest est des nôtres » dont on peut écouter ici le sensible « Mec ».
Il interprète d’autre grands de la chanson (Reggiani, Brel, Ferrat…) et est également auteur.
Une des chansons personnelles de Claude Campagne, Un piano attend, sur une musique de Frédéric Volanti, enregistrement audio extrait d’un spectacle intitulé « Miroir aux Alouettes » rencontre un beau succès sur les réseaux amis :
https://www.youtube.com/watch?v=veYjy-E9P2M