Glad « Les invisibles »
A peine sorti du sommeil
Je prends la vie en pleine face
Efface le feu de la veille
Et m’en vais sans laisser de trace
Touché par les premiers rayons
Et conscient dans toute ma chair
De n’être que ce trait d’union
Entre le grand ciel et la terre
Je pisse là où ça me prend,
Je me torche dans les fougères,
Je lave mes habits dans le vent
Et ma bite dans la rivière
Je prends l’inconnu dans mes bras
J’embrasse mes amis sur la bouche
Et je couche avec qui je couche
Dans les blés ou sous les lilas
Glad
Paroles et Musique Guillaume Allardi (Glad). Extrait de l’album éponyme (2016).
Ancienne voix et plume du groupe Metamek, Glad dédie cet album à tous les oubliés qui réinventent d’autres voies parallèles : « A ceux qui voyagent, à ceux qui accueillent, à ceux qui apprennent, et à ceux qui luttent.» Une poésie librement engagée, de l’émotion à cœur et à peau, une voix entre douceur et cris bréliens, une guitare qui arpège ou qui bat selon ses humeurs.
Merci pour votre article. Juste une petite précision: c’est « efface le feu de la veille » et non de l’abeille… Au plaisir. G