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David Sire, qui bidule des chansons avec le cœur des autres

David Sire

David Sire (photos Pierre Muller)

1er avril 2017, festival L’Air du temps, Lignières,

 

En 2008, David Sire entreprit une tournée artistique en vélo de Paris à Sète et fit escale à Lignières où il fut accueilli à bras ouverts. Des liens privilégiés sont nés de cette rencontre et, en 2011, il fut le « fil rouge » du Festival l’Air du Temps. Il y est revenu pour y présenter son nouveau spectacle : Je est un nous. Ses mots en forme de cœur et ses phrases en bouquets de fleurs sont nourris des récits de vie « de ceux à qui on ne donne pas la parole », et avec qui ce chercheur en philo ne cesse de partager Le Toi et le Moi.

Son principal matériau d’inspiration n’est autre que le fruit de ses rencontres où il « bidule des souvenirs » lors de cercles de rencontres pour, ensuite, les traduire en poésies chantées. Joie et tendresse résonnent en douces mélodies ; sa voix a la douceur d’une caresse.

IMG_0227-2Des chansons qui parlent de « choses essentielles» : l’exclusion, la solitude, les modes et leurs contraintes, la bêtise. Ce troubadour chante aussi avec talent l’amour avec un grand A. Et le public suspend alors un moment ses applaudissements tant il est gagné par l’émotion, comme à l’écoute de  Ma Vivante, déclaration d’amour bouleversante.

Ses textes vibrent d’un authentique souffle. Avec des mots simples qui riment souvent avec bonheur.

David Sire se qualifie de « porte-parole de ceux qui lui font confiance » et leur offre « des bouts de leur vie ». Une mission qu’il remplit à merveille auprès des personnes oubliées à qui il propose de « se raconter » en glanant des objets, « bidules » qui leur sont chers et dont il pourra faire une chanson.

DAVID SIRE : LE JE EST UN NOUS Rencontre de deux traits, différents mais tout aussi humbles, épurés mais généreux, follement élégants. Celui du dessinateur Edmond Baudoin. Celui de David Sire. Les treize titres de cet album sont d'humeur joyeuse, à la musique légère, parfois sautillante. Rien que ça nous change de la production coutumière de la chanson. Singulière poésie que celle-ci où les mots, précis et chaleureux, visite l'intimité de nos âmes, de notre identité. De nos cabas même : "Où est le p'tit cabas ? Où est le cœur qui bat ? Où est le p'tit caddie ? Où est le paradis ?" Des chansons qui, toutes, sont le fruit de rencontres, d'histoires partagées, plapitants ingrédients d'une étrange alchimie. Au bout du compte (du conte ?), sinon la pierre, au moins la chanson philosophale, comme un miroir de nos vies. Du je comme du nous. Du je qui devient nous, tant les mots présents s'éloignent de l'individualisme, de l'identitaire... "Et si nous rugissions / Pour enfin faire péter / Tous les boutons-pression / Que nous ont boutonnés / Baguettes et badines / Quand de vivre en sourdine /A la fin, ça boue / Ça boudine". On peut se laisser surprendre par un tel album, quand une chanson plus qu'une autre vous saisit, vous touche au plus profond de vous. On peut aussi s'y installer, laissant à ces treize chansons le soin, la délicatesse d'entrer en vous, d'y cotoyer le sensible, d'y surprendre une fois encore, à chaque écoute, la pure émotion. C'est un disque qui ne raconte pas d'histoires particulières, ou alors les raconte toutes à la fois. C'est un disque impressionniste, touches de couleurs et de mots, de sons, de vies, d'âmes. Dame, c'est du Sire ! MICHEL KEMPER

DAVID SIRE : JE EST UN NOUS
Rencontre de deux traits, différents mais tout aussi humbles, épurés mais généreux, follement élégants. Celui du dessinateur Edmond Baudoin. Celui de David Sire.
Les treize titres de cet album sont d’humeur joyeuse, à la musique légère, parfois sautillante. Rien que ça nous change de la production coutumière de la chanson. Singulière poésie que celle-ci où les mots, précis et chaleureux, visitent l’intimité de nos âmes, de notre identité. De nos cabas même : « Où est le p’tit cabas ? Où est le cœur qui bat ? Où est le p’tit caddie ? Où est le paradis ? » Des chansons qui, toutes, sont le fruit de rencontres, d’histoires partagées, palpitants ingrédients d’une étrange alchimie. Au bout du compte (du conte ?), sinon la pierre, au moins la chanson philosophale, comme un miroir de nos vies. Du je comme du nous. Du je qui devient nous, tant les mots présents s’éloignent de l’individualisme, de l’identitaire…
« Et si nous rugissions / Pour enfin faire péter / Tous les boutons-pression / Que nous ont boutonnés / Baguettes et badines / Quand de vivre en sourdine /A la fin, ça boue / Ça boudine ».
On peut se laisser surprendre par un tel album, quand une chanson plus qu’une autre vous saisit, vous touche au plus profond de vous. On peut aussi s’y installer, laissant à ces treize chansons le soin, la délicatesse d’entrer en vous, d’y côtoyer le sensible, d’y surprendre une fois encore, à chaque écoute, la pure émotion. C’est un disque qui ne raconte pas d’histoires particulières, ou alors les raconte toutes à la fois. C’est un disque impressionniste, touches de couleurs et de mots, de sons, de vies, d’âmes. Dame, c’est du Sire !
MICHEL KEMPER

Cet artiste philosophe cherche à partager et à donner aux autres l’envie de le rejoindre.

Quelques morceaux dynamisent l’ensemble et c’est un David Sire empli d’une énergie de catcheur qui envahit alors la scène pour parler de tout ce qui le « gonfle ».

Il est aussi créateur d’inventions « loufoques » et irrésistibles avec ses accessoires de chercheur un peu fou. Pompe à vélo, ballons de baudruche et autres objets agrémentent ses récits et donnent un côté désopilant à ce spectacle magique, à la manière de numéros de clowns ou d’acrobates des petits cirques de notre enfance.

Jamais de temps mort lors de ce spectacle tantôt doux comme une berceuse, tantôt frénétique.

Le talent de comédien de David Sire se mêle à merveille avec celui de musicien et de chanteur. Les interventions de Fred Bouchin, guitariste ès bidulosophie, sont toujours parfaitement adaptées à la mise en scène rigoureuse et inventive de Marina Tomé. Leur complicité est un régal.

L’écriture est emplie de finesse et d’une poésie qui sonne vrai. Sans artifice, elle élève et nous comble de joie et d’espoir de vie.

Un spectacle qui rend heureux : tout est beau, tout est juste. David Sire est un troubadour que l’on a envie d’inviter chez soi pour lui confier nos secrets, nos petits bouts de rien dont il fait de grandes histoires de vie et d’amour.

 

Le site de David Sire, c’est ici ; ce que NosEnchanteurs a déjà dit de lui, c’est là. Concerts à venir : 29 avril à Oisy-le-Verger (62), le 7 mai à Salins-les-Bains (39), le 20 mai aux Eyzies de Taillac (24), le 4 juin à Mouhet (36), le 9 juin à Puygouzon (81) et le 10 à Saint-Juery (81).

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