Cyrille Gallais « La pluie »
Et la pluie tombe, et la pluie tombe
J’entends pleuvoir ma terre
Quand elle croit que je dors
Elle pleure comme une mère
Qui aurait froid dans son corps
De longues aiguilles par milliers
Qui viennent la piquer dans le cou
Son corps se met à frissonner
Sous les pluies d’orage du mois d’août
Et la pluie tombe, et la pluie tombe
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