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Etienne Daho, Jeanne Moreau « Le vent qui roule un cœur »

MOREAU DAHO 2010 Le condamné à mortLe vent qui roule un cœur sur le pavé des cours,
Un ange qui sanglote accroché dans un arbre,
La colonne d’azur qu’entortille le marbre
Font ouvrir dans ma nuit des portes de secours.
Un pauvre oiseau qui tombe et le goût de la cendre,
Le souvenir d’un œil endormi sur le mur,
Et ce poing douloureux qui menace l’azur
Font au creux de ma main ton visage descendre.
Ce visage plus dur et plus léger qu’un masque,
Et plus lourd à ma main qu’aux doigts du receleur
Le joyau qu’il convoite; il est noyé de pleurs.
Il est sombre et féroce, un bouquet vert le casque.

Etienne Daho,  Jeanne Moreau 

Paroles, Jean Genet, Musique, Hélène Martin, extrait de l’album « Le condamné à mort » Naïve 2010.

Christian Olivier a interprété le poème, scandé sur fond musical, pour Têtes raides dans l’album « Corps de mots » en 2013, et Babx en interprète une partie sur sa propre musique au piano dans Cristal automatique 1

Des extraits du poème (Sur mon cou), mis en musique et chanté par Hélène Martin, ici en 1964 ont été interprétés également par Francesca Solleville en 1963, Marc Ogeret en 1970 …

 

 

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