Georges Chelon « Le père prodigue »
Ah! te voilà, toi
J´peux pas bien dire que je te reconnaisse
J´étais vraiment à fleur d´jeunesse
Quand tu nous as laissés tomber
Mais pour le peu que j´me rappelle
De la tête que tu avais
Ça t´aurait plutôt profité
Ce p´tit séjour à l´étranger
Mais j´ai changé moi
Sûr tu dois m´trouver bien grandi
J´t´ai pas donné beaucoup de soucis
Mais cependant faudrait pas croire
Que j´ai pu pousser sans histoires
Georges Chelon
Paroles et Musique de Georges Chelon. Extrait du 45 tours « Père prodigue » (1964) Source encyclopédisque
Pas de vidéo d’époque à part un montage. Ici chez Pascal Sevran en 2002. (vidéo mise à jour le 22 mars 2021)
Je l ai vu à la tournee Age tendre j etais allé voir ma star Sheila et il etait de la tournee mais ma chanson preferee c est pas celle là celle où il est dans la peau d un chien que le maitre tue à la fin Je crois qu elle s’appelle ‘SAMPA’ ou ‘SANS PAS ‘ ..Magnifique et tres triste ..Au fait ecoutez moi sur Souncloud .Je chante sheila.Merci.
Souvenirs… Quel succès soudain, avec cette chanson, pour cet auteur compositeur talentueux, qui sera suivi de quelques autres « Morte saison », « Evelyne », « Guy », « Peut-être que peut-être », « Sampa ». Des débuts ébouriffants, en pleine vague yé-yé, une oeuvre opulente mais qualitativement inégale, avec un passage intéressant vers Baudelaire avec la mise en musiques et en scène des Fleurs du Mal. Colossal travail plutôt réussi avec sept CD et quelques passages scéniques avec un public fidèle malgré l’ombre médiatique dans laquelle Chelon est plongé depuis bien longtemps. Cet artiste mérite le respect et plus de commentaires de la part des intervenants de Nos Enchanteurs.
Le hasard des scènes ne met pas souvent NosEnchanteurs et Georges Chelon en relation et c’est dommage. Et certaines maisons de disques n’ont pas toujours le réflexe de toujours nous faire parvenir leurs productions. C’est le cas pour Chelon. Soyez certain, Jacques, que nous le chroniquerions alors plus souvent. Car, plus que le respect, cet artiste mérite tout notre intérêt. C’est certain.
Ah ! le chien sans pas ou sans pattes ! J’avais raté ça !!! mais j’écoute toujours Georges Chelon qui a de très belles chansons , comme celle ci, un peu moins connue : https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=47-twGBaUYo
Bonsoir Danièle,
Le lien dans votre intervention ci-dessus m’amène à l’écoute de « La petite juive » du grand Maurice Fanon ! Grande et belle chanson mais sans rapport avec Chelon !
Merci quand même de m’avoir permis de réécouter Fanon, par surprise, ce soir !
Mrd ! je me suis trompé de vidéo, ou de jour … Voilà :
https://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=Ff8ocyFkkDE
Cher Michel Kemper,
Je sais bien qu’il n’est pas facile de couvrir toute l’actualité de la chanson, même en focalisant son attention sur la « chanson d’auteur ». C’est frustrant pour l’amateur qui visite le site en espérant toujours y rencontrer ses artistes favoris et c’est encourageant de constater la richesse et l’éclectisme de ce formidable et populaire vecteur cullturel. J’avoue, sans vous en faire reproche, que je trouve certains artistes injustement « oubliés » de vos chroniques ou commentaires. Georges Chelon est l’un d’eux, mais nous venons d’en parler, et je citerai également – parité oblige – deux artistes féminines, Isabelle Mayereau et Mouron et deux artistes masculins Jean-Michel Piton et Jean-Pierre Réginal. Hormis Mouron il y quelques années, je n’ai pas souvenir d’avoir lu quelque article que ce soit sur les autres, sauf omission de ma part. Et pourtant je reçois régulièrement des informations sur leurs actualités respectives. Ainsi Piton et Réginal ( 2 soirées) étaient cette semaine à l’affiche du Forum Léo Ferré, et je ne peux pas croire une seconde que vous n’étiez pas informé. Ces quatre artistes font partie, comme Chelon d’ailleurs, d’une génération souvent occultée, les journalistes réservant leurs commentaires aux anciens par eux déjà consacrés ou aux jeunes talents qu’on dit émergents ou « nouvelle chanson », et qu’il ne faut pas manquer.
Ne prenez pas comme reproche ce qui n’est qu’une décevante constatation qui ne demande qu’à être infirmée.