Alcaz, sous la lune exactement
Depuis des lunes, depuis la naissance de leur duo à la ville comme à la scène, leur nom d’Alcaz se typographie avec une lune en guise de « C ». C’est dire si le titre de ce nouvel opus ne peut vraiment nous surprendre. Pas plus que le principal carburant de leur vers : ces deux-là, Vyvian Cayol, et Jean-Yves Liévaux, sont d’éternels et incorrigibles amoureux. Un amour profitable et prolifique : ça leur fait des chansons, pas de celles mièvres pour radios indigentes, non, mais de bien belles constructions de passions : « Quand la nuit nous déborde / On s’colle, on s’querelle, on s’cale / On se croise les ailes. » Rien de nouveau sous la lune avec celui-là, si ce n’est que leur amour est aussi partage, est aussi voyage, à la rencontre de l’autre, fut-il chez les Inuits : « On a décidé de passer dépasser toutes les frontières / Déplacer nos limites / On a décidé de garder regarder le précieux de chaque pierre / On a bien senti qu’on était tous frères de quoi être fiers. » Comme si Vyvian et Jean-Yves déplaçaient le centre de gravité de l’amour, de l’histoire personnelle vers le destin collectif, pile dans le cœur de notre monde, comme une pile atomique qui réglerait le tic-tac de nos cœurs : « Les gens sont / A s’laisser bercer / De frissons / Les gens sont heureux / Quand ils sont / Un brin amoureux / De chansons. » Alcaz fait commerce de bonheur (pas pour rien que, sur ce disque, ils reprennent Le p’tit bonheur de Félix Leclerc…), chante la langue de l’amour, l’esperanto du beau, l’humanité dont nous sommes tous un bout, avec une fraîcheur qui ne cessera de nous émerveiller. Tout ça fait cadeau précieux d’autant plus que nos deux amis élargissent leur palette musicale (en bougeant l’endroit où le do ressemble à la lune ?), convoquant à leurs côtés, en France et aux USA, un joli bouquet de musiciens, d’instruments et d’arrangements : la tonalité musicale rompt délibérément avec les stricts guitares banjos pour aller franchement sur plein d’autres sons. On nous a changé Alcaz et c’est plutôt réussi. D’autant que cette musique plurielle (percussions, batterie, programmations, dobro, oud, accordéon… c’est une révolution !) ne modifie en rien le postulat d’Alcaz : elle participe à accomplir, à élargir un amour démesuré, universel. Osez écouter ce disque comme si vous ne connaissiez pas encore Alcaz : vous tomberez sous le charme, vous attraperez un coup de lune !
Alcaz, Là sous la lune, Transformances prod, 2013. Le site d’Alcaz, c’est ici ; ce que NosEnchanteurs a déjà dit d’eux, c’est là. Pas de vidéo, semble-t-il, correspondante au nouvel album. On se rattrape sur un doc d’archives filmé à Québec en 2009 :
Je confirme tout le bien que dit « nos enchanteurs » d’Alcaz : vu en concert et CD entendu « là sous la lune » est un régal de sonorités variées, de jeux de scéne, de complicité, de beaux textes ! Bravo Alcaz…
On avait chanté les coups de soleil, les coups d’amour et les coups de foudre, mais « attraper un coup de lune » , ça donne envie avec ces deux là, envie de danser sous les étoiles , envie d’aimer .
et bientôt, ici même, mesdames et messieurs, un entretien avec Jean-Yves Liévaux, sur la vie d’artiste …
Fan depuis très très longtemps d’Alcaz, je ne manquerais pour rien au monde chacune de leur apparition. Ils sont tellement plein de poésie, de tendresse, d’humour … je n’en trouve même plus les mots … les moments passés en leur compagnie sont du pur bonheur !
J’encourage donc tous ceux qui ne les connaissent pas à rattraper très vite cette lacune et à rejoindre le club de leurs fans !
Longue vie à eux et bonne route …partout en France et ailleurs !
Ah oui, Alcaz’… beaucoup de souvenirs en commun et puis comme un lien invisible avec Festiv’Art …Jean-Yves et Vivyan faisant toujours des petits signes affectueux et même (ce qui est très rare) adhérant à notre association quand elle se trouvait au plus bas. Alors, évidemment, on reste attentifs à leur destin singulier d’amoureux qui chantent pour ne pas garder cet amour là rien que pour eux ! Hâte de les revoir, de les convoquer un jour à nouveau dans notre Ariège !
Le hasard les a mis sur ma route … la curiosité les a introduit chez moi … la magie a opéré … le bonheur les suit comme une ombre et ils le dispersent sur leur passage … le plaisir de les écouter et d’être emportés dans leur bulle .. un monde merveilleux dont seuls ils ont les clés … le monde inouÏ de ceux qui ont vu les Inuits … Merci Alcaz …
Merci Viviane et JeanYves pour le bien que vous nous faites …
Odile