Amélie-les-crayons, qui embrasse l’océan…
Amélie-les-crayons, 17 novembre 2013, festival Les Oreilles en pointe, Salle Louis-Daquin à La Ricamarie,
Comment dire Amélie ? C’est une enclave en terres intérieures, très douce, féminine au-delà des rimes, délicate… Territoire mouvant, ô combien émouvant. Qui tire désormais Jusqu’à la mer, en une Bretagne amoureuse, sans bonnets rouges si ce n’est l’appel à prier le dieu de la mer (« Y’a plus qu’une solution / La manifestation / Y’a plus qu’une solution / Priez Poséidon ») et cet autre à la révolte féministe des Filles des forges : « Allez les filles, allez courage / On peut y arriver / Car ce canot de sauvetage / S’appelle liberté ! » Bretagne qu’elle abordait déjà lors de son précédent spectacle, dans l’envie, en une Brocéliande intrigante, attirante, aimante, aimée. Cette fois, elle y est : « Tu m’as présenté l’océan / Et tu m’embrasses dedans. »
Amélie-les-crayons c’est ça : un concert en apnée dans le bonheur. Le sien, le nôtre. C’est l’amour fait poésie, les vers de la mer, de la mère aussi… Redoutablement contagieux, mené tambour battant par une chanteuse et trois garçons collectionneurs d’instruments. Ça virevolte de notes, ça danse les mots, ça panse les maux, ça fait du bien. C’est fait de douce folie, d’espoirs, de doutes, de sa fragilité et de la nôtre que contrecarre une force peu commune mais partagée, donc commune. L’Amélie est descendue de son piano perché de l’autre fois : celui-ci navigue sur scène, comme le rafiot du Gros costaud et de sa Maigrelette, au gré des flots, du flow et de sa fantaisie. Et chaque fois touche la rive de nos émotions. Ici, la salle est pleine, marée humaine. Il y a des enfants, des jeunes et puis des vieux, un tout public comme c’est rare. Et chacun s’y retrouve dans le chant d’Amélie et de ses crayons, chacun y prélève sa part de rêve et d’amour, sa portion de révolte, son accent lyonnais et ses désirs d’embruns, même son ballot de linge à laver pour nos mères.
Spectacle impeccable vraiment, à soulever l’enthousiasme et ruiner toute tristesse, à faire provisions de ces p’tites chansons qui égaieront les jours qui viennent, à se bousculer comme des neurones dans nos têtes. Dieu que c’est joli, l’Amélie.
Le site d’Amélie-les-crayons, c’est ici. Ce que NosEnchanteurs en a déjà dit c’est là.
Un moment de poésie rafraichissant mêlé de folle énergie…
Et alors, en off, le soir en coulisse, les 5 d’Evasion entonnant une berceuse pour la fille d’Amélie… que du bonheur !
Je l’adore !
http://www.emmacollages.com/article-flammes-et-etincelles-de-la-mariee-117948431.html
Eh oui ! Amélie c’est une embellie dans la tempête de la vie . eMmA , vos jolis collages m’ inspirent pour mes carnets de voyage , une excellente idée pour qui ne maîtrise pas bien le dessin ! bravo !
Merci Danièle pour vos mots. Bien ravie que mes collages vous inspirent.
C’est le type de partage que j’affectionne ! N’hésitez pas à nous montrer vos collages..
Belle journée à tous, inspiratrice…
eMmA