Jules, sale gosse (et fier de l’être)
La chanson possède son Jules et, sans tout à fait la posséder, Jules en connait rayon chanson, par les disques qu’il écoutait tout jeune comme par ses collaborations (on lira sur son site sa façon tout à fait particulière et drôle de s’auto-biographer), par sa propre production désormais. Jules en est à son troisième album, les précédents étaient sortis chez Irfan, le label des Ogres de Barback, une référence.
Vu l’état du commerce du disque en ce moment, celui-ci (au très joli visuel travaillé façon pochettes des sixteen), Le sale gosse, pourrait facilement tirer son épingle du jeu et s’imposer comme un des albums référents de l’année 2013. Les coupeurs de chansons en quatre débâteront longtemps pour savoir dans quel bac le proposer : chanson d’auteur ou variété ? Les deux ! Rock ou chanson ? Les deux aussi. Avec des influences, des modes, des tics et des trucs importés de partout (et même Mon copain Bismark, un titre de Nino Ferrer) secoués vivement dans le shaker avec quelques glaçons. Aventures et mésaventures de la vie et de l’amour, voilà le répertoire du sale gosse. C’est joyeux, ludique, entrainant. D’autant plus que Jules est accompagné de son « vilain orchestra », une demi-douzaine de musicos qui dépotent comme bien plus (sur disque ils sont nettement plus !). Ça nous promet de mémorables scènes, comme ce 16 novembre au Café de la Danse ?
Jules et le vilain orchestra, Le sale gosse, Polychrone 2013. Le site de Jules c’est ici. En scène le 18 au Radiant à Cuire-et-Caluire (69), le 20 au FFCT à Paris, le 21 à la 2Deuche de Lempdes (63), le 26 à Lille, le 7 décembre à Roanne-Villerest.
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