Aznavour à Narbonne : amère pilule
Yves Jamait, Agnès Bihl et Alexis HK : tout amateur de chanson vous dira à quel point c’est un plateau de rêve. Nous, à NosEnchanteurs, ces trois-là ont leur rond de serviette : ils font partie de nos favoris, ils sont la fierté et le devenir de la chanson.
Jamait, Bihl et HK réunis, le public devrait être content. Eh ben là, non ! Nous sommes hier au Théâtre de Narbonne, dans le cadre du Festival Trenet, pour une « Carte blanche à Charles Aznavour » avec Aznavour il va de soi. Aznavour, on le sait, ne fait pas particulièrement dans le tarif social, n’avale que de gros cachets, pas de vulgaires aspirines. Et, pour le voir, le prix du billet est toujours à la hauteur des espérances. Bon, là, il était, disons… accessible : 45 euros, une paille.
Le public, sans doute peu enclin à la découverte d’artistes autres que son idole (c’est toujours dommage l’étroitesse d’esprit), a peu apprécié de ne voir en scène que notre trio : Yves, Agnès et Alexis qui ont fait l’essentiel du récital. Et fort peu l’Aznavour espéré. Qui, fatigué, revenant tout juste du Canada, épuisé par le décalage horaire, n’interpréta que trois chansons seulement. Et deux duos, dont le Y’a d’la joie de Trenet avec Jamait.
Et ce fut Boum. Ça n’a pas passé. Légitime colère, bronca, scandale, tumulte, indignation, tollé comme les murs de cet estimable Théâtre n’en avait jamais connu à ce jour. « C’est Aznavour qu’on veut ! », « Remboursez, remboursez ! » La lumière se rallume dans la salle, les 900 spectateurs sont vent debout. Bien sûr, la production avait pris soin de préciser, en amont, qu’il ne s’agissait pas d’un récital de Charles Aznavour… Bien sûr… Mais, on peut le comprendre, pour remplir une salle avec un tel prix de place, on laisse croire sans vraiment dire, on insinue, on louvoie, on tergiverse, on laisse à la presse locale le soin et la responsabilité de tartiner un max sur l’Aznavour et de minimiser les autres, on n’est pas clair, on n’est pas clean… comme un produit mal étiqueté au supermarché qui renâcle à bien donner ses exacts ingrédients.
Le public d’hier au soir était parfois venu de bien loin pour applaudir Aznavour qu’il n’a, au final, vu que très peu de temps.
Si le public a hué, ce n’était pas contre nos amis Bihl, HK et Jamait, mais contre l’organisateur, le producteur ou qui sais-je encore. Peut-être contre le grand Charles aussi. C’est que le public est un consommateur (oh ! le vilain mot !). Et que le consommateur a des droits. Le droit de ne pas être pris pour un cochon de payant qui fait souvent suer sa carte bleue sans en avoir toujours pour son argent.
« La carte blanche est restée blanche » rapporte le presse ce matin. Pas tout à fait. Reste que, sans parler d’escroquerie, la pilule est amère. Qui est responsable de cette aimable entourloupe ?
Une question me vient, c’est vraiment Aznavour qui avait choisi les invités de sa carte blanche ? Dans ce cas, ne serait-il pas bien élevé que le maître de cérémonie qui a choisi le programme vienne au début saluer SON public et lui présenter SES invités? Le public aznavourien aurait eu une écoute plus ouverte… enfin j’espère …
Tout le problème vient du fait que l’on communique sur l’invité de prestige (connu du grand public) pour attirer le public qui, ce soir là a eu mille fois raison de gueuler vent debout ! Charles Aznavour pourrait à l’avenir faire l’effort de réclamer de moins gros cachets !
Ceci étant, le public présent ce soir là à découvert Yves Jamait, Agnès Bihl et Alexis HK et çà : çà n’a pas de prix !
Une question me vient à l’idée également:
Qui a touché le plus gros cachet?
Voilà une opinion que je partage sans l’amoindrir. Mais c’est peut-être le genre de notion qui peut échapper à Sa Majesté Charles A. Personnellement, je m’incline toujours devant l’artiste en action mais j’aurais parfois tendance à remettre mon chapeau devant l’homme et sa suffisance.
Quoi qu’il en soit, c’est bien le producteur-organisateur qui a failli sur tous les plans et réussi à « saboter » une rencontre que peu de choses eussent sans doute transformé en succès pour les 3 grands artistes que sont Jamait, Bihlh et HK.
On a beau dire, mais tout de même, » Boum » Aznavour/Jamait, ça vaut son pesant d’or !
Je pense que la moyenne d’âge devait être plus élevée qu’à Barjac ! Ce type était indiscutablement un grand artiste, mais il a toujours été abject niveau pognon. Il est dans le déni absolu quant à son évidente mort prochaine (il a autour de 90 balais, non ?) et continue à vouloir amasser de l’argent, pour ses vieux jours, je présume !
C’est possible, mais il est dans un milieu « le show biz » où les requins les plus féroces sont dans les coulisses et les bureaux, le nombre d’arnaques dont ont été victimes les artistes est innombrable.
- un chèque remis avant le spectacle, par une asso dissoute le lendemain matin .. (l’artiste tête d’affiche paye ses musiciens de sa poche, mais ensuite demande à être payé en espèces. Et on le soupçonne de planquer ses sous.)
- une chanteuse fait plusieurs soirs dans un cabaret un peu bizarre où on l’a invitée, elle est payée un jour, et ensuite on lui fait comprendre qu’il vaut mieux oublier le reste (voir Nicole Rieu)
- Moustaki aussi avait de belles histoires dans le genre… Des organisateurs sans aucune conscience ni compéténce, ça explique souvent pourquoi les « vieux » artistes sont exigeants. Ou simplement très pros.
Et pour le fait qu’il continue, il faut penser aussi qu’il fait vivre une équipe …
C’est vrai que ce n’est plus la Bohème depuis très longtemps…
Et la générosité de ce qu’il a créé, de ses prestations, le professionnalisme dont il a toujours fait preuve, ça compte pour du beurre ?
Que des ringards beugleurs sans rien à dire, ou des chantres de la Nouvelle Chianson Française se gobergent sur des scènes en se prenant pour autre chose et, gagnent eux aussi des fortunes, ça ne vous dérange pas ?
Des noms, des noms !!!
J’ai jamais aimé ce mec, toujours a essayer de se mettre devant les autres.
C’est pourtant lui qui a logé gracieusement Brel pendant des mois et a été un grand ami de Brassens.
Il a des défauts, qui n’en a pas ?
Il a aussi de rares qualités de délicatesse et d’empathie, s’est remué comme un beau diable pour l’Arménie.
Mémoires courtes et parti-pris.
Bien dit, camarade ! Vive Jamait, Bihl et HK !
J’aime beaucoup monsieur Aznavour mais là ça déborde : Neil Young pareil, Bob Dylan et j’en passe… Je resterai donc sur les scènes alternatives, ces artistes-là me donnent plus de bonheur que ces grandes têtes d affiche que je ne supporte plus vu le prix du billet où ils se moquent complètement de nous.
J’aimerai savoir combien ont déboursé les organisateurs…
Quand on à passé l’âge d’assumer son travail on prend sa retraite !
les limites du marketing…
Ce festival en entier est assez minable…
Vite, il faut appeler la répression des fraudes ça existe encore ? Si un super marché vend du pâté en disant que c’est du foie gras il se fait allumer, alors pourquoi pas les pseudo organisateurs de spectacles !
Et qui a mangé le gros du cachet ? Faut-il rappeler que lorsque Monsieur Aznavour a chanté au Brésil, les places allaient de 100 à 700 réais quand le salaire minimum est de 678 réais. On dit merci qui ?
Posez la bonne question, quand un artiste va chanter à l’étranger, c’est une production locale qui organise, fait la promo et définit le prix des places, et parfois la legislation locale impose ses musiciens et ses techniciens, comme aux USA. Donc quand monsieur Aznavour chante au Brésil, il y a peu de chances que ce soit lui qui monte l’opération.
Le problème c’est que le public passe à côté des vrais talents et les organisateurs sont obligés d’embaucher à prix d’or des gens qui sont dépassés, sinon personne ne vient
La Bohème à 45€, une bricole, avec le déplacement, un repas, une boisson, et hop une journée de smicard en moins ! Celle qu’on entend ahaner sur son dernier titre et qui prend des cours de breton, Nolwenn Shampooing, passe pas loin de chez moi pour 28€ en plein air et pour la plupart des spectateurs sans doute debout, mais pour faire plaisir à Yvon les places sont en vente chez Edouard L. Donc pas de risque de confondre le pâté Hénaff et le foie gras.
Pour rappel : http://www.chartsinfrance.net/Charles-Aznavour/news-75524.html
Je viens de lire le « Aznavour justifie ses prix ». Un calcul rapide, la jauge assise de l’Olympia est autour de 1500, prix moyen (entre 75 et 200€) 135€, soir une recette d’environ 200 000€ ! Vu le cacheton d’un intermittent landa je reste circonspect. Même avec deux cents musiciens sur scène à 500€ la journée (en brut chargé), il resterait 100 000 €, de quoi se payer la salle, et des petits riens à côté.
J-Louis Foulquier raconte qu’en tout petit, en bas des contrats que fait signer Aznavour, il est mentionné qu’une caisse d’un Grand Cru Classé de Bordeaux doit être à disposition de l’artiste dans la loge.
Alors, aux Franco (je crois) Foulquier à bien fourni la caisse mais a ouvert les six bouteilles. Le contrat ne stipulait pas qu’elles devaient être présentées fermées… Sacré Foulquier…
J’ai lu la même anecdote, mais c’était avec Jean Claude Barens, au Festival de Marne, mais pour le contrat, ça s’est vérifié.
Pour mémoire et pour alimenter le débat, NosEnchanteurs avait déjà évoqué le problème des gros cachets. C’était ici : http://www.nosenchanteurs.eu/index.php/2012/01/06/faut-il-subventionner-noah/
Ça a du être rude pour ces trois loustics que j’apprécie aussi beaucoup…
Pourtant le public d’Aznavour aurait dû se souvenir qu’il a eu Agnès Bihl en première partie, qu’il a participé au clip d’Alexis HK, et que Jamait est un incontournable, si le public de Charles ne connait pas Jamait; il est temps qu’il se mette au courant de la marche du monde de la chanson …
Avant de s’emballer dans tous les sens, reprenons le cours des choses et la cour des comptes (!) : si j’ai bien lu, 900 places à 45 € ça fait dans les 40 000 € de recette en gros, il y a sûrement eu quelques invitations,
- qui organise la soirée ? et gère la recette ?
- est-ce que le spectacle est subventionné? si oui, combien?
- les 3 artistes invités (avec un ou deux musiciens ?) cachets et frais, ça fait combien ?
- Le théâtre n’est pas gratuit, il y a du personnel, du matériel, des techniciens, combien ça coûte ?
Aznavour ne brade pas ses concerts, c’est sûr, mais là, 45 €, est-ce vraiment déraisonnable pour un plateau riche de 4 artistes ?
On a pris l’habitude d’aller voir des artistes qui s’autoproduisent à des tarifs souvent limite, ou d’aller dans des festivals où le prix réel des places devrait être double ou triple s’il n’y avait les subventions.
Dans les petites salles parisiennes, de 100 places on trouve assez normal de payer 15 € (en moyenne) pour voir un spectacle avec 3 ou 4 personnes en scène. Une fois déduit le prix de la salle global, un rapide calcul montre que même avec le plein, la paye des artistes est dans le meilleur des cas celle d’un cadre moyen, dans le meilleur des casn ce qui est assez rare.
Pour ce qui concerne ce concert, avant de sortir le bazooka contre Aznavour, il y a quelques détails que j’aimerais connaître, la liste est au début.
Il n est ni abject ni dans le déni ; on sait que le système fait gagner plus d’argent a un chanteur auteur-compositeur qui plus est, ce n’est pas sa faute mais celle d’un système contre lequel personne ne se bat vraiment, à ma connaissance… Tous les ACI même de gauche et qui sont soi-disant contre le pognon vivent grassement et sont contre le téléchargement gratuit ! Il y a un juste milieu à trouver n’est-ce pas, Maxime LF et autres ?
La municipalité de Narbonne, organisatrice du concert, qui faisait figure de point d’orgue du festival Trenet, a décidé jeudi matin de rembourser les spectateurs qui ont payé 45 euros pour assister au concert de Charles Aznavour qui avait lieu au Théâtre-Scène nationale de Narbonne. Les spectateurs mécontents doivent se rendre à l’office de tourisme de la ville pour être remboursés.
Est-ce qu’on peut prendre cette info comme une sorte de reconnaissance de responsabilté de l’organisateur ? Si ce n’est pas ça, il serait logique qu’elle demande à Aznavour de rembourser…
Mais ça peut être un bon test, peut-être qu’une partie se fera rembourser, peur-être que d’autres se diront que Agnès Bihl, Jamait et Alexis HK, ça valait le coup… et le coût ! c’est mon côté résolument optimiste et confiant dans la nature humaine..; malgré tout.
Pour l’anecdote des bouteilles de bordeaux chez Aznavour, je confirme car j’ai nourri son équipe plusieurs fois en catering. Mais bon… Cheval blanc restera cheval blanc quelque soit l’année du cru. Ce qui me choque beaucoup plus c’est l’ambiance générale en occident depuis mon retour de 3 ans de Madagascar. Il y a comme une fuite dans les tuyaux artistiques, une sorte de robinet d’eau tiède où la musique finie par être mêlée aux têtes de gondoles commerciales. L’étincelle de la création, les partages festifs s’évaporent, l’humilité, l’émerveillement, ces sensations naturelles (totalement vivantes à Madagascar) sont ici sous contrôle et semblent pourrir l’acte gratuit qu’est la musique. Excusez moi du peu.
Allons au bout de cette affaire, qui en est vraiment une et mérite qu’on en discute. Voici le texte exact (copié-collé) du site internet (http://www.festivaltrenet.com/content/artistes-charles-aznavour ) du Festival Trenet de Narbonne. Il n’y a aucune ambiguïté : c’est bien Aznavour qui est sur scène, tant que les compères Agnès Bihl, Yves Jamait et Alexis HK sont annoncés « sous réserve ». On s’est foutu de la gueule du monde et ça confine à l’escroquerie. On ne connaît pas les termes du contrat liant Charles Aznavour à la Ville de Narbonne (l’organisateur) mais on sait les termes liant l’organisateur au public : ils sont publiés. Les voici : ils sont confondants. La Ville se devait de rembourser ! MK.
« CHARLES AZNAVOUR
PARRAIN DU FESTIVAL TRENET 2013
Qui mieux qu’un grand Charles pour rendre hommage à un autre grand Charles ?
En cette année exceptionnelle du centenaire, c’est Charles Aznavour lui-même qui viendra à Narbonne fêter Trenet. Avec la participation d’artistes de la maison Raoul Breton, éditeur historique de Charles Trenet, Monsieur Aznavour nous offrira un programme inédit. Un hommage composé de chansons d’hier et d’aujourd’hui. Avec la participation (sous réserve) d’Alexis HK, Agnès Bihl et Yves Jamait.
Charles Aznavour, immense admirateur de Trenet, n’est pas un inconnu du festival Trenet puisqu’en 2010 il était président du jury du prix Sacem Trenet et avait participé à une séance de dédicaces à l’Office de tourisme pendant le festival réunissant une foule d’admirateurs. Il avait à cette occasion visité avec attention la maison natale de Charles Trenet. »
Voici ce qu’annonçait le programme du Festival:
« Carte Blanche à Charles Aznavour:
Qui mieux qu’un grand Charles pour rendre hommage à un autre grand Charles ?
En cette année exceptionnelle du centenaire, c’est Charles Aznavour lui-même qui viendra à Narbonne fêter Trenet. Avec la participation d’artistes de la maison Raoul Breton, éditeur historique de Charles Trenet, Monsieur Aznavour nous offrira un programme inédit. Un hommage composé de chansons d’hier et d’aujourd’hui. Avec la participation (sous réserve) d’Alexis HK, Agnès Bihl et Yves Jamait.
Charles Aznavour, immense admirateur de Trenet, n’est pas un inconnu du festival Trenet puisqu’en 2010 il était président du jury du prix Sacem Trenet et avait participé à une séance de dédicaces à l’Office de tourisme pendant le festival réunissant une foule d’admirateurs. Il avait à cette occasion visité avec attention la maison natale de Charles Trenet. »
Il y a donc bien tromperie pour le Public, puisque dans la réalité c’est plutôt Ch Aznavour qui participe au tour de chant d’Alexis HK, Agnès Bihl et Yves Jamait.(Chanteur(se)s parmi mes préférés.)
Oui, Catherine, il y a manifestement tricherie sur la marchandise. D’ici à ce soir minuit, nous publierons un nouvel article sur NosEnchanteurs : le récit, minute par minute, de cette soirée, avec les acteurs (et complices) de cette soirée, récit confié en exclusivité à NosEnchanteurs par deux spectateurs qui étaient hier au Théâtre de Narbonne. Il faudra faire circuler ce témoignage, partager, pour que chacun sache comment une telle tromperie peut être réalisée. C’est édifiant !
Hello, elle est bien belle la pensée de Norbert Gabriel, que Charles Aznavour aurait peut-être pu présenter ses invités (ou pas) et ainsi dire quelques mots au public, pour l’ouverture … d’esprit !
il n’est pas con le public quand on lui parle !
Aussi pour répondre à la question, un peu, si ce n’est pas lui qui a choisi les artistes c’est sûrement pas loin, leur éditeur commun du Rideau Rouge.
On voit souvent les premières parties dépendre soit de l’édition soit du label…. hélas, reste alors peu de choix pour l’organisateur de placer les artistes régionaux, la vie va …
Amusicalement
Rendons le crédit de cette bonne idée à qui de droit, lors des Lundis du Music hall à la Pépinière Opéra il y a une dizaine d’années, les invités vedettes, Leprest, Barouh, venaient en scène à l’ouverture du rideau pour saluer le public et annoncer les inconnus ou presque, qu’ils faisaient découvrir à leur public. Ce qui créait d’emblée une complicité avec le public, et le mettait dans de bonnes dispositions…
Et si Aznavour arrêtait de chanter… il chevrote quand il a encore de la voix (ce qui n’était pas le cas de Trenet d’ailleurs) Ses dernières chansons ne sont pas des meilleures. Son œuvre est immense, il peut se reposer un peu, ça lui évitera tout décalage après un voyage en avion. Pour ce qui est des billets, c’est mensonger, racoleur mais, quand même, Bihl, Jamait et Alexis HK, pas mal…
Alexis HK et Yves Jamait sont 2 immenses artistes. Le public à eu de la chance de voir un spectacle avec ces 2 là sur scène. Mais le public adore les stars, même vieillissantes. Dommage que le public n’ai pas su apprécier la qualité de ces 2 chanteurs qui n’ont hélas pas (encore) la réputation de Mr Charles. Si ce concert leur à au moins permit de les faire découvrir à un plus large public, moi je trouve ça positif. A moins que le public ne les prennent en grippe pour un problème qui n’est pas le leur. Soyons positif que diable !
Salut Michel, j’ai lu tous les articles et messages sur cette affaire désolante. On s’est tous un jour ou l’autre fait avoir avec une affiche prometteuse… mais on s’est tous aussi fait transporter par des moments inoubliables, c’est ça le spectacle vivant, inattendu, l’imprévisible pour le meilleur comme pour le pire, la surprise bonne ou mauvaise, l’émotion, et c’est ce qu’il faut défendre avant tout. Je profite de occasion pour te saluer et partager ton site qui est une mine pour les amateurs de chansons. Ah il est loin le temps où nous avions un peu plus de cheveux et où nous nous croisions sur des projets communs. « Au Diable les cheveux… euh non la Varice »
Aznavour il y a. Quelques années a pris Agnès Bihl en tournée. Je ne sais comment était présenté la chose mais il n’y a pas d’Arnaque. C’est Aznavour qui a rassemblé le public. Yves Jamait que j’aime et Agnès et Alexis ont profité de l’occase. 47 € pour une soirée exceptionnelle c’est 47€ pour la chanson et pas pour Aznavour. Ce monsieur se venge sur son passé qui fut très difficile . Je partage l’avis de Norbert Gabriel excusez moi. Mais à Arras on paie plus cher pour des groupe de Rock au Main festival et debout dans la rue….
C’est rigolo, moi je me souviens de PJ Harvey à l’Olympia, qui s’était fait copieusement siffler en quittant la scène après un set assez court, assez froid et un tout petit rappel. La soirée était filmée par Arte, et, évidemment, je n’ai lu/vu absolument rien sur cet incident de fin de spectacle. Enfin merde quoi: c’était quand même pas Khadafi! J’ai du mal à comprendre ce manque de répondant de la part de la presse (dont je fais partie aussi)
Il y a manifestement fraude dans cette affaire, arnaque à la consommation. Le remboursement des places de ce concert par la Ville n’enlève rien à la fraude : il y a lieu, en ce cas, de porter plainte contre la Ville de Narbonne qui a sciemment menti sur le contenu de ce spectacle, qui a organisé une information mensongère à la seule fin de tromper le public et de vendre plus facilement ses places à un prix très élevé. Il y a suffisamment de preuves de cette arnaque : tous les éléments de communication préalables à cette soirée. S’adresser à la direction de la concurrence et des fraudes, aux associations de consommateurs aussi.
Bon je résume, et je clôs (?) : on s’est foutu du monde et le monde ne s’en est pas foutu.