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Malicorne « Landry »

malicorneA Landry petit village
Y’a des filles à marier
A Landry petit village
Y’a des filles à marier
Dans la misère
Qui voudraient s’y marier
Mais comment faire ?
Oh ma mère ma bonne mère
Mes beaux jours s’en vont courant
Mes beaux jours s’en vont courant
C’est bien dommage
Sans avoir aucun amant dans le village

Malicorne

Traditionnel. Arrangements : Malicorne. Extrait de l’album « Landry » (1974)

Etonnante vidéo vraiment que celle-ci (d’avril 1977, semble t-il…) : une des rares télés de Malicorne, qui en était à son premier album. Et sale manie de la télé qui ne savait pas (et ne sait toujours pas plus) inviter un groupe folk sans faire intervenir au final un ensemble de danses folkloriques. Ah ! les gros sabots ! Notons qu’à cette époque, ce n’était pas forcément la formation du disque (pour cette chanson tirée de celui de 1974 : Gabriel et Marie Yacoub, Hugues de Courson et Laurent Vercambre) qui se produisait en scène sous le nom de Malicorne, mais une autre (on croit reconnaître à la basse Olivier Zdrzalik, quid du cromorne ?). Gabriel Yacoub, abonné à NosEnchanteurs, pourrait nous éclairer sur ce point. Après des décennies de silence, Malicorne s’est recréé en 2012 et tourne à présent dans une toute nouvelle formation, avec toujours Gabriel et Marie. Qu’on se le dise.

5 Réponses à Malicorne « Landry »

  1. Danièle Sala 19 juin 2013 à 11 h 40 min

    Au fond, la différence entre folk et folklore , c’est qu’on a remplacé les sabots par des chaussures de ville …

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    • Michel Kemper 19 juin 2013 à 12 h 00 min

      Non, Danièle, c’est pas ça. J’ai beaucoup de respect pour les groupes folkloriques : j’en ai fait partie d’un, en Champagne, durant huit ans je crois, et je suis loin de le renier. Mais je préfère dire groupe de danses et chants traditionnels que groupe folklorique car « on » semble avoir décrété que ce qui est « folklorique » était ringard, poussiéreux, plein de boue. On parle de « folklorique » avec un rien de mépris et ça me gène. Même si c’est le folklore qui m’a fait découvrir le folk, l’approche est vraiment différente. Quand j’étais en spectacle, sur scène, en costume traditionnel, je faisais du folklore, avec des règles, avec respect mais pas sans chorégraphie. Après le spectacle, on poursuivait volontiers par la danse. Et là, nous étions de nouveau « en habits civils », sans distinction avec le public, si ce n’est que nous étions de redoutables danseurs. Nous dans le folk, dans le peuple, une survivance de la tradition et l’affirmation du vivre, chanter et danser ensemble. Et putain c’était bien !

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  2. Danièle Sala 19 juin 2013 à 12 h 11 min

    Mais c’est tout à fait ce que je voulais dire Michel . Quand on quitte les sabots du folklore on danse encore avec les souliers de ville , et tout le monde , allez ! une petite polka piquée ?

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    • Michel Kemper 19 juin 2013 à 12 h 14 min

      Une mazurka, Danièle. A la mode de chez moi, c’est assez redoutable mais dieu que c’est bon !

      Répondre
  3. Danièle 19 juin 2013 à 13 h 36 min

    Bon d’accord pour une mazurka , je tiens le rythme !

    Répondre

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