Les Ogres de Barback : Pitt Ocha contre attaque !
Sauvé dans Lancer de disque, Pour les mômes
Tags: Les Ogres de Barback, Nouvelles, Pitt Ocha
Faut-il vraiment encore vous présenter Pitt Ocha, qui voulait devenir voyageur et savait si bien jongler avec les bruits ? D’ailleurs il l’est devenu pour de bon, voyageur des sons aux mille couleurs.
Du jour où, l’une après l’un, l’un après l’une, ils sont devenus qui pères, qui mères, à faire des ogrillons, nos Ogres de Barback se sont mis, aussi, à construire les outils pédagogiques qui vont avec. Pas de marmots sans livres, sans chansons, sans spectacle drôle et palpitant avec un héros qui, s’il ne sait rien des mutants de chez Marvel comics group, sait tout du monde et des gens qui le peuplent, des animaux, des minéraux, des végétaux, des couleurs et des sons. Voici donc le troisième volet des aventures de Pitt Ocha, dont on ne se lasse pas. Avec encore pas mal d’invités (toujours un appétit d’Ogres !), non des moindres. Constatez : Thomas Fersen, Rita Macêdo, Anne Sylvestre, Juliette, Moussu T e lei Jovents, Emily Loizeau, Manu Chao, Mouss et Hakim, Polo, des ogrillons et d’autres encore. Tiens, même Brassens par ses Sabots d’Hélène.
La douceur de ces chansons, leur ferveur aussi, la diversité des genres et des voix (écoutez Occitania all stars dans Adieu paure Carnavàs, c’est un délice !) ce disque est comme un panier de fruits aux saveurs sublimées, sans pesticides évidemment.
Traditionnel occitan, mélodie cambodgienne, berceuse kabyle, maloya contemporain réunionnais, chanson française il va de soi, folklore tsigane et rythmes prélevées ici et là en des endroits du globe, la corbeille musicale est d’une grande richesse que servent avec brio tous nos artistes qui, chacun, apportent leur touche comme les rois mages apportaient un cadeau.
Déjà que tous les disques de nos Ogres de Barback pètent la couleur en toujours d’adorables illustrations, ceux de Pitt Ocha font plus fort encore : un livret de 72 pages avec chaque fois des dessins fonds perdus sur double page, dus à la plume d’Eric Fleury.
Les Ogres de Barback, Pitt Ocha et la tisane de couleurs, Barback éditions/cd1d (2013). Existe aussi en livre (accompagne du disque). Le site et le blog des Ogres, c’est ici ; celui de Pitt Ocha, c’est là.
Voilà dans les 20 ans que ces Ogres épatants montrent que l’utopie n’est pas une chimère improbable, même dans le monde paradoxal du showbiz…
Par beaucoup de points, ils rappellent la « contre bande » des Prévert, cette galaxie d’artistes amis, qui réunissait des musiciens, des peintres, des poètes et toute une tribu de farfelus qui ont engendré beaucoup « de beauté humaine » (cf Pierre Barouh)
C’est un beau roman, c’est une belle histoire que la leur, et c’est une histoire vraie …
Très chouette cette chanson . Je l’ai envoyée à une petite fille qui n’a pas échappé à l’épidémie de varicelle qui sévit en ce moment . Et bon vent à Pitt’Ocha qui apporte du bonheur musical aux quatre coins du monde .
Oh que oui, oh qu’il est bon cet opus de Pitocha.
Bravo Bravissimo !
Aux dernières nouvelles, cet album voltige dans les 200 meilleures ventes en France sans interruption depuis sa sortie au mois de mars, en étant produit, distribué et promu par Les Ogres eux-mêmes… Bravo !
Et Les Ogres de Barback seront le 1er novembre à La Puce à l’Oreille à Riom , et c’est complet .