Ainsi donc Benoit XVI, encore là mais las, présente sa démission. A qui ? A son boss ? Drôle de boutique tout de même où, si on connaît le siège social et le nom du gérant (pour l’heure encore : Monsieur Seize), on ne voit jamais le vrai patron, sans doute exilé fiscal dans un quelconque paradis. L’occasion est rêvée (c’est en fait assez rare, même) pour redécouvrir cette chanson d’Herbert Pagani, extraite de Mégalopolis.
Tiens, Saint Pierre, je rends les clefs Vu qu’elles n’ouvrent plus de portes Mea culpa Domine Si l’Eglise des hommes est morte ! J’ai été un père impardonnable Et l’Eglise une mère sans tendresse Nous avons trahi chaque jeunesse Et tous nos enfants ont déserté la table ! Mea culpa Domine !
Herbert Pagani
Paroles et Musiques d’Herbert Pagani. Extrait de « Mégalopolis » (1972) (merci à Michel Trihoreau)
7 Réponses à Herbert Pagani « Le P.A.P.E. »
Norbert Gabriel 12 février 2013 à 8 h 57 min
Excellent choix tout-à-fait en situation. Pagani a sans doute été inspiré par Pie XII, mais j’ai l’impression qu’il n’est pas le seul à être concerné. Quand Jean-Paul VI est mort, j’avais fait écouter cet extrait de Mégalopolis et tout le monde a cru que ça venait d’être écrit pour lui.
Quand il y a eu la reprise de Mégalopolis, en 2000, j’en ai beaucoup voulu à la production d’avoir supprimé ce texte, je n’ai pas compris pourquoi, ça m’a beaucoup énervé.
Mégalopolis reste un opéra futuriste étonnant, surtout quand on l’écoute 40 après, par son constat visionnaire et lucide, mais pas désespéré. Pagani s’était appuyé sur quelques grands livres de réflexion, dont « Ni Marx ni Jésus » de Jean-François Revel et « Questions à mon Eglise, de Jean-Claude Barreau.
(et aussi Jean Onimus, « L’asphyxie et le cri » pour l’écologie, Roberto Vacca, pour « Demain le Moyen-Age, Roger Garaudy « L’alternative »)
Bonjour,
et voilà qu’il m’abandonne aussi ce cher Benoit !
Que vais-je faire maintenant de ma chanson « XVI moins XVI » . Enfin, elle conviendra peut-être au suivant !!! J’espère que non !
Si vous avez un moment, vous savez l’écoutez sur youtube, « jean-paul den » .
Bonne écoute et bonnes prières pour que le suivant ai l’esprit plus ouvert sur son temps.
Herbert Pagani était un grand méconnu. Ses œuvres en dessin et sculptures sont également extraordinaires. J’ai fait, à l’époque du regretté Chorus, un papier assez consistant sur son parcours.
La reprise (avec entre autres Françis Lalanne) a été autocensurée par la production, très juive militante, qui ne voulait pas s’attirer les foudres des chrétiens, d’où la disparition du P.A.P.E. !
Herbert avait plus de courage. Sa chanson « Le Show-business » en est un exemple : « Toi qui m’écoutes sur cassette
Toi qui m’écoutes sur platine
Je ne chante pas pour tes centimes
Mais pour causer en tête à tête
Si t’apprécies mes quelques rimes Mais qu’t’es fauché comme les blés
Mes disques t’as qu’à les voler
T’auras mon amitié en prime »
Après ça les disquaires ne voulaient plus vendre ses disques !
Merci de la précision, j’ai ressenti cette censure comme une trahison insupportable envers quelqu’un qui avait le courage de ses opinions et qui n’hésitait pas à aller débattre sur le terrain, y compris à la Fête de l’Huma. Du coup, je ne suis pas allé voir la reprise, j’ai le disque, mais ça reste un gros point d’agacement.
Il y a quelques années, en 2003, son roman presque achevé « Préhistoire d’amour » a été publié chez Ramsay, un collector pour les Paganistes …
Il y a aussi le Seghers Poètes d’ajourd’hui qui est bien fait …
Excellent choix tout-à-fait en situation. Pagani a sans doute été inspiré par Pie XII, mais j’ai l’impression qu’il n’est pas le seul à être concerné. Quand Jean-Paul VI est mort, j’avais fait écouter cet extrait de Mégalopolis et tout le monde a cru que ça venait d’être écrit pour lui.
Quand il y a eu la reprise de Mégalopolis, en 2000, j’en ai beaucoup voulu à la production d’avoir supprimé ce texte, je n’ai pas compris pourquoi, ça m’a beaucoup énervé.
Mégalopolis reste un opéra futuriste étonnant, surtout quand on l’écoute 40 après, par son constat visionnaire et lucide, mais pas désespéré. Pagani s’était appuyé sur quelques grands livres de réflexion, dont « Ni Marx ni Jésus » de Jean-François Revel et « Questions à mon Eglise, de Jean-Claude Barreau.
(et aussi Jean Onimus, « L’asphyxie et le cri » pour l’écologie, Roberto Vacca, pour « Demain le Moyen-Age, Roger Garaudy « L’alternative »)
Si vous avez envie d’en savoir plus sur Herbert Pagani, il y avait eu un débat très animé ici http://www.nosenchanteurs.eu/index.php/2012/07/01/herbert-pagani-autour-dune-serenade-malentendue/
Bonjour,
et voilà qu’il m’abandonne aussi ce cher Benoit !
Que vais-je faire maintenant de ma chanson « XVI moins XVI » . Enfin, elle conviendra peut-être au suivant !!! J’espère que non !
Si vous avez un moment, vous savez l’écoutez sur youtube, « jean-paul den » .
Bonne écoute et bonnes prières pour que le suivant ai l’esprit plus ouvert sur son temps.
Amicalement. Jean-Paul Den
La messe est dite . Merci à Benoît XVI qui nous offre ce matin un récital Herbert Pagani pour l’occasion . . . Et merci Michel .
Une preuve de plus que Herbert Pagani était un grand de la chanson bien trop méconnu …
Herbert Pagani était un grand méconnu. Ses œuvres en dessin et sculptures sont également extraordinaires. J’ai fait, à l’époque du regretté Chorus, un papier assez consistant sur son parcours.
La reprise (avec entre autres Françis Lalanne) a été autocensurée par la production, très juive militante, qui ne voulait pas s’attirer les foudres des chrétiens, d’où la disparition du P.A.P.E. !
Herbert avait plus de courage. Sa chanson « Le Show-business » en est un exemple :
« Toi qui m’écoutes sur cassette
Toi qui m’écoutes sur platine
Je ne chante pas pour tes centimes
Mais pour causer en tête à tête
Si t’apprécies mes quelques rimes
Mais qu’t’es fauché comme les blés
Mes disques t’as qu’à les voler
T’auras mon amitié en prime »
Après ça les disquaires ne voulaient plus vendre ses disques !
Merci de la précision, j’ai ressenti cette censure comme une trahison insupportable envers quelqu’un qui avait le courage de ses opinions et qui n’hésitait pas à aller débattre sur le terrain, y compris à la Fête de l’Huma. Du coup, je ne suis pas allé voir la reprise, j’ai le disque, mais ça reste un gros point d’agacement.
Il y a quelques années, en 2003, son roman presque achevé « Préhistoire d’amour » a été publié chez Ramsay, un collector pour les Paganistes …
Il y a aussi le Seghers Poètes d’ajourd’hui qui est bien fait …