Le Top 100 des chansons que l’on devrait tous connaître par coeur
Des tentatives de classement des « meilleures » chansons, il y en a eu : peu ou prou, même en en souriant, nous en sommes tous friands. Celle-ci retiendra cependant toute notre attention, car quelque peu différente. Ils sont 276 artistes « de la variété francophone » (dont tous ceux – ils sont nombreux – qui ont leur rond de serviette à la table de NosEnchanteurs) ainsi que 69 spécialistes (3 d’entre eux font partie de l’équipe rédactionnelle de NosEnchanteurs : Norbert Gabriel, Michel Trihoreau et Michel Kemper ; 10 d’entre eux furent de la belle aventure Chorus : outre Trihoreau et Kemper déjà cités, on y trouve Fred Hidalgo, feu Jean Théfaine, Jean-Michel Boris, Bertrand Dicale, Olivier Horner, Thierry Lecamp, Valérie Lehoux et Michel Troadec ; notons aussi, parmi ces spécialistes, la présence de l’ami Eric Nadot) a avoir établi « Le Top 100 des chansons que l’on devrait tous connaître par cœur » sous la houlette inspirée de Baptiste Vignol, écrivain et blogueur.
Le livre qui en résulte et vient de paraître fourmille d’enseignements. Sur les 100 chansons lauréates, aucune ne provient de la variété de grande consommation ; pas de Sardou, de Garou, de Mathieu ou de Vartan, d’Obispo ou de Pagny ! Pas trace de La ballade des gens heureux ni de Prendre un enfant par la main (chansons estimables au demeurant)…
Mais que des classiques qui se partagent le pactole. Victoire (oh que ce mot est laid !) haut la main pour Georges Brassens avec 13 titres*, suivi de Jacques Brel et Serge Gainsbourg, ex-aequos avec 11 titres. Quatrième place pour Ferré avec 8 titres, suivi de Barbara (7 titres) et Alain Souchon (6 titres) à égalité avec Claude Nougaro. Charles Trenet et Edith Piaf placent chacun 6 de leurs chansons ; Yves Montand, Alain Bashung, Nino Ferrer, Félix Leclerc et Renaud en sauvent chacun 3, Anne Sylvestre, Michel Polnareff, Jacques Higelin, Françoise Hardy, Jacques Dutronc, Noir Désir, Charles Aznavour, Francis Cabrel et Rita Mitsouko 2. C’est pas une science, c’est pas l’IFOP, mais ce palmarès en dit tout de même long. Sauf que. Sauf que personne ne connaît l’ensemble de la chanson et qu’un tel palmarès n’est que le plus petit dénominateur commun : celui diffusé en masse par les médias. Si tout le monde connaissait Véronique Pestel, Pascal Rinaldi, Rémo Gary, Jean-Michel Piton, Allain Leprest ou Romain Dudek (pour ne citer qu’eux), sûr que ceux-là (et bien d’autres) disputeraient le podium. Connaît-on encore Leprest d’ailleurs ? Car c’est bien, à première vue, le grand absent de ce palmarès : certes ici et là il est cité, mais jamais une de ses chansons n’a rassemblé les 4 suffrages lui assurant le palmarès.
Aucune valeur scientifique, sauf que ce sont les artistes eux-mêmes qui ont voté, qui viennent d’élire les chansons de leurs pairs. Et ce large collège, qui inclut pour la première fois une majorité d’artistes jamais consultés à ce jour (jamais les Victoires de la musiques ne consulteront un tel panel, de peur de ruiner définitivement leurs combines commerciales), a de fait grande valeur.
Les vingt premières places (en vidéo ci-dessous les trois premières) :
- Avec le temps, Léo Ferré (1970)
- La nuit je mens, Alain Bashung (1998)
- Mistral gagnant, Renaud (1985)
- La Javanaise, Serge Gainsbourg (1963)
- Ne me quitte pas, Jacques Brel (1959)
- La chanson des vieux amants, Jacques Brel (1967)
- La mémoire et la mer, Léo Ferré (1970)
- Je suis venu te dire que je m’en vais, Serge Gainsbourg (1973)
- Foule sentimentale, Alain Souchon (1993)
- Que reste-t-il de nos amours ?, Charles Trenet (1942)
- Dis, quand reviendras-tu ?, Barbara (1964)
- La folle complainte, Charles Trenet (1951)
- Madame rêve, Alain Bashung (1991)
- Marcia Baïla, Rita Mitsouko (1984)
- Amsterdam, Jacques Brel (1964)
- Supplique pour être enterré à la plage de Sète, Georges Brassens (1966)
- Le temps des cerises, par Yves Montand (1868)
- Le Sud, Nino Ferrer (1974)
- C’était bien (Au petit bal perdu), Bourvil (1961)
- Saturne, Georges Brassens (1964)
Le reste à la lecture, il va de soi, de ce précieux bouquin, qui présente et analyse avec pertinence chacune des chansons retenues. De lecture facile, il deviendra aussi sûrement votre livre de chevet qu’un des fondamentaux de votre bibliothèque Chanson.
*En fait 158 chansons, Vignol ayant mis systématiquement tous les titres ayant obtenu au moins 4 suffrages (sur des dizaines de milliers de titres tout de même) et en ayant ajouté 13 autres « pour la diversité », réparant ainsi quelques fâcheux oublis.
Baptiste Vignol, Le Top 100 des chansons que l’on devrait tous connaître par coeur, Editions Didier Carpentier, 2013, 19,90 euros.
Alain Bashung, La nuit je mens
Vidéos mises à jour 16 août 2020
Bravo à Brassens !
De grands oubliés quand même comme Jacques Bertin que je mettrais quant à moi quasi N°1
et Hélène Martin, Jean Vasca, Jean-Michel Piton, etc etc
Après peut se poser la question de qu’est une chanson ?
Jacques Bertin le dit lui même sur scène après avoir chanté « Le passé », sans doute un de ses plus beaux poèmes…
Pas assez éclectique cette liste et visiblement beaucoup d’oublis du patrimoine / bref désolé mais comme disait Pialat : une liste « que c’est pas la peine »
Et pour reprendre mon grand amour de Ferré : La mémoire et la mer c’est quand même inouï que cette chanson n’arrive pas en N°1
marc Laumonier alias frenchpeterpan
Ces 10 chansons sont parmi les plus belles bien sûr, celles qui ont été le plus souvent choisies par le plus grand nombre . Et le livre doit être passionnant . Mais bizarrement , aucune de mes 10 préférées n’est parmi ces choix . Ce ne sont pas à celles là que je pense spontanément . En fait tout ça est bien subjectif et l’on doit tout de même trouver Bécaud, Mouloudji, Ferrat , Moustaki , entre autres dans ce livre qu’il me tarde de découvrir .
C’est toujours subjectif ces « palmarès ». Entre le goût qu’on a pour une chanson, celle qu’on aurait aimé écrire, ou chanter, et celle qui s’impose par une émotion particulière personnelle, le choix est cornélien. Dans mon tiercé, il y a une chanson de Montand qui est liée à des souvenirs d’enfance précis mais elle peut être partagée par d’autres qui n’ont pas les mêmes souvenirs, une autre, d’Herbert Pagani, est assez peu connue, mais 40 ans après, quand je la fais écouter à des jeunes, disons des gens qui ont 30 à 40 ans de moins que moi, elle les épate par son actualité.
Je ne l’avais pas dans mon top 10, mais je suis ravi que Trénet figure avec « La folle complainte » qu’il faut réécouter dans la version d’Higelin, qui la remet dans toute son ambiguïté…
Et j’aurais bien mis aussi « Faut vivre » de Mouloudji…. Celle-là aussi séduit tous ceux à qui je la fais écouter. Y compris des trentenaires.
Bien sûr on peut regretter que… et que.. mais l’originalité de ce palmarès est d’avoir été plus large que les Victoires de la Musique qui s’auto-récompensent entre copains des médias, davantage dans l’esprit de l’Académie Charles Cros, proche des professionnels et d’un public averti. Le résultat produit comme une sorte d’épicentre objectif quasi incontournable. Nul doute que Leprest, Bertin, Joyet, Vasca, Pestel et 150 autres peut-être (Debronckart, Tachan, Romann, Jonas…) sont victimes de la non-médiatisation (ou presque) qui ne les a pas imprimés dans la mémoire des votants, mais certainement pas par manque de talent.
En tout cas ce livre ouvre un peu plus la porte et c’est bien.
Dichotomie artificielle et absurde d’avec la chanson de variété de grande consommation. Une bonne partie des vingt premières places est d’ailleurs constituée de chansons de variété de grande consommation. Les absents remarquables ne sont donc pas absents pour cette raison.
Barbara : « « Commercial », c’est un mot que je n’aime pas non plus parce qu’il y a des bonnes chansons… « Commercial », c’est un peu comme le mot « rive gauche » ou le mot « intellectuel », ça ne veut pas dire grand-chose au fond. On peut rendre une denrée commerciale : la moutarde de Dijon n’était pas commerciale avant qu’on en fasse, peut-être, la moutarde de Dijon, moi je ne sais pas ! »
L’esprit du palmarès n’est pas si éloigné de celui des Victoires de la Musique avec parmi les chansons récentes du top 20, la présence, pour deux titres, d’Alain Bashung, artiste lauréat de très nombreuses Victoires.
Où est la dichotomie ? On n’oppose pas le commercial à autre chose (à quoi d’ailleurs ?) on regrette simplement que les grosses machines de communication ne laissent aucune place à ceux qu’elles n’ont pas choisi. On se réjouit que malgré cet ostracisme des gens de grande qualité arrivent aux oreilles des connaisseurs. Mais pas tous hélas ! C’est une constatation et non une dichotomie.
La critique n’implique pas de couper en deux camps (comme la constitution de la Ve République nous l’impose en politique), elle se doit d’être plus subtile. On peut lui reprocher peut-être de se faire mal comprendre, dès lors qu’elle s’adresse à des gens sans nuances, par exemple. mais c’est un autre débat.
Où est la dichotomie ? Là : « Sur les 100 chansons lauréates, aucune ne provient de la variété de grande consommation ». Aussi dans le détail significatif suivant : les artistes donnés comme exemples de variété de grande consommation sont cités par leurs seuls noms alors que les autres ont droit à leurs prénoms.
Plus généralement, la critique use et abuse de cette distinction, phénomène enregistré depuis longtemps par les sociologues (cf. l’article de Bernard Lahire, Distinctions culturelles et lutte de soi contre soi : « détester la part populaire de soi » sur documents.irevues.inist.fr).
Trouvez-moi un terme, Laurent, pour désigner cette variété qui squatte à outrance les radios et télés ? « De grande consommation » me semble juste, mais si vous en avez un meilleur je suis preneur. D’autant plus que (il suffit de voir parmi les 1400 articles déjà publiés sur NosEnchanteurs, et dieu sait que me le reproche parfois) je ne suis pas hostile à cette part là de la chanson : ma « part populaire » fait partie de moi, je la revendique, dommage que vous ne m’entendiez pas chanter Sardou à tue-tête dans les rues de Lyon avec mon copain Marc ! J’aime aussi cette chanson-là : simplement ça me gène qu’elle se taille toujours et à outrance la part du lion : ici, à NosEnchanteurs, comme sur ce livre qui fait l’objet de cet article, on partage un peu plus, nettement plus. Je suis toujours étonné qu’on me fasse un mauvais procès sans avoir lu le reste. Vous avez du courage, Nicolas ? : il vous reste à lire (et à entendre) 1399 articles. On en reparle après !
à noter que ce livre sera disponible à partir du 7 février, je viens de le commander sur Amazon au prix de 18 euros 91 .
Quoi? Commander sur Amazon !!!! vous n’avez donc pas de libraire près de chez vous?
Donc, si j’ai bien tout compris, dès que l’on caractérise quelque phénomène, on fait de la dichotomie, sans le savoir. Heureusement mon Maître de Philosophie est là pour me l’apprendre !
On ne peut évidemment pas critiquer ce que l’on ne peut nommer, mais dès que l’on nomme, on tombe sous l’anathème de la pensée formatée, avec l’universitaire à la rescousse !
Tout cela n’est que chanson ! Mais si la chanson n’était pas si anodine ? Et si on n’était pas capable de faire des différences, ne pourrait-on pas finir par marcher au pas (de l’oie !)
Allez ! On respire un grand coup ! Ce livre est un excellent point de départ pour une réflexion.
Et à l’attention de Nicolas je signale aussi une autre référence qui n’est pas universitaire mais résultat d’un long travail de terrain (c’est évidemment moins honorable, on aime le populaire mais pas autant que l’universitaire, pas vrai ?) :
La Chanson de Proximité de… Michel Trihoreau
(http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=31780
Ce qui me frappe le plus dans ce palmarès, ce n’est pas tant la liste illustre des artistes cités ( chacun aura bien entendu ses préférences, ses affinités, voire même ses regrets de ne pas y voir figurer un tel ou un tel), avec leur poids de notoriété plus ou moins grand , ni même leur capacité à figurer (ou pas) dans tel ou tel classement, non ce qui me frappe le plus ici ce sont les chansons elles-mêmes.
Leurs toiles de fond, leurs matières premières, leurs résonnances profondes. Ce qu’elles approchent, ce qu’elles absorbent, ce qu’elles abordent en termes de sujets, de rivages infinis et de questions essentielles. Ces questions qui sont celles de l’Homme, de tous temps au milieu du monde, dans sa confrontation lucide et tragique. Homme animal savant qui depuis les premiers murs peints des cavernes, tente à travers ses expressions nommées par lui « d’artistiques », de répondre à la mystérieuse et sempiternelle question du « vivre », du comment et pourquoi, ici là et maintenant, et après… Du chant, des mots, des musiques, de la peinture, de la danse pour se maintenir debout, pour respirer l’infini, et pour continuer à vivre jour après jour en essayant d’apprivoiser l’inquiétude.
Les titres de ce TOP 20 écoutez-les bien, sentez-les comme ils vibrent, ils ne traduisent en fait que cela. DE L’EMOTION.
Avec du mode mineur à profusion, de l’épaisseur, des battements de cœur et de chairs, de l’âme en son état , des tripes et des larmes, des frémissements, des vibrations, et du silence aussi, de la lenteur.
Vingt chansons presque patrimoniales pour l’histoire de l’humanité, qui devancent allègrement celles qui s’inscrivent trop souvent dans le récit anecdotique ( il en faut aussi, bien sûr…) et superficiel des petits histoires ordinaires, sans résonnance aucune…
Vingt chansons couvertes de traces d’hommes, et bien loin du divertir à tout va.
Frappant oui, et tellement réconfortant non ?
Défendre les « petits » de la chanson … ceux qui ont du mal à se faire une place au soleil et acheter ses bouquins sur Amazon ( pour 18,91 euros ! ) alors qu’il y a tant de « Petits » libraires … !!!!
à Lucien Soyere : Vous avez raison, j’ai fait au plus facile, mais des petits libraires, il n’y en a pas beaucoup par ici. Et j’étais pressée de découvrir ce livre.
Je ne critique nulle part l’expression « variété de grande consommation » en elle-même. La présence (par exemple) de « Foule sentimentale » dans le top 20 contredit la phrase : « Sur les 100 chansons lauréates, aucune ne provient de la variété de grande consommation ». Je m’interroge alors sur ce qui a motivé cette phrase.
En revanche, peut-être bien qu’aucune chanson de Michel Sardou, Pascal Obispo, Mireille (?) Mathieu, Sylvie Vartan ou Garou ne se trouve dans ce palmarès. Mais je comprends assez l’embarras de l’auteur pour nommer quelque chose qui engloberait jusqu’aux chansons de Michel Sardou sans comprendre « Foule sentimentale ». Ne rien remarquer (c’est la tactique la plus habituelle, ne pas se demander pourquoi certaines œuvres ne font pas partie d’un canon) serait pire car ça éteindrait toute critique du canon (car on ne peut évidemment pas critiquer ce que l’on ne peut nommer). Mais nommer plus correctement la chose serait préférable. Personnellement, j’ai un peu (beaucoup) l’impression que la chose ne relève pas seulement des qualités intrinsèques des œuvres ou de leur diffusion. Grief qui est fait par nosenchanteurs à la sélection des Victoires de la musique ou l’auteur fait de la sociologie amusante (sans le savoir?) en livrant un tableau de mœurs d’un milieu. Il paraît même que certains n’ont pas trouvé ça amusant.
On me dit que Valérie Lehoux est au générique du livre ; ça ne donne pas envie de le lire ! Je trouve que les chroniques chansons de Valérie Lehoux, positives ou négatives, se caractérisent avant tout par leur grande vacuité. Est-ce que tout le monde le pense, ça aussi, et fait semblant que non, ou je vous l’apprends ? Dans les chroniques audio, je trouve qu’on arrive à un degré d’inculture, mêlé à un ton d’une infatuation insupportables. Et graves. Car c’est tout ce dont Jean Louis Bergère fait l’éloge plus haut qui est méprisé, lorsqu’on trouve que le chant d’une Claire Denamur n’est pas fondamental, et qu’on laisse dire qu’il est seulement sympa ou très très joli. Faut-il envisager des hypothèses sociologiques sur un milieu pour s’expliquer qu’un travail d’un tel niveau de niaiserie atteigne audience au point de servir de référence sur une Barbara? Qu’on nous réédite plutôt « Barbara ou les parenthèses » de Jacques Tournier.
je me reconnais assez dans le commentaire précédent, je n’aime pas la chanson industrielle et formatée, mais il peut arriver que certaines chansons largement diffusées me plaisent, ou me touchent, à un moment ou à un autre.
Je n’aime pas les querelles de chapelles qui cachent souvent des aigreurs, dans les inconnus il y en a aussi qui à mon oreille ont eu toute la réussite qu’ils méritaient et ont pu intermitter tranquillement.
Que Valérie Lehoux n’ait pas le talent d’Anne Marie Paquotte n’aura échappé qu’à ceux qui n’ont pas connu les billets de la première, que les artistes, même estimables, dont les producteurs achètent des pleines pages de pub pour un disque ou un concert aient de bonnes critiques ne m’étonne pas.
Comme Jean Louis Bergère, je trouve que certaines chansons dont le thème pourrait paraître d’une grande banalité atteignent à une certaine universalité d’émotion.
Ce qui me frappe, c’est le côté un peu vide de sens de ce type de classement, comme beaucoup de classements d’ailleurs. Et si on faisait un sondage sur le classique, on obtiendrait quoi?
1er Vivaldi, 2 Mozart 3 Beethoven etc… cela aurait-il un sens? cela n’enlèverait rien au requiem de Duruflé ou au Stabat mater de Pergolèse.
Je réponds à Michel Kemper au sujet de « cette variété qui squatte à outrance les radios et télés ». Je lui donne un nom : la chanson standardisée (c’est le sujet d’une de mes chansons…).
Je me demande ce que les jeunes d’aujourd’hui vont retenir de la chanson française…
Au risque de déplaire à beaucoup : ces chansons (des classiques !) Sont toutes issues de la variété de grande consommation , celà n’a rien de péjoratif !
Si les médias n’avaient point matraqué ces belles chansons , comment seraient elles parvenues jusqu’à vos oreilles ? Ne pas mépriser ce qui est populaire mes amis ! la chanson est , avant tout un art Populaire : donc de grande consommation !
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