Philippe Crab « Don Quichotte et les éoliennes »
Sur la plaine courant de Paris jusqu’à Orléans
As-tu vu, voyageur Don Quichotte, les éoliennes
De mémoire de chevalier errant
Jamais on a recroisé de pareils géants
Par milliers, sous le triste ciel de janvier
Au crépuscule
Entre les champs pelés
Au milieu des silos plein de rouille
Se détachaient les silhouettes de Sancho Panza
Et Don Quichotte de la Mancha
Les ombres étaient baignés la grande plaine verglacée
Et il semblait
Que ce n’était pas seulement le jour d’hiver
Qui y mourait
Philippe Crab
Paroles et Musiques de Philippe Crab. Extrait de « Bestiaire » (2011)
De belles images et une belle mélodie pour une chanson empreinte de poésie nostalgique . Encore une découverte …