Joe Dassin « Le pain au chocolat »
C’est à qui, à la droite de la droite, stigmatisera le plus. Il est fou de penser que ce sont des hommes politiques a priori respectables qui dressent les populations les unes contre les autres pour flatter les bas instincts et satisfaire de vils calculs électoraux : ils tuent le vivre-ensemble et sèment la haine pour caracoler en haut de l’affiche, au palmarès des petites phrases. Ces gens-là ne méritent que total mépris. Ainsi Jean-François Copé, doublure lumière de Le Pen, pitoyable tribun actuellement en campagne pour se succéder à la tête de l’UMP, qui en fait des tonnes et du nauséabond avec son fameux « pain au chocolat ». Convenons que, naguère, celui de Joe Dassin était autrement plus appétissant. MK
Tous les matins il achetait
Son p’tit pain au chocolat
La boulangère lui souriait
Il ne la regardait pas
Et pourtant elle était belle
Les clients ne voyaient qu’elle
Il faut dire qu’elle était
Vraiment très croustillante
Autant que ses croissants
Et elle rêvait mélancolique
Le soir dans sa boutique
A ce jeune homme distant
Il était myope voilà tout
Mais elle ne le savait pas
Il vivait dans un monde flou
Où les nuages volaient pas
Il ne voyait pas qu’elle était belle
Ne savait pas qu’elle était celle
Que le destin lui
Envoyait à l’aveuglette
Pour faire son bonheur
Et la fille qui n’était pas bête
Acheta des lunettes
A l’élu de son cœur
Joe Dassin
Paroles de Del Turco, Musique de Bigazzi. Extrait de « Les Champs-Elysées » (1969)
Un clin d’oeil qui s’imposait, mais la vidéo : « intégration désactivée sur demande Visionner sur You Tube ».
Réponse : Je sais, j’ai vu. Mais l’essentiel est de pouvoir toute de même la visionner, c’est tellement agréable de replonger dans cette époque-là… MK
Ce genre d’histoire donne l’impression fréquente que ces gens « de communication » cherchent la petite phrase qui va faire le buzz, sans vraiment en évaluer les conséquences. Ce sont des petits « détails » comme dit l’autre, qui trahissent un fond de pensée pas toujours avouable, ça fait du bruit, et ça dégage des odeurs qui révèlent un mal profond, les clichés populistes qui finissent parfois par des pogroms, ou par des milices qui agissent d’abord et réfléchissent après. Après les dégâts…
De la politique pour enchaîner sur du Joe Dassin… Quel buzzzz !!! Merci pour le partage