Eric Charden 1942-2012
On le savait malade, devinant le peu qu’il lui restait à vivre. Comprenez pourquoi il fut in extremis chamarré d’une insolite légion d’honneur en même temps que son inénarrable complice Stone.
L’histoire de la chanson a depuis longtemps oublié Eric Charden, tant son œuvre en solo (Le monde est gris, le monde est bleu…) est assez insignifiante, même s’il écrivit pour Dalida, Monty, Johnny Hallyday, Eddy Mitchell, Dick Rivers, Sylvie Vartan, Claude François… et composa même les chansons du premier disque de Cat et Maxim (les Le Forestier soeur et frère). Reste le couple Stone et Charden, insondable mystère, panthéon de l’absolue médiocrité, voix approximatives qui, pour toujours, symboliseront tant l’insipide chanson commerciale que de fort médiocres soirées télé. Le triomphe insolent de Stone et Charden ne dura pourtant que peu de saisons, mais pour toujours survivront leurs chansonnettes aseptisées. Pour mémoire : Le prix des allumettes, Made in Normandie, L’avventura, L’amour pas la charité, Il y a du soleil sur la France… La raison commande d’oublier de tels navets mais le matraquage audiovisuel fut tel que nous pouvons, même et surtout à nos dépends, fredonner du Stone et Charden. Ça doit être pour ça que le Ministre de l’inculture les médailla.
….Article un brin odieux…qui ne fait que montrer les cloisons qu’il y a entre différents mondes de la chanson/variété. Eric Charden n’était pas Jacques Brel, oui enfin on l’avait compris. Il n’en reste pas moins qu’il a fait des chansons très simples et populaires…et que personnellement, j’ai les goûts éclectiques et n’éprouve pas de drame à l’idée de passer de Brel à Charden, tout dépend ce que l’on recherche à l’instant x. Eric Charden faisait aussi partie du paysage variété francophone. On peut le déplorer mais c’est comme ça, on peut pas refaire la petite histoire.
pourquoi tant de méchanceté. Ils n’ont jamais fait de mal à personne et laissez ceux qui les aimaient à leurs choix. au pire, ignorez-les
Certes… certes… Cependant beaucoup aussi écrivirent pour nous faire réfléchir, Ferrat, Ferré, Brassens, Brel, et tant d’autres encore… On ne peut sans cesse être ou se prendre au sérieux, juste sourire aussi fait du bien et leurs insipidité comme vous dites, rime aussi avec amourettes d’été qui devinrent parfois amours toujours, et si par hasard un air qu’on se prend à fredonner n’a pas la profondeur d’autres textes « intelligents » ils nous viennent aux lèvres à l’occasion d’un souvenir, d’un petit bonheur, il ne faut pas bouder son plaisir ! Je ne suis pas une « fan » mais je respecte le goût des autres, Stone et Charden n’ont au moins jamais eu la prétention de ce qu’ils n’étaient pas… Bonne soirée !
Tout à fait d’accord avec ce dernier com de Barthélémy, rien à ajouter !
d’aucuns disent: « ils ne faisaient de mal à personne », hum….sinon d’occuper les plateaux télés alors que bien des artistes de talent en étaient exclus très injustement , d’être horriblement nuls sur scène tout en profitant de grandes tournées alors que des artistes de talent avaient du mal à vivre, etc. En revanche je trouve que les toutes premières chansons de Charden - »le printaniste » par exemple avaient un certain charme.
J’ai bien aimé la comédie musicale qu’il avait faite avec Guy Bontempelli, Mayflowers… Et je suis bien contente de pouvoir à nouveau commenter ce que je lis ici. Eric Charden aurait sans doute pu faire mieux, avec Stone, il s’est laissé aller à la facilité.
OK Charden n’etait pas mon idole. Mais il fait partie de l’histoire de la chanson, a une epoque. Il est parti de l’autre cote. On ne va pas le mettre sur le meme pied que Brel ou Ferrat, d’accord. Mais pourquoi tirer sur une ambulance? Monsieur Kemper, je partage beaucoup de vos coups de gueule, mais levez le pied de temps en temps…ca fait du bien. Sans rancune.
Quand Eric Charden écrivit pour Claude François « Le matin » (mais quand le matin…) il l’a fait un peu comme un canular, ne cachant pas, loin de là, qu’il avait pompé un max sur « Le matin » de « Peer Gynt » de GRIEG (Edouard). C’était une évidence, un clin d’oeil au connaisseurs.
Il a remis ça en prenant la musique du « grand cerf dans sa maison regardant par la fenêtre… » qui devint par enchantement le « Chevalier de la lune ». Serge Gainsbourg fit bien de même avec Chopin dans « Lemon incest », alors moi, Eric Charden, j’aimais plutôt bien.
Un mec de la variété est mort. Personne, ni même surement lui, n’a jamais pris sa chanson trop au sérieux.
Vous sautillez de telle manière qu’ on croirait le Grand Soir arrivé.
C’était pas non plus Thatcher, Charden, hein?
Oui Michel Kemper, à quoi bon tirer sur un corbillard… Il vaudrait mieux viser ceux qui louaient les limousines, organisaient les tournées, et gagnaient des ronds sur la fumée de leurs chansons… C’est peut-être pour cela qu’elle était Stone et qu’il restera un éternel artiste en herbe….
Tu sais, Michel, pour beaucoup la musique se cantonne à deux trois ballades primaires, du temps de leurs premiers amours, de leurs vingt-ans. Un jour, ils idolâtreront Frédéric François, un autre jour C-Jérôme. Et pourtant ils savent instinctivement que ça ne va pas loin ! Mais peuvent-ils autre chose ? Ne change rien Michel, reste fidèle à toi même, contre vents et marées. Et ainsi peut-être entendrons-nous que la musique, que les textes c’est autre chose ! Et même s’ils ne sont que cent, mille, ou plus, c’est déjà ça ! Et ceux là ferons l’Histoire, celle du cœur et des tripes, comme une esquisse de Picasso.
Jim.
Pour ceux qui ont passé la quarantaine, la disparition de Charden c’est aussi une petite mort de plus de nos souvenirs d’enfances. La culture cols pelle à tarte et pantalons pattes d’éléphant défendu par la téloche des Carpentier. Les Franco de La Rochelle ou de SPA n’existaient pas encore. Aussi, Charden ne forçait pas son talent et écrivait ce qui lui était commandé. Depuis, nos oreilles sont devenues exigeantes. Et, les mélodies simples aux textes naïfs du célèbre duo des seventies nous font sourire. Mais, l’homme est mort. Il était plutôt inoffensif. Il n’avait pas la plume de L.F Céline. Il ne véhiculait pas les idées de Céline non plus. C’est aussi un mari, un papa qui est parti. Aussi, face à la peine, j’aurai toujours de la compassion. Un peu de mes vieux souvenirs poussiéreux viennent de tomber de l’étagère d’autrefois et se sont éclaté en mille morceaux. Charden, je ne t’aimais plus. Je suis très triste de ne plus pouvoir te le dire.
Moi je retiens qu’il est mort d’un cancer… et qu’il faut absolument lutter et faire en sorte que nos dirigeants politiques ce bouge le c… pour donner les moyens nécessaires à la recherche afin d’éradiquer cette saloperie de maladie… pardonnez ce ton un peu vif mais j’ai déjà perdu un frère à cause ce fléau… Quelque soit le talent plus ou moins avouable de Charden, il ne méritait pas de partir comme çà… Bises à Stone… Denis
« Ni cet excès d’honneur, ni cette indignité ». Sans doute, Eric Charden et Stone n’auraient pas gagné The Voices, ni le concours de la chanson poétique du siècle. Ils ont fait de la variété, donc pas très variée, mais très radio, très télé, très système. Souvent très « engagée » à l’envers (comme la « petite fille de Français moyen » de Sheila), car il y avait déjà pas mal de chômage et de manifes syndicales quand ils ont sorti « Il y a du soleil sur la France et le reste n’a pas d’importance ». Allez chanter ça aujourd’hui à M. Thibault (Bernard, pas Jean-Marc…). Sans être très intellectuelle, je crois que la chanson, ça veut toujours dire quelque chose…
Là, t’es mal barré, camarade, tirer sur les ambulances c’est pas bien beau, mais alors sur les corbillards… Je crois que les lecteurs les plus fervents de ta prose sont atterrés… Rassure-nous, c’est un moment d’égarement ?
Quand une personne connue décède les commentateurs lui trouvent en général toutes les qualités du monde, alors ça dérange quand quelqu’un ne se mêle pas au concert de louanges.
Eh bien, moi, je te remercie Michel, de livrer, comme d’habitude, le fond de ta pensée.
Cela dit, je n’avais rien contre Eric Charden, je peux simplement regretter qu’il ait fait un bout de chemin « artistique » (!) avec Stone.
Certes les morts sont tous de braves types et, à n’en pas douter, Charden en était un. Mais, quand même, ne peut-on pas, à un moment donné, nommer, identifier la médiocrité ? Et ce n’est pas forcément opposer deux chansons, la « variété » et celle « à textes » (toutes deux ont des textes d’ailleurs), mais dire la totale vacuité d’un exercice artistico-médiatique. Est-il interdit de dire que c’est mauvais ? Faut-il se joindre aux cohortes de pleureuses appointées qui étalent dans la presse des larmes de crocodiles ?
Oui, le commerce de Stone et Charden ne vaut rien, si ce n’est la nostalgie d’il y a quarante ans. Ils ont été, à leur corps consentant ou non, l’un des plus beaux exemples de cet abrutissement télévisuel, de cette part de télé offerte, sans grande nuance, sans aucune déontologie, à l’industrie discographique. Industrie qui, sous la table, arrosait de ses largesses les Guy Lux (les cadeaux que les maisons de disques faisaient à ce grand monsieur de la télé ne sont pas une légende, qui faussent complètement la donne : on s’est bouffé à haute dose du Cloclo, du Stone et Charden et d’autres à profusion parce que Monsieur Guy Lux se voyait offrir des voyages, des voitures, même des maisons !) pour nous inonder de leur soupe !
Kemper commet un crime contre la nostalgie, contre nos vingt ans. Mais pas contre l’Histoire, pas contre l’honnêteté.
Le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand a rendu hommage dimanche au chanteur Eric Charden, décédé à l’âge de 69 ans, qui incarnait avec son épouse et complice Stone « une certaine image du bonheur, du succès et de l’énergie ».
« Eric Charden nous a quittés, et le monde s’en trouve un peu plus gris et un peu moins bleu, pour reprendre les termes de son premier succès, sorti en 1967″, écrit M. Mitterrand dans un communiqué.
« Avec sa disparition, c’est l’image du duo romantique et artistique qu’il formait avec la chanteuse Stone, ainsi que le souvenir d’une musique sympathique, légère et entraînante, qui ressurgissent dans notre mémoire collective », ajoute le ministre de la Culture.
L’Histoire (avec un grand H) et l’honnêteté ! Rien que ça !! Je reste persuadé qu’un autre ton aurait été le bienvenu, pour dire ces choses-là, à ce moment-là. Quitte à léser un peu l’Histoire et l’honnêteté, comme finalement on fait souvent, par simple politesse ou courtoisie.
Cet article me conforte dans la conviction que chez bien des amateurs de chanson la détestation de la chanson » de variétés » l’emporte sur leur goût pour la chanson supposée de qualité. On finit par se demander s’ils l’aiment vraiment cette chanson-là ou si ce qu’ils aiment le plus c’est détester tout ce qui ne lui ressemble pas ?
Faut-il nécessairement que le goût s’accompagne du dégoût du goût des autres ?
Réponse : Là j’interviens juste pour dire qu’on serait surpris de constater le type de chansons que j’écoute souvent, très souvent, sans honte, avec au contraire un plaisir fou. Serge Lama, Marie Laforêt, Gilbert Bécaud, Jean-Michel Caradec, Nicolas Peyrac, Joe Dassin, Gérard Palaprat, etc. Même les titres des années soixante-dix de Michel Sardou, c’est dire, que je connais pour la plupart par coeur, des « Ricains » aux « Villes de grande solitude ». Je continue ? C’est juste pour dire que je ne méprise rien, pas plus la variété qu’autre chose. Que j’écoute sans doute plus que certains chanteurs « poétiques » pour lesquels j’ai au demeurant une grande admiration. Mettre les gens dans des boîtes, les cataloguer, c’est risquer de se tromper lourdement. Pour le coup, c’est être dans des dogmes où je ne suis pas. MK
Quand je n’aime pas quelqu’un, un artiste par exemple, je m’abstiens de commenter sa mort. D’autres, tout aussi estimables que moi, pourraient l’avoir aimé. Cher Michel Kemper, la haine ne grandit jamais personne.
Gérard DEBARD
Réponse : Quelle haine, Gérard ? Je ne hais personne, surtout pas un chanteur. On a le droit d’aimer ou d’avoir aimé Stone et Charden, bien sûr. Combien de fois moi-même ai-je pu chanter à pleins poumons « Made in Normandie » ?! Mais on a le droit de porter un autre regard, d’apporter une note discordante dans un consensus suspect de pleureuses, comme dit plus haut un autre commentateur. C’est interdit de ne pas penser comme les autres ? MK
Ça n’a pas de rapport direct, quoi que .. Pierre Louki racontait parfois son absolue admiration pour Beckett, et pour Roger Blin… Quand il écrivait ses chansonnettes dans son atelier d’horloger, il griffouillait ça sur des vieux papiers, dos de factures, papiers de récup’, pour ne pas gâcher du beau papier avec ses niaiseries… Et puis, un jour Roger Blin passe le voir, ils discutent de tout, de rien de chanson, er Roger Blin voit un bout de texte, qu’il trouve amusant .. Louki confus, cherche à éluder, mais Roger Blin lui dit à peu près ça » eh nigaud, la chanson qui me vient le plus souvent, c’est Ah les p’tits pois… »
Ceux qui connaissent ce chef d’oeuvre concèderont qu’on est assez loin de Beckett, d’Aragon, ou de Dimey .. C’est un peu après ça que « la môme aux boutons » devint son premier succès…. Louki ajoute que l’interprète (Lucette Raillat) a eu le coup de génie de modifier en « c’est la môme aux boutons-tons… » Le « ton-tons » a tout changé…
Et entre ses pièces de théâtre plutôt modern-style, il s’est bien amusé avec ses chansonnettes …
Est-ce que « la môme aux boutons-tons » c’est tellement différent du Prix des allumettes ?
Chacun évaluera selon ses refrains plus ou moins gravés dans la mémoire… Tiens, il m’arrive parfois d’avoir un retour du Chanteur de Mexico, et même de Dassary, et de ses Pyrénées… Malgré le maréchal …
Bon, c’est pas ce que j’ai dans ma discothèque, mais quelque part dans un coin de la mémoire, entre une berceuse, une tartine de confiture ‘du jardin » et un roudoudou … à la fraise .
Je te suis Michel. Sans parler de la couverture médiatique télévisuelle. Ah ! pour ces deux-là, des archives il y en avait un max. Pour Caussimon entre autres, la télé n’avait même pas signalé son décès. D’accord aussi avec Christian Valmory. Amitiés. Continue à tirer sur la médiocrité !
Bien sûr que les chansons populaires sont aussi des chansons. Deux exemples flagrants : » Le temps des cerises » et « Ne me quitte pas », deux chansons très simples voire simplistes qui ne doivent leur succè , l’une à la coïncidence de sa naissance avec la répression sanglante de la Commune de paris e tl’autre à l’aura de son créateur interprète. Ces deux chansons sorties de leur contexte peuvent sembler insignifiantes pour ne pas dire « gnangnans ». Ssous un autre angle, deux chansons de Claude François (le chanteur à paillettes) méritent notre attention. La première « Si j’avais un marteau », scie de l’année 1963, est souvent considérée comme nulle par les « puristes » de la « vraie chanson » alors qu’elle est la traduction littérale du texte de Pete Seeger, chantre du syndicalisme américain, qui magnifie trois revendication récurrentes : un emploi, un logement, des loisirs… même si Cloclo avait des idées plutôt « conservatrices ». Dernier exemple : « Comme d’habitude », chanson française devenu un hit internationnal. Cette chanson traite exactement du même sujet que « Ne me quitte pas » : la faiblesse, la lâcheté de l’homme… Nina Simone a d’ailleurs fait des « covers » (reprises) de ces deux titres.Après, il est évident qu’on a le droit d’être plus exigent et préférer des textes plus forts et mieux construits .Mais méfions-nous tout de même… Dernier exemple (musical cette fois) : une des mélodies les plus « mélodiques » de Georges Brassens « Dans l’eau de la claire fontaine » est construite sur les mêmes harmonies que » Love me tender » et » Les Champs-élysées »…
Allez, pour enfoncer le clou, je vous envoie à tous cette jolie chanson populaire, tous les violons et les clichés du 1er mai y sont . . . Et je n’ai pas honte de dire que j’aime ça …
http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=Ij1W4UR2Q4o
Les commentaires vont d’eux mêmes… Je n’apprécie pas du tout ce qu’écrit Michel Kemper. Moi j’ai rencontré le duo Stone et Charden lors qu’un spectacle que j’organisais en 2004. Le public était heureux car, sur scène, ces artistes faisaient partager. C’était du bonheur, de la joie de reprendre leurs chansons. Ce même public applaudissant aussi Georges Chelon, Michel Delpech, Francis Lalanne ou Alain Turban… parce que le public ne se pose pas les mêmes questions que toi, Michel…!!
Réponse : Tu as raison, Joël. J’ai moi-même pris du plaisir vrai, contagieux, à voir en scène des Lenorman ou autres. Même Sheila mais, je le regrette, pas Stone et Charden. Mais ce bonheur partagé entre public et artistes, c’est pas ce dont je parle là. C’est pas mon propos. Et loin de moi l’idée de prendre le public pour un con, jamais je ne me le permettrais ! (ne jetez pas la pierre à ce public, je suis dedans !) Je dis simplement, comme le disent d’autres en commentaires (parce que les commentaires ne vont pas tous dans la même direction, loin s’en faut) qu’il est possible, qu’on a le droit, de porter un jugement autre. C’est obligé, à chaque mort, de dire « dieu qu’il était bien ! » ? Au reste, c’est pas tant le bonhomme Charden qui m’intéresse, mais ce que fut le produit « Stone et Charden ». Et ça, on peut plus encore le juger, même si la foule n’est pas d’accord. MK
ma participation : http://lunesoleil23.wordpress.com/2012/04/30/ambiance-musicale-ce-weekend-avec-le-deces-deric-charden/
Paix a son âme
Je les aimais bien Michel ! Même si je reconnais volontiers que les paroles ne volaient pas haut ! Nostalgie peut être de cette époque « yéyé »… et l’émission de Drucker, vue par hasard la semaine passée, m’avait émue…
Toujours triste la mort d’un homme… et si son seul mérite fut de faire « chanter » la France ce n’est déjà pas si mal !! bises
Personnellement je ne vois rien de choquant dans cet article. Eric Charden n’est pas attaqué en tant que personne physique.
Quand au personnage public, il s’expose forcément en tant que tel à la critique de son « œuvre ».
L’occupation abusive des plateaux télés n’est pas forcément de son fait, mais de la responsabilité des programmateurs de l’époque. En revanche il est bon de rappeler en toute occasion qu’une seule facette de la chanson occupe les médias, ignorant les autres et qu’il y a une injustice flagrante à encenser la médiocrité en ignorant le beau et le bon.
Ceci dit, moi aussi il m’est arrivé de manger au MacDo et d’apprécier au moment (quand on faim, que n’apprécierait-on pas?), mais ce n’est pas une raison pour en faire la pub.
Mais je laisse la parole à Pierre D. qui a certainement quelque chose à ajouter !
Si tu y tiens…
D’accord pour une critique, des morts, des vivants ou des cadavres encore tièdes, mais alors une véritable critique, avec des arguments (type de voix, de musique et textes, contexte social etc.) parce que:
Je cite:
« Reste le couple Stone et Charden, insondable mystère, panthéon de l’absolue médiocrité, voix approximatives qui, pour toujours, symboliseront tant l’insipide chanson commerciale que de fort médiocres soirées télé. Le triomphe insolent de Stone et Charden ne dura pourtant que peu de saisons, mais pour toujours survivront leurs chansonnettes aseptisées. »
Ça n’est pas de la critique, c’est une opinion, pleine de fiel et après tout pourquoi pas? Mais j’attends de quelqu’un qui se pose en spécialiste et critique dans le domaine de la chanson autre chose que des j’aime ou j’aime pas, je déteste ou j’adore, comme on peut entendre dans n’importe quelle « conversation » sur la chanson.
Voilà, j’espère que mon ajout est à la hauteur de tes espérances!
Pour conclure de mon côté, il n’y a pas de polémique particulière sur ce sujet sans grand intérêt, je pense que cet article était assez malvenu, une connerie, c’est tout. Est-ce si difficile à admettre?
Un chanteur est mort, il a fait chanter et rendu heureux des millions de français avec ses chansonnettes. Il faut respecter cela et le moment est mal venu pour l’enterrer une seconde fois, surtout sitôt après sa mort. Même avec des la la la on peut ravir un public. Rappelez -vous le texte de « La chansonnette » chantée par Yves Montand.