A François Morel le prix Alphonse-Allais
Parmi les récents billets de NosEnchanteurs, beaucoup de prix, de palmarès, tant il est vrai que ces récompenses, médailles et colifichets peuvent éclairer un artiste, au sens de le mettre en pleine lumière, parfois même nous le révéler.
Nul n’est besoin de révéler François Morel, les Deschiens s’en sont jadis chargé. Morel fait depuis feu de tout bois. Comme comédien, humoriste, chroniqueur… Comme chanteur même. Irrésistible en chaque rôle.
C’est pour l’ensemble de son œuvre que François Morel, actuellement en scène dans « Le Bourgeois gentilhomme » au Théâtre de la Porte Saint-Martin, vient d’être couronné par le Prix Alphonse-Allais. La récompense ni n’est un coupe ni une médaille, ni un gros chèque ni un baiser : c’est simplement la traditionnelle « comète de Allais » qu’il recevra le 9 mai prochain des mains de Bernard Pivot. Pour l’érudition de nos lecteurs, rappelons que le premier récipiendaire du prix Alphonse-Allais fut Eugène Ionesco et que cette Académie a pour objet de « promouvoir, d’encourager ou de développer, dans les pays francophones (et d’ailleurs), toutes formes d’expression culturelle, notamment littéraire, d’humour, dans l’esprit du grand écrivain »
Deux vidéos pour (r)éveiller vos sens. L’une consacrée au chanteur François Morel ; l’autre au chroniqueur de France-Inter, dans une séquence qui, à deux jours des élections, prend plus encore son sens.
Faudra que je change de PC pour voir les vidéos, celui-ci refuse de voir autrement qu’en « 3D » ^^
Mais je suis ravie pour François Morel, qui est une comête dans le monde de show bizz, il transforme toutes les citrouilles en carosse même (ou à cause ou grâce au fait qu’il le soit )s’il est déjanté, il est génial
Allez, je lui remets mon prix spécial le coup de ♥
Son spectacle « Le soir, des lions », est d’une grande beauté, forme et fond. Il révèle ses qualités d’interprète que l’on pouvait attendre de sa formation de comédien, de chanteur et, bien sûr, d’auteur, dans ce qui est un concert théâtralisé d’une profonde légèreté. Excellents musiciens complices, mise en scène judicieuse et final très étonnant avec une saisissante interprétation de « Mourir en scène » succès de Dalida. Un spectacle à ne pas manquer, s’il le reprend après son passage chez Molière, où il excelle tout autant. Chapeau l’artiste!