Au 5 avenue de Marseille
Lyon, A Thou bout d’Chant, 4 décembre 2009,
Des environs de la Canebière, nous ne connaissions à ce jour qu’un duo, au reste des plus fameux : Alcaz. En voici un autre : 5 avenues. Non qu’ils se soient rencontrés sur la 5e avenue, là-bas aux lointaines Amériques, non. Jadis ces marseillais étaient cinq, dans un troquet au 5 d’une quelconque avenue. Le quintet a fondu comme le font nos glaciers dans le pastis climatique. Ne restent que Claire Bernardot et Stéphane Cochini, deux jeunes tourtereaux rescapés dont la séduisante et entêtante chanson n’est pas sans faire songer aux Tit’Nassels, question timbres comme inspiration. Tout est en place dans leur récital. Trop d’ailleurs, il leur faudra apprendre à bouger un peu plutôt que de toujours rester assis, l’un derrière sa guitare, l’autre derrière son accordéon chromatique. Car leurs p’tites chansons appellent irrésistiblement le mouvement, les notes s’envolent en de jolies valses ou parfois se prennent pour un orchestre tsigane à elles toutes seules. C’est essentiellement de la chanson d’amour, avec ses joies, ses humeurs et ses lunes. Ce sont aussi des rêveries, des grasses mâtinées, des problèmes de grands ados, angoisses de jeunes adultes. C’est plein de promesses, fortes déjà d’une assise artistique solide, qui plus est follement sympathique.
Le site de 5 avenues.
Commentaires récents