Kandid, qu’en dira-t-on ?
Il nous vient du Massif central et ça fait quand même une demi-douzaine d’années que son nom se colporte, de concerts en festivals, dans des p’tits bleds comme en de plus grandes salles, en d’intéressants levers de rideau. En Suisse aussi, même en Chine, toc ! Son nom d’artiste est Kandid, sauf qu’il ne semble pas l’être tant que ça. Après des maquettes de rigueur, après en avoir étrenné les titres sur scène, voici son premier vrai album, fort réussi. C’est dans une tonalité folk, pop et rock que se présente Nicolas Driot, le Kandid de la chanson. Chant ample comme voix susurrée, l’artiste s’inscrit dans une veine très actuelle tenue, entre autres, par Da Silva. La plume de l’Auvergnat est habile, habitée, et les phrases d’une jolie musicalité, le tout remarquablement servi par d’intéressantes orchestrations. Même si la thématique de l’absence est récurante en cet album, il y a, grand paradoxe, une belle présence.Dix-huit musiciens, dont le chanteur Aldebert, et beaucoup plus d’instruments encore symphonisent à cet album. Bien sûr que le nombre ne fait pas forcément la qualité. Mais la qualité y est. Tant qu’on en redemande.
CD A qui veut l’entendre. www.kandid-music.com En concert à Lyon le 6 octobre, Montpellier le 17, Brioude le 30.
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