Rencontre à Genève, lors du Salon du livre
A nouveau sur la route. Cette fois à Genève, chez nos amis helvètes, à l’occasion du Salon du livre et de la presse. Où je participe ce dimanche à un débat sur « Les mots des chanteurs romands » avec, réunis autour du micro, une belle brochette de chanteurs du cru : Zedrus et Denys Surdez, père et fils chanteurs et poètes, Thierry Romanens et Blandine Robin. Et Michel Kemper, votre serviteur l’enchanteur, qui y dédicacera tant Mes nuits critiques que Les Vies liées de Lavilliers. Débat animé par Pascal Schouwey.
Ce débat aura lieu dimanche de 15 h 30 à 17 h sur le stand de la scène du Cercle i1145 (le Cercle est facile à repérer, c’est le stand avec les immenses rideaux rouges, la scène est juste derrière, devant le Café Livresse).
J’ai souvent consacré des lignes à Thierry Romanens (notre photo), comme celles-ci : « Thierry Romanens, suisse encore inédit en France, est à Sarclo ce que Dupont est à Dupond. Avec un look à la Tintin. Lumineux ! Il nous vient du pays des banques, fait le mariole, pas le branque. Il est direct, franc, jovial, gueule de Tintin picaresque et pittoresque : Heureux comme un cochon dans la fange / Je ne suis qu’un rieur aux anges. Ravis, en tous cas, de faire connaissance avec un petit suisse de la chanson, qui partage avec l’autre helvète qu’est Sarclo un goût consommé de l’impertinence, du caustique, de l’humour radical, que contrecarre une poésie urgente, qui se fout pas mal des rimes. » (suite ici)
Nous reviendrons sur Zédrus, cette semaine, à l’occasion de la sortie de son nouvel album, Dans la différence générale.
Puisqu’il faut rendre à César ce qui est à César, le dernier disque de Romanens, « Je m’appelle Romanens » qui est magnifique, a été écrit (pour la plupart des chansons) par Fabian Tharin, autre helvète de talent !