Mary Bach « Paradoxe artificiel »
Dans le noir de nos yeux, j’aperçois l’horizon
Et plus loin dans le creux, je n’vois plus qu’une prison
Belle et artificielle, elle m’emmène et m’inspire
Mais bien qu’immatérielle je la perçois bien pire
Et si loin de nos peines, je l’aimerai sans détour
Et si loin de nos chaînes, cette nuit jusqu’au jour
Puis à quoi bon se battre, oui à quoi bon mon âme
Quand tout ce que nous sommes, devient ce qu’ils condamnent
Et je cours après l’envie, après la nuit, après la vie
Au nom des rêveurs des déjantés, des casseurs des fous à lier
Mary Bach
Paroles et Musique Mary Bach. Extrait de l’album Six-titres « Du sens SVP » 2021
Dernier des cinq titres dévoilés de cet album, qui comprend en intro un Prélude que l’on peut écouter ici, paru le 29 octobre. C’est son père Christophe alias Kristophe Bach, compositeur de musique électronique, arrangeur et musicien guitariste, et avec qui elle a réalisé l’album Electron libre (2020), qui a réalisé les arrangements. Ce qui se remarque particulièrement dans ce dernier titre, plus électro, qui illustre bien l’addiction et la vacuité des paradis artificiels, avec cette voix qui adopte en volutes des demi-tons orientaux, parfois autotunés. Un album tout en révolte contre ce monde avide et frénétique.
Mary Bach, qui met soigneusement en scène ses vidéos, tenant ses qualités de comédienne de sa mère, sait créer ses atmosphères. Elle a écrit déjà à quelque 22 ans une vingtaine de chansons qui nous laissent espérer un prochain album… Pour suivre l’actualité de la girondine c’est là.
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