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6e Prix Moustaki : à vos marques, prêts ? Votez !

Eskelina, une des sept en lice pour le 6e Prix Georges-Moustaki (photo DR)

Eskelina, une des sept en lice pour le 6e Prix Georges-Moustaki (photo DR)

Ils furent près de cent cinquante au départ, à postuler. Deux longues séances de travail ont permis d’en retenir vingt-deux. Sur lesquels le jury vient d’en retenir sept : voici donc celles et ceux qui concourront pour le prix Georges-Moustaki, 6e du nom, un prix singulier qui ne cesse de gagner en réputation et où – c’est assez exceptionnel pour être signalé – même un artiste dit en émergence peut s’adjuger le trophée.

Témoins ces sept candidats encore en lice. Pour vous permettre d’anticiper l’événement et, sinon de faire vos paris au moins de voter pour le prix du public, voici la présentation succincte de chacun des candidats. Nous avons repris leurs argumentaires :

photo_hi_cowboyHi Cowboy. Minimal French pop. Duo fondé en 2011. Un seul EP disponible. « Il était une fois dans l’est sauvage parisien, une fille sous un Stetson qui dégainait de la pop minimale et rebelle. Quelque part entre Taxi-Girl, le Cure des débuts et Electrelane. Elle et un gars, rien qu’à deux, nous donnent à voir un drôle de far-west et une vraie performance live où s’empilent les boucles de voix, de basse, et quelques vieux synthés. Se souvient-on avoir entendu ça en français ? » Le site de Hi Cowboy, c’est ici.

12107781_870080306393990_3996043186020630558_nAnastasia. Formation fondée en 2012, composée d’Anastasia (chant, guitare), James (contrebasse, beatbox) et Anthony (batterie). « Quand on entend Anastasia chanter on l’imagine bien flâner dans les clubs de jazz, et fredonner des airs d’antan. Bluesy et souriante, cette jeune artiste a la veine urbaine, possède sa propre vitalité, son propre groove, ainsi qu’un son authentique, roots à souhait. On tient là une vraie nature, un feu bouillonnant, une personnalité qui en impose. » La page facebook d’Anastasia, c’est là.

effacer-la-merOrso Jesenska. Folk. « Orso pour l’ours un peu paumé et Jesenska pour Milena, une de ses héroïnes, écrit, compose, joue et chante des chansons qui puisent leurs désirs chez Dominique A, Henri Calet, Walter Benjamin, Smog ou Mark Hollis. Orso Jesenska ne sait pas chroniquer avec malice le quotidien des gens. Un courage inutile est le nom de son premier album. Il y est question de défaites, de résistance et de fantômes. » Le site d’Orso Jesenska, c’est ici.

380f76_2e45eb37edf04b54a8c73540395b02a6.jpg_srz_330_332_85_22_0.50_1.20_0François Puyalto. Bassiste régulier d’Emily Loizeau depuis 2009, il travaille aussi aux côtés de Néry, Bertrand Belin, François Tusques, Travis Bürki, Bonzom, Le Quartet Buccal… Co-fondateur du groupe Taranta-babu ! (2001-2012), il écrit enregistre pour l’image (Gainsbourg, vie héroïque) et le conte. En 2008 il fonde le duo La Peau puis crée un collectif de créations de ciné-concerts. Rejoint en 2013 le groupe Horse Raddish et accompagne Alexandra Gatica. Sort en 2015 son premier EP, La vérité. Le site de François Puyalto, c’est là.

ZoZo. « Premier album autoproduit Zo et les dents de scies en début 2008. S’ensuit l’écriture de nouvelles chansons qui se tournent vers l’intime. De ce point de départ vont naître Les Paradis Ordinaires. Zo réalise un nouvel album bien plus personnel où les textes à la fois tendres et légers planent sur des mélodies finement ciselées. Ce deuxième opus nous emmène plus loin, porté notamment par des arrangements subtils qui s’inscrivent dans l’influence des orchestrations 60’s. » Le site de Zo, c’est ici.

ArtworkPauline Drand. « Remarquée par le radio crochet de France Inter, cette Parisienne adepte de mélo-trips capture l’élégance de la chanson française et la lumière folk d’outre-Atlantique. Débutant sa carrière en solo avec un sac plein de références anglophones (…) Pauline Drand redécouvre le répertoire tricolore, s’abreuvant des disques de Françoiz Breut et de Bertrand Belin (…) et met bout à bout de petites touches de couleur et de vie, à l’encre sur le papier et en français dans le texte. » (Les Inrocks) Le site de Pauline Drand, c’est là.

Eskelina-Visuel-PochetteCD-BDef-297x300Eskelina. « Son accent vient d’un ailleurs qui n’a pas l’habitude de chanter la langue de Brassens. Et pourtant, c’est de cet endroit qu’arrive une merveilleuse nouvelle pour la chanson française. Elle s’appelle Eskelina, elle a grandi quelque part en Suède, coincée entre les grandes forêts scandinaves et la mer Baltique, elle nous offre un album amoureux, féminin, libertin, rebelle et d’une simplicité déconcertante. Un album qui est en passe de permettre à ce petit bout de femme de s’imposer durablement dans le paysage de la chanson. » Le site d’Eskelina, c’est ici.

Pour mémoire, les vingt-deux candidats retenus pour être proposés au Jury étaient Anastasia, Bazar & Bémols, Margot Cavalier, Vanina de Franco, Pauline Drand, Eskelina, Alain Gibert, Hi Cowboy, Orso Jesenska, Pierre Lebelâge, Lizzie, Mazarin, Mèche, Sarah Mikovsky, Missonne, Johnny Montreuil, François Puyalto, Urbain Rinaldo, Sangue, Sollex, Valentin Vander et Zo.

 

La finale du Prix Georges-Moustaki 2016 se déroulera le 3 mars 2016, dans le cadre de « Chanson française en Sorbonne», au Centre Malesherbes de l’Université Paris-Sorbonne (Paris IV), 108, boulevard Malesherbes à Paris 17ème (métro Malesherbes), Entrée gratuite sur réservation. Le site du Prix Georges-Moustaki, c’est ici.

3 Réponses à 6e Prix Moustaki : à vos marques, prêts ? Votez !

  1. Serge D. 25 février 2016 à 11 h 00 min

    Dans cette sélection finale, ce n’est qu’une certaine idée de la chanson qui apparaît, moderne et artificielle à la fois, une chanson « à la mode » dans les médias (j’ai vu sur le site du prix la composition du jury et ça semble correspondre). C’est triste de constater que Pierre Lebelâge, représentant d’une chanson plus élaborée, plus poétique, plus responsable de ses mots, soit écarté. Ne reste-t-il plus à cette chanson que le Prix Jacques Douai, qui sent un peu le vieux, pour l’accueillir un jour, dans 30 ans ?

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    • Michel Kemper 25 février 2016 à 11 h 30 min

      On vous laissera l’appréciation de « vieux » pour le prix Jacques-Douai (qui est décerné chaque année durant le festival de Barjac), mais il est vrai qu’il récompense une chanson bien écartée des prix, au prétexte qu’elle n’est pas assez jeune, pas assez moderne, pas assez médiatique, etc. Mais dont les lauréats ne sont pas tous retraités, soit dit en passant ! Dans ce jury, pas de journalistes je crois, mais des praticiens de la chanson : artistes sans doute plus exigeants que d’autres (le président et créateur de ce Prix est Jacques Bertin) quant à leur art, quelques organisateurs et personnalités aussi, dont notre ami Eric Nadot, de « Tranches de scène ».

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  2. BARRANGER PIERRE 28 février 2016 à 20 h 19 min

    Bonjour,

    vous trouverez sur mon site plusieurs chansons pas l’ensemble des chansons enregistrées mais partie seulement des reprises et des compositions dont envie d’Afrique que vous retrouverez sur Youtube dont j’ai composé la musique.
    D’autres chansons Amour contraire, nostalgie santiaguina,etc…..
    J’arrive un peu tard mais espère être sélectionné pour la prochaine année.

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